lundi 30 avril 2007

Tété, offert sur un plateau par mon homme

Nous, blogeuses, quelques fois en couple, ne parlons que peu de nos hommes, sauf Juliette mais il faut bien nous donner une raison de voir son homme nu. Nos négatifs (photographiques) en couleurs, souvent aussi inspirés que nous, nous laissent être au devant de la scène et nous soutiennent, nous épaulent (quand ils ne nous portent pas sur leurs épaules) pour que nous soyons les plus belles, les plus sincères, les plus intenses pour les autres (quelques fois au détriment d’eux même). Nos ombres, perspicaces, fabuleuses chrysalides de nous même, apparaissent en filigrane dans quelques billets deci-delà.
Sans la mienne, je ne serais pas là, il m’a poussée dans cette blogosphère, me persuadant que j’étais quelqu’un. Et vous ne pouvez pas savoir quel bien cela fait d’être quelqu’un pour lui. Il est de tous les instants (ne lit que rarement ce blog, pour lui de l’ordre de l’intime autrement), moteur dans mes envies créatrices, pourvoyeur de mes folies de consommations culturelles, il m’a encore fait un superbe cadeau (alors comment lui en vouloir de n’être pas parfait en tâches ménagères –comme si moi j’étais une fée du logis- fée oui peut-être, enfin j’y crois, mais des relations intimes, du profond et non du matériel…).

Alors voilà encore une surprise des plus inspirées de mon homme. Une vraie soirée sans notre merveille, la vraie première… autant vous dire qu’elle était magnifique. Nous avons pu profiter du concert à l’Olympia de Tété samedi soir. Magique. J’avais la main sur le ventre (réminiscence du dernier concert enceinte avec les basses très « percutantes » pour le cocon maternant) et le cœur à la chamade. Mon homme, à côté, regardant autant le concert et ce chanteur tétanisé sur scène, rendu à la vie juste par cette carapace de bob sur la tête, que mes réactions, mon plaisir à être là.


Je suis choutée à ça : aux sons, aux paroles, aux mouvements de foule (qui uniquement ici me rendent heureuse), à l’amour de mon homme. Alors si vous voyez un couple sur Paris où l’homme caresse, cajole, la nuque de sa compagne pendant un concert, un spectacle, une séance de cinéma : c’est peut-être nous.

Comment vous faire partager ce concert…je ne sais pas. En tous cas, voici la dernière chanson que Tété nous ai offerte. Ici la version en duo avec Raul MIDON à Taratata : magnifique.


Raul Midon Tété
envoyé par katsi-na



J’ai une frustration cependant, ne sachant jamais où je vais, je ne peux pas réécouter les chansons et ma mémoire, très peu éduquée, ne garde pas assez de refrains pour pouvoir rendre au centuple le bonheur d’être là à celui qui chante et nous donne sur scène ses trippes.
Pour un autre extrait, allez voir la vidéo chez Lily ou allez sur le blog de Tété .

vendredi 27 avril 2007

Un pas à pas fragile

"Le Bonheur

Je ne suis pas funambule. J'avance pas à pas. Je ne sais rien des jours, je glisse sur un fil, au loin je ne vois pas. Si je regarde en bas c'est le vertige, je ne regarde pas. Je risque à chaque pas et j'avance, docile. A chaque risque le bonheur est là. J'avance vers moi: le bout du fil n'existe pas."
(extrait de "Fragiles" de Philippe DELERM et illustrations de Martine DELERM)


jeudi 26 avril 2007

La sagesse des mères

Je ne voulais pas d'un blog journal intime... diariste peut-être, mais en privé. Pourtant, je m'effeuille émotionnellement de plus en plus souvent... peut-être grâce à ce respect des commentaires reçus...

Etre maman n’est pas une évidence. Se préparer à l’être, non plus.

J’aurais aimé pour cela faire partie d’une société de rites, où un accompagnement de la femme enceinte, de l’accouchement et du premier mois de l’enfant est une évidence.


Malgré notre très belle approche de la naissance par lhaptonomie, je trouve qu’il nous manquait quelque chose.

Les femmes de ma famille, garantes d’une « certaine » conception de la naissance, m’avaient recommandé de ne pas prendre la péridurale pour connaître le rite initiatique de la naissance et être une vraie femme. Quelle déception de ne voir dans la grossesse et l’accouchement que cette étape (forte en émotions et en douleurs, même avec l’ « antidouleur » injectée) ! Ma grand-mère maternelle, ancienne sage-femme, m’a donné des cours de respirations : le « petit chien » et la respiration longue… j’ai été très émue, Mam, par ce partage (même médical ?!) de génération à génération, même si ces cours n’ont servi que peu.
J’ai juste été floutée par un accompagnement de parole insatisfaisant. Faut-il reconsidérer la présence d’une doula comme un passage obligé pour retrouver cette transmission de femme à femme. Les sociétés dites primitives et les ethnies de l’oralité ont gardé cet aspect affectif, englobant, et médical et de soutien. Notre bout de chou est arrivé avec l’aide d’une sage-femme fabuleuse, merci Isabelle… (J’aimerais te dire en face notre bien-être entre tes mains !). Pourtant prise dans l’étau d’une maternité moderne, sans propositions alternatives, avec un emploi du temps surchargé d’une nuit de pleine lune, elle n’a pas pu nous proposer plus que son enthousiasme…


Une doula, accompagnante à la naissance, réinvestie suite à un manque (ou à un quiproquo entre le personnel médical et les émois, doutes, d’une « primipare » -quel terme odieux-), est-elle notre seule porte de sortie à cette solitude affective de la grossesse et des premiers « chocs » émotionnels d’après la naissance ? Faut-il encore qu’elle ne surpasse pas ses compétences d’écoute : intermédiaire, interprète des termes médicaux, elle n’a aucune fonction médicale. Catalyseur des peurs, elle est là pour nous aider à exprimer nos doutes… elle peut être aussi cet interprète de nous-mêmes (sans même considérer une de leur compétence possible : le langage des signes !).
Je ne sais pas…


Je remercie ici, Georgette, notre haptothérapeute, ancienne sage-femme, pour cet accompagnement formidable qu’elle nous octroie, encore, avec générosité et sans compter son temps… j’ai retrouvé avec elle cette liberté d’expression, dans l’affectif et le respect.

Je retrouve maintenant un état d’esprit libre. Je suis maman, oui, une maman comblée, de lui (notre fils), de nous (notre couple) et enfin de moi (enrichie de découvertes, d’écrits, de partages…) Et je peux dire que mon accouchement, médicalement assisté, n’a pas été une anesthésie de mes sensations, de notre parcours à trois (enfant-mère-père), vers cette naissance à l’air libre.

Je voulais te dire, notre enfant, déjà autonome (est-ce si ambiguë que cela ?), que ton arrivée aux yeux de tes proches a été saluée, avec peut-être plus de retenue qu’ailleurs mais avec une joie contagieuse.
Ton grand-père paternel (accompagné par ta grand-mère paternelle, silencieuse, émue aux larmes), par son obédience religieuse, a salué ta venue… transi, dans une salle d’attente. Ta famille du côté maternel a été émue à sa manière : pas beaucoup de mots mais des enlacements inhabituels, tenus.
Ces femmes familiales et amicales ont aussi ramené une part d’elle à ce moment-là…l eur inaptitude, pour certaines, à accompagner par l’affect vient peut-être de plus loin mais là j’ai été comblée.
Je me rappellerais toujours : ces bouquets de fleurs, ces strudels aux pommes achetés au marais, ce tajine tunisien, ces wagashi (pâtisseries japonaises) de chez Minamoto Kitchoan avec leur magnifiques emballages,


des doudous pour le petit être, ce livre sur les bébés du monde qui me suit depuis pas à pas, cet autre sur l'allaitement et surtout sur les émois (des premiers jours, premiers mois après), ces quelques capucines cueillies au jardin le matin même de la naissance de notre merveille… ce fut un don d’elles, intense…
*source

Pour le reste, ce livre pour s’imprégner d’autres coutumes… "Bébés du monde" de Béatrice FONTANEL et Claire d'HARCOURT.


Et celui-ci, même pour celles qui n’allaitent pas, peut-être surtout pour elles…ou comment se ressourcer, nous, parents, seuls et avec son enfant… « L’allaitement de mon enfant, toutes les clés pour un allaitement réussi » de Marie-Dominique LINDER et Catherine MAUPAS



mercredi 25 avril 2007

Kdo3

Plus un sou en poche et des envies, encore des envies.

A la recherche de contes pour tout jeune enfant, mon petit loup débute seulement dans la vie et ne peut pas encore s'intéresser au chaperon rouge...


en réfléchissant plus, je me suis dit qu'il pouvait s'intéresser au lapin derrière l'arbre...il ne saura pas encore qu'il faut le manger...
*illustration de Claire DEGANS



Alors, je voulais jeter mon dévolu sur les contes de Béatrix POTTER. Cette chère Holly golightly était passée par pour mettre cette touche de vécu qui redonne aux écrits tous leur esprit. Miss Clarabel par sa référence au livre sur la vie de cette artiste aussi.



Alors je suis touchée/coulée, ils nous le faut...Qu'est-ce que tu en penses mon petit loup (devenu lapin pour l'occasion)? Souhaites-tu faire la connaissance de Peter Rabbit et de ses amis?


NB: je suis preneuse de toutes les références de contes...j'en veux...

Une fée à nos oreilles : Emilie SIMON

Après l’avoir entrevue dans mon tatouage éphémère , j’ai eu envie de me replonger dans cet univers onirique.


Que demander de plus, quand le moral se fait gris, que le temps est chaud et que l'envie de fredonner reprend. Une aventure dans des sons étranges, une voix de femme/enfant, un rêve éveillé, une musique d'Emilie SIMON.




Je l’avais vue en concert au « Pont des artistes », émission proposée par France Inter. Elle apparaissait pour la première fois en public. Timide, elle ne nous a pas laissés longtemps avant de nous embarquer dans son univers. Le modulateur a son bras, sa voix d’enfant, ses textes sensuels…

Ce que j'aime beaucoup aussi c'est le personnage qu'elle a créé: une image de femme/enfant, lutine, fée bucolique, fleur des sous-bois, mi-ronce, mi-corolle.



N’hésitez pas à vous laisser transporter dans son pays de rêve sur le site officiel


*source photo , magnifique composition prise sur un blog que je vous recommande.

mardi 24 avril 2007

Je Suis Comme Je Suis au masculin

Melle Clarabel, sentant mon manque d’inspiration blogistique du moment, propose de se faire homme pour quelques minutes, alors je prends sur l’étagère quelques hormones, quelques poils en plus, une ribambelle de clins d’œil et Je Suis Comme Je Suis devient mâle. Alors si j’étais un homme…


Un aventurier :

Je serais un explorateur de notre temps, pas un Vasco de GAMA, ni un Marco POLO, mais un explorateur de tous les pays, non payé, animé juste par l’envie de rencontres, de découvertes humaines, d’apprentissage des langues, d’observation de la faune, de la flore et des paysages du monde entier, soucieux d’y retrouver de la chaleur humaine, d’être initié aux thérapies locales ou aux secrets en tous genre.
Un aventurier, globe trotteur, un compagnon de Bruce CHATWIN : allez zou, à moi le monde ! Je ramènerais un carnet de voyage, des contes et des tonnes d’impressions…avec une philosophie de vie.

*source photo
"En devenant humain, l'homme avait acquis, en même temps que la station debout et la marche à grandes enjambées, une "pulsion" ou instinct migrateur qui le pousse à marcher sur de longues distances d'une saison à l'autre. Cette "pulsion" est inséparable de son système nerveux et, lorsqu'elle est réprimée par les conditions de la sédentarité, elle trouve des échappatoires dans la violence, la cupidité, la recherche du statut social ou l'obsession de la nouveauté. Ceci expliquerait pourquoi les sociétés mobiles comme les tziganes sont égalitaires, affranchies des choses, résistantes au changement, et aussi pourquoi, afin de rétablir l'harmonie de l'état originel, tous les grands maîtres spirituels - Bouddha, Lao Tseu, Saint François - ont placé le pèlerinage perpétuel au cœur de leur message et demandé à leurs disciples, littéralement, de suivre leur chemin." (Extrait de « L’Anatomie de l’errance » de Bruce CHATWIN).

Je serais un Thomas Edward LAWRENCE, dit Lawrence d’Arabie, d’aujourd’hui : *source photo: un site sur la vie de Lawrence d'Arabie

un aventurier, écrivain, archéologue, officier d’une armée de pensées (même si je suis contre la guerre, qu’elle soit géographique, de marché ou même philosophique). Je me serais « intégré » (quel mot galvaudé par nos politiques du moment) au peuple choisi (un peuple non encore connu, resté par je ne sais quel miracle à l’abri de la « civilisation »), j’aurais fait miens leurs us et coutumes ou une idée de la diplomatie.



Un athlète :

Je serais un Icare de notre époque, avec comme unique moyen de lévitation mon corps.
*source peinture: Nicole GAUTIER

Je ne serais pas aussi utopique que cet « ancêtre mythologique »: adieu ailes colées à la cire, à moi la pesanteur troublée, dupée, je serais yamakasi, mais pas celui des banlieues, celui de toutes les cités ou mégalopoles.



Je jouerais avec mon corps comme avec une lame d’épée dans le vent, un danseur de capoeira.









Un homme à la fleur de l’âge :

Je serais, enfant, un intrépide escaladeur libre de montagnes.

*source photo: Patrick BERHAULT
Je serais, jeune homme, un amateur de femmes, mais pas un DOM JUAN qui s’aime plus que tout au monde, ni un Vicomte de VALMONT, amateur de chair fraîche et de naïveté. Non, un amoureux des femmes, l’homme chrysalide des jolies damoiselles, juste pour aider ces beaux papillons à se révéler sans les froisser. Un pygmalion en somme, qui tomberait amoureux à chaque fois de ce beau brin de jeune femme…avec une différence de taille : ne pas toutes les épouser. Pour les charmer, je leur proposerais un tango argentin.

* source Bill Brauer

Je serais, à la force de l’âge, un amoureux transi, fidèle, d’une femme singulière, de celles dangereuses qui aiment lire, d’une créative et j’aimerais en faire la mère de mes enfants.

Je serais, vieux, un artiste zen, qui palie les affres matérielles par une attitude raisonnée. Devenu expert reconnu en sumi-e , je déménagerais au fin fond du Japon, pour ouvrir mes portes de papier sur un jardin zen, où seuls le bruit du vent et les orages me divertiront de mes réflexions philosophiques…un thé, une réflexion, un dessin, une caresse au chat, un rendez-vous attendu avec mon jeune élève et ma douce à se reposer juste à côté.

*source peinture: Kumiko FUJIMURA





Un artiste :

Je serais le poète du corps de mon aimée, je calligraphierais tous les mots tendres, quotidiens, que j’aimerais lui dire…et dont j’ose à peine prononcer quelques bribes. Des mots, des dessins, l’empreinte de mes doigts, un contact de ma main inscrite pour une heure, une nuit/un jour.

*source photo


Je serais un Boris VIAN de tous les instants :

*source photo

un musicien de jazz, artiste, poète, écrivain, réalisateur…un homme qui, pour tout bagage, a une valise dans laquelle se trouve son saxophone et trois livres (je ne me suis pas encore décidée sur le titre des livres).

Physiquement, si j’ai une tête de choux, je deviendrais Serge GAINSBOURG….
si je suis trop timide, Georges BRASSENSsi je suis belle gueule : CLOONEY (mais qu'est-ce qu'il a ce Georges?), hum, pas sûr, Edward NORTON plus…quoique avoir la gueule de Ron PERLMAN, * sources photos: ici, ici, ici fois deux et ici

un cœur d’or sous un masque de bête (cf la série télé « Beauty and the beast »), me dirait assez. Qui a dit qu’il fallait automatiquement partir d’un postulat d’homme « beau ».


Un homme tout simplement :

Je porterais mon fils sur mes épaules…. Et aurais l’œil coquin de mon homme…


Mais alors je ne pourrais plus :

…donner la vie…ou plus précisément la porter, car le don est fait uniquement d’amour de deux êtres.

*source photo


parce que, entre nous soit dit, homme ou femme, seuls nos rêves (et l’énergie que nous mettons à les vivre et à les dépasser) diffèrent.


Si vous aussi souhaitez vous regarder dans un miroir pour être le plus beau des hommes (ou des femmes), n’hésitez pas mais indiquez le moi en commentaire pour que je suive vos changements de sexe imaginaires…

Un atelier...un créateur *2*

Une entrée des artistes sous le signe de la féminité et de la poésie.
J’avais été très touchée par les œuvres de Michael PARKES et ne connaissais que très peu de tableaux.


J’avais mis mon dévolu sur celui-ci, épinglé sur le mur de ma chambre de vieille adolescente. Le charme, le corps féminin mis à nu de manière pudique et sublime, l’onirisme des personnages (nains/gnômes, destinés à n’être que des lutins de fanfaronnade) mais aussi et surtout l’ambigüité sexuelle (ou du moins sensuelle) des personnages me mettaient mal à l’aise et curieuse.
Beaucoup de détails me plaisent chez cet artiste: le défi de la pesanteur, ces statues de pierres qui prennent vie, la présence des animaux exotiques, des créatures extraordinaires, la lenteur, le manque d’action, la pose tenue ressemblant quelque fois aux femmes d’Alfonse MUCHA.





J’ai été impressionnée de voir dans quel petit espace, Michael PARKES peignait ses tableaux. C’est un atelier au cœur même du salon. Peut-être a-t’il raison de penser que c’est entouré des siens que l’on travaille le mieux. Sa table face à la fenêtre, tourné vers l’ailleurs, il va pourtant bien au fond de ses fantasmes et rêves, un tableau reste accroché à côté. Je me suis toujours demandée comment la présence de tableaux s’expliquait. Il sèche ou est-il là pour donner de l’inspiration à l’artiste ? L’artiste souhaite t’il faire des modifications de dernières minutes ou l’a-t-il mis là juste parce qu’il sait que la caméra va prendre à la postérité son atelier et que c’est l’image qu’il s’en donne : un atelier avec des tableaux finis. Et puis comment fait-il pour ne pas être bordélique ? C’est vrai que sa peinture est fluide et malgré les très nombreux détails burlesque ou gothique, elle est limpide. Mais tout de même, les pinceaux et couleurs sont derrière lui mais sa table est bien vide.

Je voulais finir en vous montrant deux sculptures que j’adore, quant aux peintures et lithographies, je referais un billet, c’est sûr… en attendant allez donc jeter un oeil à sa galerie.


vendredi 20 avril 2007

Portrait chinois

Bellesahi a fait une proposition ouverte de portrait chinois. Je trépignais d'impatience de le faire depuis la réponse de sa Marraine la fée ....

Alors si j'étais:

Une couleur :


Le blanc parce qu’il réunit toutes les couleurs et que je ne peux m’en passer d’aucune.






Un animal :


Un ornithorynque, hors norme, survivant, intrigant, sauvage et si mignon que l’on croirait (à tord) une peluche.




Un métier :

Mécène des artistes en tous poils




Un vêtement :

Un gros pull pour s’emmitoufler en cas de froid ou de chagrin comme un doudou géant.




Une fleur :


Un coquelicot parce qu’il ne pousse jamais là où nous l’attendons, il préfère les champs et bordures de chemins aux jardins. Ses pétales dansent au gré du vent et il s’étiole dès qu’il est coupé. Et ainsi je serais choisie par les enfants pour confectionner les bouquets des champs à offrir à ceux qu’ils aiment.




Un point faible :
Un manque de confiance en soi





Un point fort :
La curiosité





Un siècle :



Tous ceux des explorateurs, d’hier et de demain…






Une voiture (ou moyen de locomotion):



Le boulet de canon du Baron de Münchhausen pour m’emmener partout, surtout dans mes rêves, avec un grain de folie…




Un alcool :

Une eau de vie, fluide essentiel




Un objet :


Un pinceau chinois, pour simplifier mon trait et donner du sens au vide autour (plein et délié)


ou un sceau asiatique pour marquer d’encre rouge mon état d’esprit.





Une paire de chaussures :


Des geta japonaises



avec ses tabi, à porter en intérieur ou en extérieur, celles qui ne masquent pas le pied mais lui propose un écrin.




Un pays :


Le neverland de James M.BARRIE



ou le pays des merveilles de Lewis CARROLL





Une pierre précieuse :



Une pierre de lave, autrefois feu, aujourd’hui reposée…






Un bijou :



Une étincelle dans la pupille…de mon fils







Un grigri :


Une pierre polie par les mers





Un acteur :
Entre ces trois mon cœur balance…



John CUSACK/



Kevin SPACEY/



Edward NORTON/






Une actrice :



Isabelle CARRE






Une chanson :
Je suis comme je suis
… bien sûr !






Un film :



« La guerre du feu » de Jean-Jacques ANNAUD






Un dessin animé :



La sorcière de « Princes et Princesses » de Michel OCELOT ou une femme aigrie mais extraordinaire qui se cache sous le masque d’une sorcière


ou « le voyage de Chihiro » de Hayao Miyazaki pour explorer mes rêves.






Un prénom masculin :
Abel, pasteur biblique, prénom dont l’étymologie hébraïque veut dire souffle, vapeur, existence précaire…





Un prénom féminin :
Freya, déesse de la terre, de la fertilité… et de l’amour, du sexe et de la guerre (dans la mythologie nordique)




Un bonbon :

Une bêtise de Cambrai

ou une violette (pour me rappeler celles que je mangeais, toutes fraîches, dans les bordures du jardin de mes grands-parents maternels)





Un aliment :


Un miel, confectionné amoureusement par les abeilles et produit d’une survie.





Un chocolat :



Juste la fève, brute, torréfiée juste ce qu’il faut pour craquer sous la dent






Un tatouage :



A 30 ans : un grain de beauté ou plus précisément une mouche sur le nez
« Selon un code bien précis, et l’humeur de la courtisane, une multitude de mouches aux messages significatifs étaient à sa disposition. Le magasin À la perle des mouches se situant rue Saint-Denis à Paris, offrait une grande collection de ces ornements, on y trouvait « la passionnée » qui se posait près de l’œil, « la baiseuse » au coin de la bouche, « la coquette » sur la lèvre, « la galante » sur la joue, « l’effrontée » sur le nez, ou encore « l’enjouée » sur une pommette, « la discrète » sur le menton, « l’assassine » sous l’œil, « la tendre » sur le lobe de l’oreille, et pour terminer, « la majestueuse » sur le front. » (extrait de wikipedia )
Bzz, Bzz….. « Mais où t’envoles-tu, petite mouche ? Reste ici, allez encore un peu…au moins jusqu’à mes 40 ans ! »



A 40 ans : une coccinelle s’envolant au creux du cou, un peu en dessous du lobe droit de l’oreille, une autre qui elle aussi s’envolerait…pour mes 50 ans.



A 50 ans : Am, Stram et Gram sur la fossette gauche de mes fesses…pour entendre un rire ingénu sortir de la bouche de celui qui, me désirant, m’effeuilleras au dessous de la ceinture.



Une arme :
Un crayon de couleur…pour écrire mais aussi dessiner. Quelle irrévérence quelques fois ?!



Un oiseau :


Un macareux, oiseau pélagique, je serais tout le temps en haute mer…


ou un quetzal, j’aurais trempé mes plumes de gorge dans le rouge cochenille (sang d’un peuple précolombien) et taché mes plumes de queue dans le vert de la liberté.


Que tous ceux ou celles, qui veulent prendre le relais, laissent un commentaire pour que je vous suive touche par touche.