vendredi 24 août 2007

Blancs d'Inde

Avec mes souvenirs de voyage au SRI LANKA, je ne concevais son voisin proche, l’Inde, que comme un pays aux mille couleurs : des pigments, des épices (jaune de curcuma ou de curry, rouge de piment, cuivré de cannelle, orange de paprika, ombré de tamarin), des saris chatoyants aux textiles teints…et pourtant le blanc a une place importante.
Les textes sanscrits, de cette langue favorite des élites d’Inde, distinguent plusieurs blancs et là aussi c’est un voyage éveillé.

Alors ouvrez vos yeux sur les blancs environnants et gardez l’âme d’un poète !

- Le blanc brillant, une sorte de peinture laquée qui renvoie la lumière, peut-être celui du marbre indien, l’agra du Taj Mahal par exemple.


*source photo

- Le blanc des dents. Un sourire éclatant.

*source : un pastel de J.F. LE SAINT

- Le blanc de la lune automnale et des nuages d’automne…fabuleux ! Un blanc ouaté, un peu embrumé où les ocres se mêlent.

- Le blanc couleur d’argent ou de lait de vache. Incroyable association, non ?! La couleur du lait, si épaisse, non translucide, chaude, vivante, un peu jaune, leur fait penser à celle de l’argent, froide, métallique, polie, un peu grise.


- Le blanc couleur de perle, nacré…

- Le blanc de rayon de lumière

- Le blanc d’écaille, translucide, comme une coquille mise devant le soleil.



- Le blanc d’étoile, éblouissant car seul à attirer le regard.


- Le blanc de santal.



J’imagine qu’ils parlent du santal blanc et non rouge mais parlent-ils de la fleur, du bois assez clair ou d’une autre utilisation comme l’encens de santal ?







*source photos de Bruno MORANDINI prise ici


D’un autre côté, un pays si attaché aux couleurs,

*source photo

aux dessins, au point de peindre des fresques sur leurs camions ou sur le sol, de décorer leurs éléphants,


*source photo

ne pouvait qu’être sensible aux infinies nuances.

Je laisse passer la vache et reviens…


*source photo

mercredi 22 août 2007

Salade ébouillantée

Vous savez que j’aime les légumes…je ne suis pas végétarienne mais je dirais que je n’ai que quatre à cinq parts de protéines animales dans ma semaine (sauf quand je rentre chez ma maman où je vais au marché acheter le poisson péché du jour !).
En dehors des variétés, avec un coup de cœur pour les légumes oubliés, et des bizarreries comme le sont les desserts de légumes, connaissez-vous tous les modes de cuisson des légumes ?

Voici une méthode peut-être moins connue : les légumes ébouillantés. Le principe : ébouillanter les légumes séparément, du plus doux au plus fort. Elle est mise en avant, au même titre que les autres (à la vapeur, en sauce, en couches, à l’étouffé, sautés, au four, en pickels, frits, bouillis, sans oublier le sans cuisson crus), par la macrobiotique . Ma maman est assez macrobiote, des éléments sont particulièrement intéressants : l’utilisation des légumes, des céréales, des légumineuses et des algues, attention toutefois aux carences d’un régime strict restrictif (j’en connais quelque chose !).

Salade ébouillantée de carotte, potimarron et épinard avec sa sauce au tofu et tamarin :
pour 2 personnes:
3 carottes
1 demi-potimarron
6 belles branches d’épinards
1 cuillérée à soupe de shoyu
Pour la sauce :
1 portion de tofu fumé (Bjorg ou nature Soy)
1 cuillérée à soupe de tamarin
1 cuillérée à soupe d’huile d’olive
1 cuillérée à soupe de jus de citron
1 gousse d’ail
de la ciboulette

Mettez de l’eau dans une grande casserole avec le shoyu. Préparez les légumes : pelez-les et coupez-les en tranches fines, sauf les épinards qui restent en branches complètes mais qu’il faut bien rincer.

Au début du bouillonnement, incorporez les carottes, à cuisson al dente, retirez-les puis remplacez-les par le potimarron, à cuisson al dente, et permutez avec les épinards.

Pour la sauce, mettez tous les ingrédients dans un mixeur et servez avec les légumes, c’est un délice.



Vous n’aurez pas de photos de ce plat, la carte mémoire n’était pas dans l’appareil……




Edit du 23/08:

j'aime tellement la sauce que je me suis faite une salade ébouillantée ce midi, la beterrave crue a remplacé le potimarron, ainsi cuite al dente, c'était doux et sucré, la photo est moins belle que celle que je pensais prendre hier, mais bon...


Hier j'avais servi les salades sur ces grandes assiettes-là, peintes par ma maman , c'était quand même mieux.

lundi 20 août 2007

Peut-être un peu sorcière...

Un petit clin d'oeil pour Cathulu et ses sorcières.
Voici la mienne: une marionnette à mains que j'utilise avec peu de talent de ventriloque pour raconter les contes du petit peuple...


Vous avez vu, j'ai le chat noir, une chouette...et les corbeaux sont remplacés par des oies...vous avez vu aussi tous les contenants de potions, d'ingrédients, la tisanière contenant les poisons maison au fond...et je vous passe la photo du balai...


J'aime ces personnages. Elles restent ambigues selon les époques: très belles ou très laides, gentilles ou méchantes. Magiciennes thérapeutiques, détentrices des recettes des elixirs de beautés ou d'amour. Ou adeptes de magie noire.
On leur porte ce respect/cette crainte qui sied aux personnages originaux.

J'aurais aimé en être une, mi-aigre, mi-douce, très loin de l'hypocrisie commune, celle qui sait regarder derrière les apparences et qui connait le secret de la nature et de la condition humaine. J'avais même écrit une compilation de tous les ingrédients de sorcières que j'utilise en cosmétique, thérapeutique ou cuisine. J'adore aussi détourner les recettes...pour d'autres fins. Et j'aime m'interroger sur les communications non-verbales...je suis une bonne apprentie, non?



Personnage féminin par excellence, femme prise à la gorge par les âges: enfant coquine, lolita séductrice dont l'innocence est peut-être feinte, femme assumée pourquoi pas aux moeurs libérées, mère génératrice de vie, grand-mère ou vieille femme, rabougrie, plissée, peut-être envieuse de sa propre jeunesse...je ne peux penser qu'aux trois âge de la femme vus par Gustav KLIMT...

jeudi 16 août 2007

Dents noires...pour canines brillantes

Une envie de dents blanches….non, mais plutôt envie de ne pas aller voir le dentiste pour un simple détartrage. Je ne peux pas me passer de mon thé quotidien (voire plus)…

Alors je passe par la phase de séduction des belles demoiselles japonaises de la période Edo, je me fais tous les deux jours les dents noires, je ne suis pas aussi belle que ces dernières avec leur o-haguro, je fais même peur à voir…


En effet, tous les deux soirs (le matin cela ne me donnerait pas une belle image dans la glace pour démarrer ma journée !), je me lave les dents au charbon végétal. J’humidifie ma brosse à dents et la pause sur la poudre noire… et sans regarder, je commence le frottage des dents. Pas bon, pas bon !
C’est désagréable en texture, en goût, et trois minutes en deviennent vite une. Mais après une semaine de ce truc, les dents retrouvent la couleur de leur émail chéri. Pour ne pas faire fuir le votre, de Chéri, il vaut mieux laisser cette séduction secrète…je n’ai pas de sasairo-beni pour sublimer mes lèvres, je n’ai pas la grâce japonaise, et les dents noires ne font plus fureur !!!

Cependant, à moi les canines alléchées et alléchantes...pour mordre gentillement mes amours...

Makko-ho "F", exercice *6/6*

« Le problème quand on apprend des mouvements comme ceux du Yoga, c’est que tout le monde essaie de se conformer à leur forme extérieure qui est donnée en exemple. Nombreux sont ceux qui essaient des mouvements qui excèdent leurs capacités et qui se font mal. La forme extérieure n’est pas aussi efficace pour transmettre l’essence d’un mouvement que ne l’est sa forme globale. On apprend les formalités de la cérémonie du thé en en observant la forme. La façon de préparer et de servir le thé doit être maîtrisé sous la forme d’une séquence continue et bien enchaînée. C’est la même chose quand on apprend le shiatsu. Quand on apprend à travailler avec les méridiens en shiatsu, on ne doit pas respecter la forme extérieure. Ce qui est requis, c’est la maîtrise d’une certaine forme. Quand j’enseigne le shiatsu, je dis : « Ne considérez pas l’apparence extérieure de mes techniques. Observez-en la forme globale. » C’est exactement ainsi que l’on doit apprendre les exercices d’imagerie. Vous ne devez pas vous préoccuper de l’apparence extérieure de ces mouvements. Observez le processus qui est le mouvement continu qui modèle la forme globale. Vous devriez détecter le flux du Ki dans ce processus. Le flux est ce qu’il y a de plus important. La recherche du flux du Ki nous conduit à prendre conscience des méridiens. » (Extrait de « Zen, exercices visualisés, travail des méridiens pour le bien-être » de Shizuto MASUNAGA).

Voici le dernier exercice de base, en sachant que MASUNAGA propose, pour encore plus d’harmonisation du corps et de l’esprit, de multiplier les exercices sur les méridiens les plus déséquilibrés, en gardant le minimum par jour des 6 exercices que je vous ai montré. Le Makko-ho visualisé « F » met en évidence les méridiens du foie et de la vésicule biliaire.

Les méridiens du foie et de la vésicule biliaire jouent un rôle important dans le métabolisme et sur un plan psychique. Ils sont impliqués dans toutes les formes d’action et de prise de décision. Un blocage énergétique au niveau de ces méridiens sera à l’origine de troubles digestifs, de maux de tête, de tensions musculaires, de troubles psychiques et de syndromes dépressifs.
Rappel : les explications sur les méridiens me viennent du livre « Shiatsu pratique » de Denis LAMBOLEY.


Rappels :
- ne pas vouloir à tout prix atteindre la position mais tendre vers elle
- ne pas forcer en extension mais sentir un bon étirement
- respirer lentement et doucement, pendant l’expiration les lignes de tension se détendent et le corps s’étend de lui-même
- quand il s’agit d’un exercice sur les deux côtés du corps, exécuter le mouvement sur le côté le plus souple
- prendre plaisir à faire le mouvement qui nous plait le plus, quitte à augmenter les respirations


L’image est plus là pour visualiser l’exercice et savoir le reprendre chaque jour que pour l’exactitude de la position.
Asseyez-vous par terre les deux jambes écartées. Détendez-vous et écartez les jambes au maximum. Certains peuvent complètement allonger les jambes et faire le grand écart, mais la plupart des gens font un angle obtus avec leurs jambes. L’important est de garder les genoux tendus pour maintenir les jambes au sol. Ensuite, accrochez-vous les mains bien haut au-dessus de la tête et tournez les paumes vers le plafond. Raidissez les coudes et inclinez-vous sur un côté. Penchez-vous jusqu’au pied en tenant la paume du même côté tournée vers le bas. Regardez toujours en avant lorsque vous vous penchez d’un côté. Au lieu de tourner le torse face à la direction où vous vous inclinez, faites face à l’avant et penchez-vous de côté.

Respirez comme ceci au minimum trois fois en tenant la position. Les lignes de tension sont les méridiens mis en avant dans cet exercice.




Persévérez, vous ne le regretterez pas !

mardi 14 août 2007

Makko-ho "E", exercice *5/6*

Pour tout vous dire, cela fait des années que je connais ces mouvements mais je les ai dénigrés car venant de ma maman (il faut bien se détacher…) et puis après il faut s’y tenir : tous les jours, on ne peut pas dire qu’ils soient désagréables mais j’ai tendance à être une mikka-bozu , c’est peut-être pour cela que ces exercices ont une valeur personnelle à être sur ce blog : m’encourager à « être comme je suis » aussi physiquement. Voici l’avant-dernier exercice Zen de MASUNAGA.
Pour vous donner une idée des méridiens, je ne peux que vous convier à aller sur ce site avec un résumé de l’étirement des méridiens là en pdf. Le Makko-ho visualisé « E » met en évidence les méridiens du gouverneur du cœur et du triple réchauffeur.

Le méridien du gouverneur du cœur se charge de défendre le cœur contre le stress, les émotions, les infections, la chaleur. Le méridien du triple réchauffeur équilibre l’énergie dans l’ensemble du corps et la conduit dans les autres organes.

Rappels :
- ne pas vouloir à tout prix atteindre la position mais tendre vers elle
- ne pas forcer en extension mais sentir un bon étirement
- respirer lentement et doucement, pendant l’expiration les lignes de tension se détendent et le corps s’étend de lui-même
- quand il s’agit d’un exercice sur les deux côtés du corps, exécuter le mouvement sur le côté le plus souple
- prendre plaisir à faire le mouvement qui nous plait le plus, quitte à augmenter les respirations



L’image est plus là pour visualiser l’exercice et savoir le reprendre chaque jour que pour l’exactitude de la position.
La posture E est inconfortable pour certains, aussi devez-vous trouver le meilleur moyen d’éviter les faux mouvements. La posture assise idéale est la position de lotus du Yoga ou de la méditation Zen. Dans cette position, les jambes sont croisées et chaque pied est placé sur l’autre cuisse. Le « demi-lotus », où seul un pied est posé sur la cuisse opposée convient aussi. Mais on peut aussi effectuer l’exercice les jambes croisées, sans mettre aucun pied sur la cuisse opposée. Le mieux est de placer les genoux le plus près du sol, mais sans forcer. Ensuite, croisez les bras et saisissez les genoux opposés. Le bras situé du côté de la jambe placée au-dessus doit également être au-dessus de l’autre bras. Penchez-vous aussi bas que possible en avant pour amener le front à toucher le sol. Au lieu de garder le dos droit, penchez-vous en avant et laissez tomber la tête. Amenez juste le corps vers l’avant avec la sensation de le pousser vers les pieds.

Respirez comme ceci au minimum trois fois en tenant la position. Les lignes de tension sont les méridiens mis en avant dans cet exercice.


lundi 13 août 2007

Makko-ho "D", exercice *4/6*

Alors combien sommes-nous dans l’entraînement ? Je suis seule, nous sommes deux, trois … ?
Allez gentes dames et messieurs, un petit effort (pas douloureux, je vous rassure) ! Pour ceux qui se prennent au jeu et ont des difficultés sur un exercice, MASUNAGA propose des exercices remplaçants, quelques fois beaucoup plus simples. N’hésitez pas à me faire part de vos faiblesses et de vos progrès évidents de jour en jour. Au fait, les photos ne me représentent pas….je m’exerce comme vous et ma souplesse est limitée, comme tout un chacun.

Pour cette nouvelle semaine qui démarre, un autre exercice sur les méridiens de MASUNAGA . Le Makko-ho visualisé « D » met en évidence les méridiens du rein et de la vessie.

Les méridiens du rein et de la vessie sont en rapport avec le système nerveux, la moelle et les os. Un déséquilibre de cet élément entraînera une fatigue générale , des problèmes ostéo-articulaires, urinaires ou neurologiques, des douleurs du dos voire impuissance ou frigidité.

Rappels :
- ne pas vouloir à tout prix atteindre la position mais tendre vers elle
- ne pas forcer en extension mais sentir un bon étirement
- respirer lentement et doucement, pendant l’expiration les lignes de tension se détendent et le corps s’étend de lui-même
- quand il s’agit d’un exercice sur les deux côtés du corps, exécuter le mouvement sur le côté le plus souple
- prendre plaisir à faire le mouvement qui nous plait le plus, quitte à augmenter les respirations


L’image est plus là pour visualiser l’exercice et savoir le reprendre chaque jour que pour l’exactitude de la position.
Asseyez-vous les jambes tendues devant. Rassemblez les talons mais pas les orteils. Gardez les genoux tendus et essayez de laisser les jambes en contact avec le sol autant que possible. Puis penchez le haut du corps et étendez les bras vers les orteils. Tournez les paumes vers l’extérieur afin que les pouces soient dirigés vers les talons.

Respirez comme ceci au minimum trois fois en tenant la position. Les lignes de tension sont les méridiens mis en avant dans cet exercice.


samedi 11 août 2007

Quel est le point commun entre Indiana Jones, le chaperon rouge et une étudiante à Serdaigle ?

Moi !!!

L’été et ses tests ! Et oui à certains moments j’aime être frivole. En plus, ils sont faits pour mettre en avant (la plupart du temps) des qualités, alors centaure ici , je suis Indiana Jones ici, sorcière partant pour Serdaigle ou (encore mieux) chaperon rouge ici.

En suivant une demoiselle (je ne sais plus qui, mince alors !) qui était Hannibal Lecteur, j’ai fait le test et je suis:
Indiana Jones : 74%
Tu aimes l'aventure, et détestes le quotidien.
Jim Levenstein (American Pie) : 74%
Yoda (Star Wars) : 71%
Hannibal Lecter : 71%
Eric Draven (The Crow) : 70%
Maximus (Gladiator) : 69%
Tony Montana (Scarface) : 68%
Schrek : 66%
Néo (Matrix) : 65%
Forrest Gump : 64%
James Bond : 61%
Batman / Bruce Wayne : 59%


Quel héros de film es-tu ?


En suivant Chatperlipopette : je vais à Serdaigle à la rentrée...
"Vanessa tu vas aller à SERDAIGLE
Le choixpeau magique te percoit comme quelqu'un de raisonnable, attentionné, soigneux et pratique. Il te voit comme étant intelligent, généreux, doué, mais modeste... Pas quelqu'un qui se fait des amis trop vite ou trop facilement, mais quelqu'un d'extrêmement loyal envers les amis qu'il se fait et qui en attend de même en retour. Ceux qui ont la chance de réellement te connaitre se rendent compte qu'il est difficile de chambouler la confiance que tu leur fais, mais aussi qu'il faudra beaucoup de temps pour retrouver cette confiance si elle était trahie. "



Et mieux encore en suivant toujours Blanche-neige Chartperlipopette , je suis un chaperon rouge

« Vous êtes le Petit Chaperon rouge
S'il fallait dessiner votre vie, le tracé suivrait un étrange zigzag, avec des zones de gribouillis et d'innombrables détours. Vous êtes imprévisible, pour le meilleur et pour le pire. Mais vous maîtrisez comme personne l'art du rebond et quoi qu'il arrive, on sait que vous en sortirez. »

Alors là oui je suis comblée !
* source Isabelle FORESTIER

Au fait, Sa Marraine la fée montrait de sa baguette magique le concours pictural du petit chaperon rouge proposé par Johan TROIANOWSKI (avec un peu plus de confiance en moi j’aurais aimé y participer) et les œuvres qu’elle posait sur son podium . J’aime beaucoup ses choix mais mon préféré est celui-là: la proposition de Alice et oh



Et si vous vous laissez aller, j’aimerais vous amener avec moi et me prendre pour Guillemette….écoutons Holly Golightly nous lire un chapitre de ce fabuleux livre « La pomme rouge » de Francis GARNUNG dont je vous parlais et vous comprendrez…. Moi aussi je partirais avec le loup ou espérerait me faire dévorer de passion.

vendredi 10 août 2007

Makko-ho "C", exercice *3/6*

Parce que le week-end arrive et que je veux vous laisser de quoi vous entraîner un peu, voici le troisième exercice de zen visualisé exercice de Zen visualisé proposé par MASUNAGA. Le Makko-ho visualisé « C » met en évidence les méridiens du cœur et de l’intestin grêle.

Un déséquilibre des méridiens du cœur et de l’intestin grêle se traduit le plus souvent par des problèmes cardio-vasculaires, une transpiration excessive, de l’agitation et de l’anxiété, des troubles digestifs, urinaires et de la confusion mentale.

Rappels :
- ne pas vouloir à tout prix atteindre la position mais tendre vers elle
- ne pas forcer en extension mais sentir un bon étirement
- respirer lentement et doucement, pendant l’expiration les lignes de tension se détendent et le corps s’étend de lui-même
- quand il s’agit d’un exercice sur les deux côtés du corps, exécuter le mouvement sur le côté le plus souple
- prendre plaisir à faire le mouvement qui nous plait le plus, quitte à augmenter les respirations

L’image est plus là pour visualiser l’exercice et savoir le reprendre chaque matin que pour l’exactitude de la position.
Asseyez-vous à terre et rassemblez les plantes des pieds devant vous en pliant les genoux sur les côtés. Rapprochez vos pieds vers vous aussi près que possible en les relevant par les orteils. Penchez vous en avant en expirant et en gardant les cuisses aussi bas que possible.

Respirez comme ceci au minimum trois fois en tenant la position. Les lignes de tension sont les méridiens mis en avant dans cet exercice.

Choisissez le moment qu’il vous plait pour effectuer ces exercices. Rappel : l’étirement n’est jamais dû à des mouvements répétés mais plus à une position tenue et une respiration profonde. Lors de l’expiration vous sentirez votre corps s’étirer un peu plus.
En ce qui concerne le moment, vous avez carte blanche, toutefois Shitzuto MASUNAGA vous recommanderait de faire les exercices dans l’ordre indiqué.

Je vous rajoute les photos plus visuelles pour vous aider (trouvées ici ).

Makko-ho "B", exercice *2/6*

Voici le second exercice proposé pour une hygiène de corps et d'esprit par Shitzuto MASUNAGA. Le Makko-ho visualisé "B" met en évidence les méridiens de la rate et de l'estomac.

Les méridiens de la rate et de l'estomac sont essentiels au maintien d’une bonne santé. Ils sont souvent plus faibles lorsque la personne est fatiguée ou souffre d’une maladie chronique. Un déséquilibre énergétique dans ces deux méridiens sera souvent la cause de troubles digestifs.
La rate gouverne l’intellect : vous ruminez beaucoup ou vous faites inutilement du souci.


Rappels :
- ne pas vouloir à tout prix atteindre la position mais tendre vers elle
- ne pas forcer en extension mais sentir un bon étirement
- respirer lentement et doucement, pendant l’expiration les lignes de tension se détendent et le corps s’étend de lui-même
- quand il s’agit d’un exercice sur les deux côtés du corps, exécuter le mouvement sur le côté le plus souple
- prendre plaisir à faire le mouvement qui nous plait le plus, quitte à augmenter les respirations


L’image est plus là pour visualiser l’exercice et savoir le reprendre chaque matin que pour l’exactitude de la position.
Vous devez vous asseoir dans la position seiza (posture traditionnelle assise au Japon, dans laquelle on est assis bien droit, les jambes repliées sous les fesses) et vous inclinez doucement en arrière.
En vous inclinant en arrière, déplacez un peu les pieds en les sortant de sous les fesses, afin que celles-ci reposent sur le sol. Pour la plupart les genoux vont se relever, pas d’importance. Une fois que les genoux et le dos reposent au sol, étendez les bras pardessus la tête, enlacez les doigts et retournez les paumes sur votre tête. Si cette dernière étape est impossible, restez dans la dernière position, le dos incliné en arrière.

Respirez comme ceci au minimum trois fois en tenant la position. Les lignes de tension sont les méridiens mis en avant dans cet exercice.

Je m’aide du livre « Shiatsu pratique » de Denis LAMBOLEY pour vous décrire la fonction des méridiens (le livre de MASUNAGA étant trop complet, hi, hi !). Le reste reprend les éléments du livre fondateur. Si l’envie vous prend de pratiquer quotidiennement ces exercices, je vous précise que l’auteur les décrit avec beaucoup plus de détails, vous donne d’autres pistes pour ressentir les méridiens et propose des exercices pour améliorer l’état général selon une pathologie ou un type d’obésité.



jeudi 9 août 2007

Makkho-ho de santé publique

Je vous parlais des exercices de zen visualisés, les makkho-ho (ou makko-ho), les voici un à un.

Ma maman nous entraînait à les faire il y a déjà 15 ans. Elle pratique le iokai shiatsu familial (basé sur le Zen, le Yin et le Yang, le système des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise d’après les fondements de Shitzuto MASUNAGA) et c’est avant les massages que les mouvements avaient lieu.
J’en avais un souvenir ambiguë : du bonheur d’être avec elle. Oui je vous ai parlé de nos manques de communications, de mes souffrances (sans vraiment vous dire lesquelles…), de ma relation très difficile à elle. Mais il y a de ces petits héritages que je lui dois : la macrobiotique en cuisine, les fleurs comestibles, l’utilisation thérapeutique des huiles essentielles entre autres. Les makkho-ho en font parti et même si je n’étais pas à l’aise avec ma maman, que je me sentais épiée jusqu’aux tréfonds des os, j’ai pris de petits plaisirs à cette transmission.
Petits plaisirs qui deviennent une belle envie de partage. La vie est bien faite, non ?!

Ces exercices sont basés sur de la théorie, mais le plus important est de les pratiquer et de vous faire vous-même une idée de leurs bienfaits : une sensation de bien-être. Le but du fondateur (au fond) n’est pas de proposer un éventail idéal de mouvements pour tous mais d’aider tout un chacun à trouver ses déséquilibres et les mouvements les plus adaptés, pour cela, je ne peux que vous convier à lire son livre majeur « Zen, exercices visualisés ».




Pour la théorie :
« Le concept central de la médecine orientale réside dans la pensée que tous les problèmes physiques résultent d’un blocage du flux du Ki et qu’en rétablissant cette circulation, on soigne tous les maux. » Les méridiens sont les voies circulatoires de l’énergie, il en existe douze, liés deux par deux.


N’hésitez plus : passez à la pratique ! Il y a 6 exercices, il vous faut un petit quart d’heure pour les effectuer.

Exercice A (méridiens du poumon et du gros intestin)
Exercice B (méridiens de la rate et de l'estomac)
Exercice C (méridiens du coeur et de l'intestin grêle)
Exercice D (méridiens du rein et de la vessie)
Exercice E (méridiens du gouverneur du coeur et du triple réchauffeur)
Exercice F (méridiens du foie et de la vésicule biliaire)

Makko-ho "A", exercice *1/6*

Voici le premier exercice de Zen visualisé de Shitzuto MASUNAGA, praticien d’un shiatsu relié à la médecine chinoise de la bonne circulation du Ki. Le Makko-ho visualisé "A" met en évidence les méridiens du poumon et du gros intestin.

Le méridien du poumon est en rapport avec la respiration, le méridien du gros intestin a pour fonction l’élimination des matières et des toxines. Le stress et la vie sédentaire sont souvent responsables de blocages énergétiques au niveau de ces méridiens.

Mais allons directement à l’essentiel :
Quelques indications avant de commencer (et pour ne pas confondre avec des exercices de souplesse occidentaux) :
- ne pas vouloir à tout prix atteindre la position mais tendre vers elle
- ne pas forcer en extension mais sentir un bon étirement
- respirer lentement et doucement, pendant l’expiration les lignes de tension se détendent et le corps s’étend de lui-même
- quand il s’agit d’un exercice sur les deux côtés du corps, exécuter le mouvement sur le côté le plus souple
- prendre plaisir à faire le mouvement qui nous plait le plus, quitte à augmenter les respirations


L’image est plus là pour visualiser l’exercice et savoir le reprendre chaque matin que pour l’exactitude de la position.
Tenez-vous debout, les pieds un peu plus écartés que la largeur des épaules, la pointe des orteils doit se placer naturellement vers l’extérieur. Placez les mains derrière le dos, les paumes vers l’arrière et maintenez-les réunies par les pouces (si possible sinon par les doigts). Pensez que votre poids s’appuie principalement sur la base des orteils, puis penchez-vous en avant en expirant. Etirez les bras au dessus de vous en gardant les coudes tendus.

Respirez comme ceci au minimum trois fois en tenant la position. Les lignes de tension sont les méridiens mis en avant dans cet exercice.

mercredi 8 août 2007

Tea-time matinal: gâteau de légumes

Un tea-time du matin! Mais pourquoi pas: pourquoi faut-il être dans la norme?...
Je n'ai qu'une seule envie: entretenir mon originalité!

Alors oui un tea-time avec un gâteau aux légumes...c'est pour continuer dans l'originalité, mais vous allez voir que ce légume est cuisiné en sucré par tout le monde!

Je me suis laissée tenter par un dessert pas si farfelu que ça dans le livre, "Desserts de légumes" de Elisabeth SCHAFER et Jeannette L.MILLER: il s’agit en fait d’une sorte de gâteau au yaourt à la rhubarbe !




Voici la recette trouvée dans le livre :
Gâteau crémeux à la rhubarbe :
Testé par les enfants et approuvé par les diététiciens ! Laisser les enfants le préparer !

250 ml de yaourt (soit deux yaourts)
250g de sucre (j’ai mis 230g de cassonade)1 œuf battu
250g de farine
1 cuillérée à café de levure (soit ½ paquet)
½ cuillérée à café de sel
½ cuillérée à café de vanille liquide
½ cuillérée à café d’arôme d’amandes (remplacée par 1 cuillérée à soupe de poudre d’amande et 3 amandes d’abricots)350g de rhubarbe (j’en ai mis plus de 400g)
Préchauffez le four à 190°C. Graissez le moule de 16 cm de côté ; mettez en attente.

Mélangez le yaourt et le sucre, rajoutez l’œuf et homogénéisez le tout. Dans un saladier, mettez la farine, la levure, le sel, mélanger et rajoutez la vanille et l’arôme d’amandes. Faites un puits et y incorporez le mélange lacté, bien homogénéisé. Rajoutez la rhubarbe coupée en tronçon de 1 cm. (J’ai rajouté des graines de gousses de vanille et mes petits morceaux d’amande d’abricot). Versez dans le moule.

Mettez au four 35 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau inséré près du centre ressorte propre. Servez chaud.

Verdict ! Très bon, peu sucré mais assez pour enlever l’acidité de la rhubarbe.
Les convives d’hier ont été ravis, mon homme en a repris quand ils sont partis et il s’en ai coupé une part pour ce matin !




Et l’achat du livre alors !
Et bien je suis ravie. Il reprend les légumes, avec un petit descriptif, et propose de nouvelles recettes qui peuvent s’avérer très originales, je vous laisse deviner avec les légumes proposés : ail, betterave, chou, céleri, épinard,…entre autres. Cela permet de changer les saveurs, de multiplier les ingrédients nature et de choisir avec parcimonie le sucre dans les desserts. La volonté des auteurs est aussi de proposer des choix nouveaux pour faire aimer les légumes aux enfants ! C’est vrai qu’avec la douceur du sucre tout passe mieux ! Il y a une recette de fondant aux patates douces et une autre de cookies à la betterave et à l’orange que je testerais bientôt.

lundi 6 août 2007

Lavande quotidienne

L'orage gronde, la balade matinale quotidienne tombe...à l'eau!

Nous ne pourrons sûrement pas sentir la lavande ce matin, ni aller à la criée sous ce clôcher....



Alors je touche la lavande de Bellesahi, regarde à nouveau les belles couleurs de ses pelottes de laine...Ah bon je ne vous l'avez pas dit!!! J'avais reçu une carte de cette demoiselle attentionnée avec un brin de senteur!
Alors voilà la carte:


Et la lavande de notre jardin (public mais à l'heure où nous y allons il n'y a que nous et trois joggeurs!):

dimanche 5 août 2007

Coup de coeur pour une bigoudène métisse

Anh nous offre un tout jeune blog qui m’a happé dès le premier billet lu. Mais c’est vrai qu’elle sait prendre les lecteurs comme moi (et comme pas mal de vous, sœurs de pensées) par les sentiments : du métissage culturel, des recettes de cuisines, des fables épicées, de la couleur, des illustrations, une bruine de Bretagne….vous mélangez le tout et voilà Billet Vagabond et Gourmand .



*source : Gérard BEAUDOIN

En déambulant, vous profiterez de « petits » héritages culturels : un soupçon de Vietnam, un brin de Nouvelle-Calédonie avec l’embrun de Bretagne. Vous oserez les algues ou tous les autres produits de la mer à sa façon (asiatique souvent, si ce n’est un bloody mary spécial !)…vous serez tentés par son livre des recettes de toutes les mers.



*source : Morlaine ici

Des touches de couleur (et quelles couleurs), des nez rouges d’humour, de très beaux traits et un brin de fantaisie nous amènent à des pensées fabulées bien sympathiques. Et vous ne resterez pas insensibles aux paysages de marchés bretons avec les breizh kokeshi.
C’est une artiste et cela se voit!

Merci Anh d’être passée par chez moi, discrètement, pour me faire partager ton univers. Je souhaite longue vie à ton blog et convie tout le monde à lui rendre visite très bientôt !

vendredi 3 août 2007

Pour fortifier son homme: Thé de 3 ans (Kukicha) et shoyu

Mon homme est malade alors pour le faire patienter avant son rendez-vous chez le médecin, un petit coup de la sorcière en moi : un thé de 3 ans au shoyu. Vous savez ce thé dont je vous parlais déjà .

Le thé de 3 ans, Kukicha, est le même que celui normal à l’exception qu’il s’agit là d’une récolte de jeunes tiges ou branches vieilles de 3 ans et non des feuilles. Ce thé est très pauvre en théine et est un tonique sans accoutumance. Alors en cas de fatigue qui vous prend les tempes et vous barre le front:


Thé de 3 ans, Kukicha, et shoyu:
Pour 2 tasses :
1 cuillérée à café de thé de 3 ans
de l’eau
quelques gouttes de shoyu

Faites griller à sec le thé un peu. Faites bouillir de l’eau et y rajoutez le thé grillé et laissez macérer 4 minutes. Rajoutez les gouttes de shoyu.

jeudi 2 août 2007

Arbres et herbes "folles" entre les murs de Paris

Par cette saison estivale, des balades dans la capitale, le nez au vent, l’œil attiré par le vert (...ou le bleu)
où qu'il soit....


dans un jardin de ville...



dans un poème, une petite poésie urbaine pour Envol de papillons:

"Passant,
Regarde ce grand arbre

Et à travers lui
Il peut suffire.

Car même déchiré, souillé,
L’arbre des rues,
C’est toute la nature,
Tout le ciel,
L’oiseau s’y pose,
Le vent y bouge, le soleil
Y dit le même espoir malgré
La mort.

Philosophe,
As-tu chance d’avoir l’arbre,
Dans ta rue,
Tes pensées seront moins ardues,
Tes yeux plus libres,
Tes mains plus désireuses
De moins de nuit.

Yves BONNEFOY"


ou

là où le veuillent les habitants:



des regards de pierre encore (si, si regarder mieux) pour envisager une autre balade...