Je reprends les dégustations de thés... peu à peu, zhong après zhong. Je reprends peu à peu ces moments plus calmes, où l'esprit s'évade mieux. Quand je sors mes ustensiles, déjà je m'apaise. Oui certains gestes sont à faire, c'est assez régulièrement que je sors un livre sur le thé (ou le Japon, ou encore le bouddhisme). Alors oui je suis encore en train de réfléchir.
Mais quand les notes de dégustations sont prises, il me reste quelques gorgées à savourer... le plus souvent après une belle respiration lente... je me mets assise, les yeux fermés, et je respire... en comptant pendant l'expiration, puis pendant l'inspiration...
Le thé est alors presque frais mais bon et plein de saveurs.
Mais quand les notes de dégustations sont prises, il me reste quelques gorgées à savourer... le plus souvent après une belle respiration lente... je me mets assise, les yeux fermés, et je respire... en comptant pendant l'expiration, puis pendant l'inspiration...
Le thé est alors presque frais mais bon et plein de saveurs.
J'avais eu la même impression avec un autre oolong de Taïwan, le Tung Ting Shan. Ici pas d'écœurement possible toutefois.
Et j'en profite un peu pour que mes pensées, qui ne s'arrêtent pas et prennent de l'ampleur (et même une forme de construction par écrit, recherche, lecture, action) en temps normal, fuient doucement, apparaissent et ne restent pas emmêlées mais coulent.
"Le maître bouddhiste japonais Taisen Deshimaru, qui a popularisé la pratique du zen en Europe à partir de la fin des années 1960, avait coutume de comparer l'esprit de chacun de nous à un verre d'eau boueuse. Il suffit, disait-il, de poser ce verre sur une table sans l'agiter pour que le liquide se décante: la boue tombe au fond du verre, l'eau s'éclaircit. La méditation, ajoutait-il, agit de la même manière: quand on cesse d'agiter notre esprit, les pensées lourdes se déposent au fond, et l'eau de la conscience se clarifie." (extrait de "Petit traité de vie intérieur" de Frédéric LENOIR)
"Le maître bouddhiste japonais Taisen Deshimaru, qui a popularisé la pratique du zen en Europe à partir de la fin des années 1960, avait coutume de comparer l'esprit de chacun de nous à un verre d'eau boueuse. Il suffit, disait-il, de poser ce verre sur une table sans l'agiter pour que le liquide se décante: la boue tombe au fond du verre, l'eau s'éclaircit. La méditation, ajoutait-il, agit de la même manière: quand on cesse d'agiter notre esprit, les pensées lourdes se déposent au fond, et l'eau de la conscience se clarifie." (extrait de "Petit traité de vie intérieur" de Frédéric LENOIR)
Encore un beau billet chère Vanessa, en quelques mots choisis, tu mets le doigt sur ce qu'apporte le thé... Et le livre dont tu brosses une ébauche me donne envie, j'attends avec impatience que tu y reviennes!
RépondreSupprimerFrancine: le livre est très bien même si j'aurais aimé quelques centaines de pages de plus. Les chapitres apportent une ébauche de réflexion très très intéressante, il faut que j'en reparle... mais il nous laisse encore un peu nous dépêtrer ;)
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