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*source calligraphie chinoise de Inès IGELNICK
Puis, durant de longues minutes encore, elle conservait sa fraîcheur lustrée comme pour montrer son contentement de ce que le papier, consentant et réceptif, acceptât de la savourer. Cette magie du papier qui recevait l’encre, les Anciens la comparaient à la peau d’un jeune bambou légèrement poudreuse qui reçoit des gouttes de rosée. Moi, je la comparais volontiers à la langue de quelqu’un en train de goûter un de ces fins gâteaux de farine de riz et qui sentait le morceau fondre sur elle en y laissant une saveur qui ne semblait plus vouloir disparaitre. » (extrait de « Le Dit de Tianyi » de François CHENG )
*source chat de JACQUIER , n'hésitez pas à lire le jeu du chat là
2 commentaires:
Bel extrait, je viens de m'offrir ce livre, un excellent moment de lecture en perspective.
Emmyne: oui une très belle lecture, François CHENG nous amène au coeur de la calligraphie, des sentiments et de "son" pays la Chine. Mais le billet reste difficile à fournir sans lui nuire.
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