lundi 30 novembre 2015

Emotions et humeurs


...telles que des ciels, lumières et nuages... des moments du quotidien pris sur le vif, juste pour prendre une respiration, reprendre énergie.


...en ce moment envie de lumières, de reflets, de textures...


de brises, de vents, de tornades fortes et douces...


envie aussi de mouvements, moi si ankylosée,  je rêve de pouvoir me mouvoir autre que par cette marche qui me revigore tout de même...
Je ne suis pas fan de la musique mais j'aurais adoré m'expliquer avec la vie de la manière de ce dialogue chorégraphié par Street parade et dansé par Coeur de pirate.

jeudi 19 novembre 2015

La France en reliefs

Juste un petit accompagnement de la leçon de géographie scolaire. Nous n'avons pas encore entrevu la tectonique des plaques et nous prenons le relief de la France comme il existe actuellement. Une vue photographique de dessus ne donne pas l'information, il nous faut ajouter des éléments, couleurs ou lignes topographiques.


Les massifs et bassins se sont vus modelés. Cela aurait été mieux en suivant la convention des couleurs (vert plaine, orange massif et rouge montagne) mais la pâte à modeler playd. manquait et le petit d'homme étant daltonien cela n'était pas si important lors de cette première approche.
Les bassins sont les parties les plus basses de la France, comme le fond d'une bassine entouré par des rebords légèrement ou beaucoup plus hauts.

Le modèle topographique a juste été entraperçu... les lignes marquent un niveau plus haut.


Et puis nous avons rajouter les principaux fleuves. Nous avons suivi leur cours: naissaient-ils en France? Et d'ailleurs, ils naissent en mer ou se jettent en mer? L'eau jaillit de dessous terre comme si un pistolet à eau était de l'autre côté de la cloison terre: si une fissure existe, l'eau jaillit. Puis elle coule le long du relief


comme une bille qui se déplace sur un chemin. Mais l'eau du fleuve peut aussi remonter un peu une pente, très courte... si son élan est important


... si l'eau du pistolet sort avec énormément de force. Et l'eau disparait-elle quelque part? Non, elle se déverse dans les mers ou océans.

Nous nous sommes aidé de deux livres:


"Cartes, voyage parmi mille curiosités et merveilles du monde" d'Aleksandra MIZIELINSKA et Daniel MIZIELINSKI, dont j'avais parlé là, grâce auquel nous avons retrouvé les grands fleuves parmi d'autres informations (ne pas confondre le nom du fleuve avec celui d'une ville ou d'une région).
- la Garonne, la Loire, la Seine, le Rhône...



et puis un autre limitrophe: le Rhin, découvert grâce au livre "Les fleuves autour du monde" d'Elisabeth COMBRES, cartographié par Paul COULBOIS et illustré par Marguerite LE COURTIEU, dont je parlais là.

mardi 17 novembre 2015

Nous sommes en guerre, mon fils

Anesthésiée. Entre quelques images mal choisies pour "illustrer" le drame, pas de pleur, pas de mot, je me suis enfuis dans la lecture... un beau roman noir pour découvrir cette couleur ailleurs que sous mes fenêtres.
J'avais de moins en moins utilisé ce média pour prendre position, ou si peu, entre les lignes. Moins de personnel, sous entendu plus de constructif. Bah, si tant est que ce blog soit un temps soit peu intéressant autrement que par le défi intellectuel (pas toujours d'ailleurs) de le faire perdurer. Et puis si, quelque fois il me faudra reprendre le clavier pour écrire un billet un peu plus construit.

Oui mon fils, nous sommes en guerre. Pas la première, pas la seconde... pas une guerre mondiale.
Je ne suis pas au fait de l'actualité. J'ai tellement de failles culturelles, générale, politique, économique mais aussi dans les arts que j'aime tant. Souvent je ne comprends pas grand chose à la première écoute ou lecture. Bah oui mon amour, c'est compliqué de mettre en branle le cerveau quelque fois. Je n'ai malheureusement pas été éduquée à prendre place dans la société, ni à prendre position. Comment aurais-je fait sans base, sans analyse, sans référence, sans droit de parole et d'écoute? Cet investissement de l'esprit en dehors des méandres du mien est un long chemin...
J'ai tout de même compris, par référence interposée "Atlas du monde global", que la guerre change de visage: elle est devenue plus ciblée et... terroriste. Je ne crois pas en un clash religieux, ni même culturel. Daesh ne prône pas l'islam mais un fanatisme, une radicalisation, une liberté bafouée.
Je sais enclencher la discussion mais suis encore incapable de te donner des pistes, mon fils. Il faudra les trouver toi-même.
Le silence.
Oui une sidération puis la vie. Surtout réfléchir, construire sa pensée, continuer encore et encore.

***
Voici deux penseurs au sens de en réflexion, des mises en conscience comme je les aime:

Joann SFAR, auteur et illustrateur, dans "Boomerang" d'Augustin TRAPENARD sur France Inter. Il y parle aussi de ce pari de la joie, du philosophe Clément ROSSET.


Puis Fabrice COLIN, auteur prolixe et intellectuel.... Je vous laisse lire le début et mets ici la fin pour l'impulsion finale.
"[...] Au bout de deux jours nous nous engueulons parce que c'est dans notre nature, parce que nous avons le droit de le faire mais ne vous y trompez pas, nous savons être seuls ensemble, nous savons ouvrir une porte, donner notre fric, ouvrir un livre, jucher un enfant sur nos épaules, nous savons avoir peur et sortir pourtant, nous savons nous souler et restez sobres, l'espoir marche avec nous, le feu, l'amour secret, nous connaissons les règles de la compassion, nous savons être trois millions et dix fois plus s'il le faut, vous n'obtiendrez rien de nous, vous ne détruirez jamais l'esprit de cette ville, son histoire, nous ne sommes jamais aussi chiants que quand on nous fait chier, aussi intenses que lorsqu'on veut nous condamner à la terreur, aussi unis que lorsqu'on veut nous séparer, nous sommes Paris, sans hashtag, sans drapeau et sans Dieu ou avec, je bois à votre paradis qui n'existe pas, je lui préfère mille fois l'enfer ici-bas."


*photographie de Paul ALMASY, Rock'n Roll sur les quais de Paris, 1950

***
Faire le pari de la joie.
Je ne sais pas si je vais t'aider dans l'apprentissage de la fête. Je n'ai jamais rien fêter, pas forcément les anniversaires (ni 10, ni 20, ni 30, ni même mes 40 ans). Nous avons célébré le mariage de tes parents avec toi, mon fils, mais je n'ai même pas pu danser, pas pu rire... engluée que je suis.
Je n'ai rarement pu boire pour profiter du partage. Je n'ai pas encore danser avec les amis. Je rêve encore de ces grandes tablées où nous referons le monde. Des amis à la pelle, moi qui en ai si peu. Des discussions à n'en plus finir, des réflexions, des constructions de l'esprit, des partages de points de vue... des engueulades aussi. J'en rêve. Je rêve de te donner cette envie-là: d'être bien accompagné, d'être consolider dans le débat, la prise de position, la critique, le partage.

Par contre fais moi confiance.
Je te ferais encore l'apologie de la mixité, de la richesse des partages culturelles, au sein même de la France.
Je te mettrais dans les mains de la littérature, quoiqu'elle soit parce que les bibliothèques sont essentielles.
Je serais là aussi pour accompagner l'éducation nationale, pour t'aider à apprendre à lire les images, à suivre les enjeux géostratégiques, à critiquer les pensées.

Faire le pari de l'éducation, de la présence aux autres, de la réflexion. Oui.

Faire le pari de la joie. Oui il va te falloir inventer ta manière d'être gai - pas forcément heureux - mais faire le choix du sourire, de l'accolade. Faire le choix des partages, des discussions animées, du bruit, de la musique, de la fête, de la sensualité, de la sexualité.
Oui mon fils, il va te falloir profiter. Malgré tout.

jeudi 12 novembre 2015

La première guerre mondiale expliquée aux enfants



Voici un court métrage de Rémi Brissaud et produit par la ville de Courbevoie, trouvé via Lecture jeunesse 83, résumant pour les plus jeunes enfants la guerre de 14-18. Pas vraiment de contexte politique expliqué, juste quelques moments phares: les taxis qui emmènent les soldats français sur le front, la vie des tranchées, la vie des femmes devenant actives au travail et le choix du soldat inconnu.

 
Cela mérite tout de même de savoir pourquoi nous étions tous les trois hier à profiter de la journée, sans école et sans travail.

jeudi 5 novembre 2015

Retour prononcé en terre de géographie et d'histoire

La frise chronologique est maintenant à l'ordre du jour à l'école. Une petite révision de la Préhistoire, de l'Antiquité et ils mettront le pied au Moyen-Age.


Le lutin a repris le puzzle du monde. Pour l'instant, il n'est pas rapide et pas organisé. Il fonctionne au hasard, avec le temps au cadre et pas encore aux pays dont nous connaissons le continent. Ce sera peu à peu son défi... estimer le continent et après faire par pays limitrophes.


Il a aussi refait l'Europe, avec autant de maladresse. De notre territoire actuel dépend l'Histoire qu'il apprendra à l'école, lien avec la géographie.


D'autant plus que nous avons triplé notre bibliothèque en la matière ces derniers temps. Lui expliquer que l'Histoire entrevue ici ne concerne que nous les Français, que nous sommes obligés, juste pour l'instant, de ne pas aborder l'histoire des hommes sur les autres continents, sauf si elle interfère avec la notre (comme la découverte des Amériques par Christophe COLOMB, marquant la fin du Moyen-Age).

Le petit d'homme a ainsi repris les deux premières périodes en lisant "L'Histoire de France en BD" de Sophie CREPON. Documentaire sommaire mais très accessible, par une bande dessinée de trois cinq pages et ensuite un documentaire bien fait et clair: il lit les bandes dessinées, de une à deux par période, et je lui lis la partie documentaire.

De quoi retrouver l'aspect de l'empire gallo-romain.

Automne


... couleurs, textures, jeux... Halloween est passé par là, juste de quoi se déguiser pour faire peur aux tous petits enfants...


... juste quelques cucurbitacées pour le plaisir du bricolage (parce qu'il n'y a que moi qui ai mangé la soupe!).