dimanche 30 septembre 2012

La bande des âges

Octobre arrive et avec quelques anniversaires, celui du lutin et le mien. C'était l'occasion de reprendre la notion des âges et des générations. Le loupiot a intégré les relations familiales, beaucoup grâce aux maisons familiales mais pour lui soit on est jeune (à peu près de son âge), soit on est vieux... je suis vieille... mais pas vraiment aussi vieille que ses grands-mères (ah tout de même!).

Alors il fallait remettre un peu de vérité là-dedans. L'exercice est issu du fabuleux livre "L'enfant et le temps" de Bernardette GUERITTE-HESS (dont je parle là)

Sur du papier quadrillé, affichez les dates depuis la date de naissance de l’aïeul le plus âgé jusqu'à 2015. A chaque ligne préparez les personnes repères (ici le lutin, la maman, le papa, les deux grands-mères et l'arrière grand-mère mais nous allons rajouter les oncles et tantes et les cousin/cousine).
L'enfant complète seul par des gommettes à chaque année, sauf l'année de naissance symbolisée par un rond (bah oui avant d'avoir un an, nous sommes tout de même né depuis 1 mois, 2, 3... 11 mois).

Ainsi l'enfant en recomptant les gommettes saura l'âge de la grand-mère à sa naissance, l'âge de son papa à la naissance de maman (hi, hi) etc... mon âge à sa naissance...


Transmission de sculpteurs

Depuis l'année dernière, elle passe le relais. Ma maman est artiste peintre sculpteur et nous la voyons poncer la mousse, agglomérer, reponcer, peindre, reponcer, réparer, repeindre etc...

Et le lutin a vite demandé une chute de mousse. Et bien-sûr avec de la suite dans les idées, il a suivi le parcours de sa première sculpture: une pomme!



Du découpage à la petite scie, au ponçage à gros grains jusqu'au papier de verre fin... et à la peinture en spray.

Cette année, pareil, une chute de mousse... ou plutôt deux.
Au début une idée commune,


un dessin de la grand-mère, copiée par le lutin (à droite), un gabarit préparé par la grand-mère,

une découpe faite par le lutin et ponçage...

douce, toute douce...

plus consolidage avec de la fibre et de la matière et ponçage final. Cette fois-ci nous sommes rentrés avant de faire la peinture.
Mais nous sommes rentrés avec deux sculptures: l'écureuil (ou Séraphine) et la tortue marine.


 ... en gris anthracite


Une géographie des vacances

... un peu, en vrac...

Détourer la carte de France, marquer les points des villes dans les trous présents... récupérer une autre carte plus régionale pour la seconde partie des vacances...




lundi 24 septembre 2012

Dessiner comme...

Cet été, j'avais aussi emmené dans les bagages des livres d'activités pour le lutin, de dessins. Il aime beaucoup dessiner, fait appel à tous les membres de la famille, prend modèle ou invente. Mais cette année, les dessins ont été encore plus nombreux.

J'étais partie sur l'idée d'un processus à suivre. Longtemps j'avais reculé cette démarche, préférant qu'il dessine de lui-même ou décalque.
Mais là il ne s'agit pas tant d'apprendre à dessiner que de dessiner "à la manière de" en suivant des illustrateurs au style bien particulier. Ces deux méthodes ont énormément donné de confiance (et de liberté par la suite) à notre petit dessinateur. Ce ne sont pas des approximations, pas besoin de gommer, le geste est unique: ces livres proposent directement le résultats au feutre ou au stylo. Au début, c'est frustrant pour les enfants exigeants puis cela leur donne plus de spontanéité.

Ed EMBERLEY propose une méthode extra pour les enfants dans "Dessiner tous les affreux c'est facile!" et dans "Dessine les plus beaux animaux". Il est vraiment à recommander les yeux fermés. Cet auteur/illustrateur a un style magnifique fait d’aplats de couleurs aux formes simples. Tout de suite, le ton, l'humour et les faciès sont installés.


Dans le livre, toutes les étapes sont explicitées avec des symboles: les mini formes à refaire, les traits et leur nombre, le coloriage intérieur etc... de gauche à droite l'animal ou l'affreux prend vie.


Et au fil des dessins le trait se fait plus précis, les proportions plus nettes.




Et vous vous prendrez au jeu.

Ces autres livres sont un peu plus complexes, accessibles aux lecteurs (ou aux non-lecteurs accompagnés). Là point d'aplats et de couleurs mais juste(ment) des contours.


Cette méthode pourrait être confondue avec d'autres, ce serait dommage. D'une part parce que l'illustratrice Sachiko UMOTO a un style simple mais en fait précis. D'autre part car la méthode est pleine de poésie... le geste est aussi un état d'esprit.


Pour dessiner le "chat nyanta", l'illustratrice nous entraine à chanter...
"J'ai fait des trous dans un petit pain aux haricots rouges... La confiture d'abricots s'échappe."
avec en dessous l'indication technique

"L'atelier de dessin, les personnages, tome1" et "L'atelier de dessin, les animaux, tome2" proposent aussi de copier un style et d'au fur et à mesure créer le sien.
Le livre est presque un coaching, intelligent et plein d'humour. Choisissez, variez, formez-vous doucement à la morphologie, aux expressions faciales, aux positions, aux tenues et détails amenant l'humour et les intentions de l'auteur.


Les variations sont nombreuses et les astuces nombreuses.

Rajout: Et puis le livre sur les personnages apporte une vision très ouverte du monde... les professions mais aussi les costumes du monde (kimono, chima-chogori, ao dai...) et... ce n'est pas pour le déplaire des personnages de légendes japonaises (la princesse Kaguya, Momotaro, Issun boushi, Urashima tarou, le tengu, l'ogre japonais).

mercredi 19 septembre 2012

Mélange de couleurs façon Montessori et daltonisme

Le code pour daltonien ColorAdd qui aide le lutin dans son parcours scolaire et coloré est une logique du mélange des couleurs primaires. Et même si des exercices de coloriages avec le code l'aide un peu, il s'avère qu'apprendre le code et la couleur associée, se faire une idée des nuances est encore une gageure.

Alors en plus des boites de couleurs Montessori, nous ressortons le matériel et (re)prenons la roue chromatique à la manière Montessori.
Des peintures à l'eau et au doigt avec le code dessus, l'éventail maison des couleurs et des alliances de symboles ColorAdd, les fiches de nomenclature du Jardin de Kiran avec ajout du code et les fiches de pratiques Montessori trouvées ici et surtout là chez Mamajen.

Les couleurs primaires et secondaires...
 et la vérification visuelle...
une des distinctions les plus dur: vert ou orange?


 et les couleurs secondaires et tertiaires:
- relier l'information du mélange en code:
jaune vert = jaune + jaune + jaune + bleu
jaune vert = jaune + vert (avec la fiche nomenclature couleur tertiaire explicité comme cela)


lundi 17 septembre 2012

La sérénité en bas, tout en bas, au fond de l'eau

Grande découverte que ce base-jumper, Guillaume NERY.
Impressionnant: étouffant et libérateur... superbe autant dans la descente que dans l'escalade...

Guillaume Nery base jumping at Dean's Blue Hole par guillaumenery


vendredi 14 septembre 2012

Afficher un chiffre sur le Suan Pan et perles Montessori

Je vous parlais là de nos premières manipulations du Suan pan, boulier chinois. Il s'utilise pour de nombreuses opérations mathématiques mais aussi pour des additions faciles qu'il va permettre d'intégrer en calcul mental.

Par exemple pour écrire un chiffre à base des unaires (les 5 boules du bas), égales chacune à 1, et des quinaires (les 2 du haut), égales chacune à 5, il faut souvent additionner le 5 et le 10.
Pour mettre en évidence ce principe et retrouver la base de la manipulation, nous y avons associer les barrettes de perles Montessori.

Les chiffres inférieurs ou égaux à 5 sont formés juste par une succession d'unaires. Le 5 propose lui deux "dispositions visuelles": 5 unaires ou un quinaire. Il est important de demander le chiffre en un minimum de boules.


Ainsi les quinaires vont devenir un réflexe. En utilisant les perles Montessori et en l'obligeant à se servir de la barrette de 5, la manipulation est une évidence, sans avoir besoin de compter (en plus des perles avec le marqueur).


Ainsi le 6 est fait avec la barrette de 6, puis la barrette de 5 + 1 (en perles) = 5 (un quinaire) + 1 (un unaire) etc...

Le lutin l'a fait avec une rapidité incroyable les chiffres en dessous de 10. Par contre les nombres de 10 à 15 lui demandait encore réflexion. L'utilisation des barrettes de perles Montessori a permis de confirmer une acquisition en cours: la barrette de 10 équivalent 2 barrettes de 5 remplaçable par 2 quinaires.


Nous avons ainsi compléter la présentation des Tables de Seguin 1, la barrette dorée (de 10) devenant au fur et à mesure des manipulations 2 barrettes bleues (de 5), les 2 quinaires ont été mis d'office.
Le chiffre est devenu une évidence de manipulation sur le suan pan: 2 barrettes bleues = 2 quinaires, le nombre de perles de la barrette rajoutée indiquant le nombre d'unaires.

mercredi 12 septembre 2012

Une première approche des Tables de Seguin 1 et jeux des points à relier

J'avais l'intention d'en préparer une toute belle, comme ici mais quelques activités de l'été ont précipité sa réalisation et sa présentation.

En fait, le lutin a été très attiré par les jeux de points à relier, en suivant ainsi point par point la suite numérique de 1 jusqu'à 40 quelques fois.
Il récite la suite des chiffres jusqu'à 30 sans trop d'hésitation mais il ne fait pas encore la relation entre le chiffre et le symbole au dessus de 10. Alors au lieu de suivre correctement la présentation Montessori de la première Table de Seguin explicitée là, j'ai proposé juste la manipulation sans y associer vraiment la leçon. Je n'ai pas utilisé non plus la même manière de poser les barrettes de perles...

J'avais préparé en vue de ces jeux "points à relier" un éventail d'aide:
à chaque pliure, l'unité

ou la dizaine...




L’éventail ouvert offrait la suite numérique de 0 à 9, puis une autre colonne de 10 à 19, puis de 20 à 29.

J'avais aussi préparé un mode opératoire très peu clair: au début ouvrir juste le volet 1, après le volet 2 + le volet 1, puis le volet 3 + le volet 1. Même si je n'étais pas du tout contente du résultat, a logique n'étant pas simple, le loupiot a utilisé pendant toutes les vacances cette aide avec énormément de plaisir et, très vite, d'autonomie.


Pour concrétiser visuellement, la Table de Seguin 1 est arrivée, encart de carton avec trou à la taille des chiffres d'une ardoise magnétique du commerce.

La table a été présentée seule comme une suite de chiffres, 10 et 1, 10 et 2, 10 et 3 etc... mais je n'ai pas indiqué l'addition, ni accentué "10 et un, onze". Alors comme automatisme il complétais sans vraiment comprendre.

Puis la seconde fois, nous avons intégré les perles Montessori. Après avoir bien repéré la barre dorée de 10, il rajoutais 1 perle de plus qu'au-dessus... au début il mettait la barre dorée de 10 + la barre rouge de 1 + la barre rouge de 1...


je lui expliqué que comme le support, la Table de Seguin, il fallait juste deux barres de perles... le reste est allé à une vitesse incroyable...


mardi 11 septembre 2012

Je vous propose un petit sondage sur la colonne de droite jusqu'à fin septembre: souhaitez-vous que je publie un billet brouillon sur la progression en mathématique selon la pédagogie Montessori?

J'y mets tous les liens sur le net en plus de ceux vers mes billets, je tente aussi de détailler les présentations selon le matériel spécifique en vous renvoyant sur des explications plus claires de "formateurs" amateurs ou experts, et des expériences blogesques.

Pour l'instant rien n'est complet, les codes html sont pour la plupart apparents, les liens pas encore bien présentés sous chaque élément et mes billets pas du tout mis en valeur.

Mais est-ce que cela peut servir à quelques uns d'avoir déjà une petite vue sur le sujet?

Qu'est-ce que le beau?

C'est assez souvent que nous nous arrêtons devant une vitrine de galeriste. Nous entrons aussi parfois dans les coulisses, les tableaux emballés, déballés, pas encore encadrés... les sculptures en préparation, en réparation...

Chaque membre de la famille a son idée sur ce qu'est l'art et chacun a une idée sur ce qui est beau (et plus insidieusement sur ce qui est "monstrueux"). J'ai moi aussi, dans une autre vie, étudié la question de la représentation monstrueuse dans l'iconographie (et dans la vie). Cet été, le sujet s'est invité à deux reprises.

La première, la moins choquante, fut la découverte des œuvres du sculpteur mexicain Javier MARIN présentes sur le remblai baulois.
En balade au bord de la plage, le lutin est revenu avec des idées très arrêtées: c'est épouvantable, ça fait peur, ce sont les guerriers de l'enfer, il y a une tête décapitée, c'est moche. J'étais un peu mal à l'aise et sceptique, un artiste n'est pas exposé sur le chemin d'une balade familiale s'il présente des oeuvres choquantes. Si?! Alors nous y sommes allés tous les deux.
Et je me suis rendue compte que le jeune spectateur avait été influencé... par sa grand-mère et son arrière grand-mère. Certaines oeuvres les perturbent; dans d'autres, elles y voient une torture, une souffrance que je ne ressens pas.
Alors nous avons regardé à nouveau et pour chaque statue, nous nous sommes posés plein de questions.

Les têtes décapitées tout d'abord. Même si ce genre de mort a été entrevue dans des fictions par le lutin, je le soupçonne d'avoir pioché dans le vocabulaire d'un adulte accompagnateur.
En regardant donc les deux têtes je n'ai pu que sourire.

Effectivement, les têtes étaient "détachées" du corps mais...
- Est-ce que tu dessines toujours tes monstres en entier, de la tête au pied? Qu'est-ce que tu préfères chez eux, les yeux, les muscles, les cornes, les ailes, les armes?

- Est-ce que les hommes ou les femmes semblent souffrir? Elle a la bouche ouverte, les yeux qui pleurent... et puis derrière sa tête il y a un trou. Ah oui, bon! Les larmes oui, la bouche semi-ouverte... mais le trou.
Nous sommes donc passés derrière... et nous avons regardé cette trouée... - Est-ce qu'elle a une forme particulière? Bah oui, elle suit le contour de la tête. Cette immense tête de femme rouge offrait en effet à l'arrière le mystère de sa fabrication... elle n'était que épaisseur mince, résultat en creux.
Et puis cette texture le mettait mal à l'aise, les coups de spatule, les lignes de coupe ou d'assemblage.
Pour ma part, j'ai adoré cet effet de cire rajoutée dans l'oeil, sur l'iris, le cil ou la larme.


Et puis il y avait les guerriers écorchés vifs à aller inspecter. Écorchés vifs? Je revoyais encore les bocaux de formol, les freaks en photo, "L'écorché" de FRAGONARD, les momies ou l'exposition polémique "A corps ouvert".
Mais là juste trois guerriers pas très farouches.
- Est-ce que tu as peur qu'ils t'attaquent? Est-ce qu'ils te regardent? Pointent la lance vers toi? Est-ce que les chevaux galopent?  Est-ce que les combattants sont prêts au combat? ... surtout en regardant celui-ci ou les autres avec la position des jambes.


- Est-ce que tu vois la peau, les os, les organes?


Alors que fallait-il y voir? Un choix du sujet sculpté, une oeuvre perturbante... bon, il y avait bien cette femme comme attachée: comme des cordes, des lignes qui coupent le corps et le visage.
Et puis est-ce que le beau est obligatoirement mignon? Est-ce que le beau se rapporte au sujet ou à la manière de le traiter? Est-ce que le beau est quelque chose attendue ou quelque chose qui intrigue?


Il y a tout de même une oeuvre plus perturbante comme les roues de la vie et de la mort. Elle est constitué de bouts de corps, de mains tendues, de torses musculeux sculptés au plus proche d'une tension, des têtes aux bouches ouvertes ou grimaçantes, de sexes isolés... oui, ces roues sont déstabilisantes et là, oui, j'ai dû admettre qu'il pouvait ne pas aimer, du tout, et même moi je ne les ai pas trouvées belles et pourtant « Pour les Olmecs, la roue n'est pas un moyen de transport, mais un symbole de vie et de mort qui se perpétuent et se succèdent sans fin, l'allégorie d'une vie sans fin. » (extrait de l'article consacré dans le "Ouest France" du 20/07/2012)

Et la seconde fois fut le feuilletage d'un livre sur le cirque dans le temps: ces artistes, les affiches, la communauté nomade, les spectacles. Je ne mets volontairement aucune image!
Je n'aime pas le cirque, c'est un fait. Je n'aime pas le domptage, où même si les conditions de vie des animaux sont "respectueuses", même si les cirques ont permis la sauvegarde de certaines espèces, je ne cautionne pas l'utilisation... (et pourtant j'aime assez le domptage au cinéma, allez comprendre...).
Je n'aime pas les clowns et pas forcément la magie.
Reste les prouesses des gymnastes qui m’extasient, le jonglage aussi... enfin plutôt nouveau cirque.
Malgré le fait que le lutin ne soit encore jamais allé au cirque conventionnel (j'ai dit qu'ils iraient entre hommes!) il est attiré... alors nous avons ouvert les pages... des affiches, des artistes, des animaux... et des peuples... et des freaks.

Le monstrueux dans la rencontre d'autres hommes aux coutumes inconnues, aux contrées encore peu explorées... la fascination pour l'ethnique dans ce qu'elle a de fétide! L'autre obligatoirement sauvage, moche, laid... les femmes girafes qui ne sont que des femmes Padongs de Birmanie ou de Thaîlandes, les Vénus Hottentotes, les hommes plateau qui ne sont que des indiens d'Amazonie Kayapos.
Le monstrueux dans la difformité humaine. Des affiches et des photos présentaient ces hommes, ces femmes et ces enfants, siamois, microcéphales etc... J'ai tenté de cacher les pages mais une est apparue et suivant la lecture que nous faisons régulièrement, "La mélodie des tuyaux" de Benjamin LACOMBE, nous nous sommes arrêtés, un peu pour expliquer les déformations des organes, les maladies, les handicaps, les infirmités. Et la manière dont certains humains les mettent en avant pour choquer, faire peur, provoquer l'horreur. Encore une fois, la différence comme choc.
Je n'ai pas été très loin sur le sujet, plus tard, bien plus tard... nous reparlons d'ethnologie, d'anthropologie, de colonisation, de prétendue supériorité des peuples, de handicap, de maladies, de rapport à l'autre, de respect, nous verrons peut-être aussi "Freaks, la monstrueuse parade" ou La vénus noire", tout au moins "Elephant man"...

... et je me lirais bien "Zoos humains, au temps des exhibitions humaines".

Mais le beau humain dans tout cela? Est-ce une personne conforme? Identique à soi? aux normes actuelles de la beauté? Et qu'en est-il des vénus préhistoriques (Lespugue, Brassempouy, etc...)?