Si vous avez du talent, vous pouvez bouger tout le corps...
*source instagram: Lory Carpano
comme Lory Carpano, Brooke Raboutou ou Andri Ragettli
ou danser ensemble, comme le groupe Emka
ou juste bouger les pieds d'envie
"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
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lundi 30 mars 2020
lundi 27 avril 2015
Se faire les muscles
Y a pas à dire: en ce moment, le lutin se fait un programme intensif de sport. Il veut à tous prix avoir des muscles. Allez savoir pourquoi!
***
Alors oui un stage de judo mais aussi des séances de pompes, de punching-ball, de tractions, de brachiation...
*brachiation des gibbons.
A force d'en parler, et de me fatiguer (bah oui parce que pour moi ce sont plutôt les jambes qui fonctionnent), nous nous sommes intéressés à eux de manière plus détaillée.
Nous avons repris "Le corps humain" d'Usborne, avec ses autocollants, notre petit modèle de corps humain puzzle 4D buki dont je parlais là et son livret et une belle figurine bodybuildée de chevalier animal anthropomorphé.
Retrouver les muscles, formes striées en longueur, les nommer. Comprendre comment ils tiennent aux os (grâce aux tendons), comment ils se contractent alternativement car il fonctionnent en duo.
Se focaliser sur les muscles des bras et les abdominaux, bah oui, il ne pense qu'à ça! Les muscles du bras: les fléchisseurs, biceps, pour plier le bras; les extenseurs, triceps, pour le déplier.
S'émouvoir du couturier, muscle le plus long du corps et qui doit bien fonctionner chez moi. Bon oui j'avoue la flexion de mes jambes est loin d'être totale, juste une marche rapide et sur un dénivelé inexistant (mais cela va changer!).
mardi 24 mars 2015
Georges le petit curieux, exemple de méditation?
"Dans toute la littérature, aucun personnage n'a un plus grand cœur que Georges le petit curieux, le personnage principal d'une série d'histoires écrites par Hans Augusto Rey. Georges est un chimpanzé ramené d'Afrique par l'Homme au chapeau jaune. Plein de bonnes intentions mais mettant constamment à l'épreuve les limites de son maître, Georges séduit parents et enfants depuis plus de soixante ans, et c'est un bon modèle pour aider les enfants à comprendre la façon ouverte et curieuse dont nous contrôlons le vécu quand nous pratiquons la pleine conscience, ainsi que l’importance de ne pas toujours réagir à ce que nous observons, du moins pas immédiatement.
La curiosité fait de Georges un éternel enthousiaste, réceptif à toutes les expériences. Il ne réfléchit pas avant d'explorer, il ne juge ni les autres ni lui-même, et chaque expérience est une nouveauté. Il prend la vie pour argent comptant et accueille toutes les perceptions brutes. [...] Georges a beau essayer d'éviter les ennuis, sa curiosité l'entraine invariablement dans des situations embarrassantes. Il maîtrise la faculté de vivre tout ce qui arrive avec curiosité et bon cœur, mais il n'a pas encore appris à contrôler des réactions."
(extrait de "Un cœur tranquille et sage" de Susan KAISER GREENLAND, les Arènes)- Respire petit Georges!
***
Bon il serait temps de s'y mettre... mais je tente de vous faire un petit récapitulatif des livres sur la méditation pour les enfants très bientôt. Qu'elle dit la bouche pleine en finissant son sfouf et un de ses Tai Ping Hou Kui dans sa théière Black noiraude "presque" complète.
Merci *ù$%^"{&****}ù$ le chat!!!
lundi 15 septembre 2014
Le poteau méditatif: la respiration
La rentrée m'est boudeuse et bourrue. Le moral est pourtant bof, chez moi et pourtant bof, des moments de partage (et puis là, pas bof tout de même).
Un je ne sais quoi d'insatisfaction permanente, un pointe de frustration. Je sais maintenant ce qui m'a manqué. Les zones de confort intellectuel que m'offre la méditation. Mais avant, je passe encore par l'intellect... pfiou encore une fois. Oui mais c'est pour la bonne cause: le troisième livre sur la méditation avec les enfants qui arrive dans notre bibliothèque.
Après "Calme et attentif comme une grenouille" d'Eline SNEL dont je vous parlais un peu là, "Tout est là, juste là" de Jeanne SIAUD-FACCHIN dont je n'ai pas encore parlé mais qui est le plus complet des trois à bien d'un titre, voici le petit dernier "Un cœur tranquille et sage, La méditation, un art de vivre pour les enfants" de Susan KAISER GREENLAND.
Prendre le temps du respiration, une pause.
Reprendre goût aux petits riens...
une patine sur une théière,
un chardon carder.
Une respiration encore, reprendre la méditation par elle:
"On peut comparer l'esprit non entrainé à un éléphant sauvage qui chasse à travers la forêt et détruit tout sur son passage. Un éléphant sauvage possède un énorme potentiel pour faire le bien, mais le défi consiste à le discipliner. L'image classique, quand il s'agit de discipliner un éléphant, est de l'attacher à un poteau. Au début, l'éléphant tire et tente de se libérer, mais la corde le retient. Finalement, il comprend que l'effort est vain et il attend patiemment. Lorsqu'il découvre la pleine conscience de la respiration, l'esprit non entrainé vagabonde d'une pensée à l'autre, d'un récit à l'autre, tout comme l'éléphant sauvage tente de s'éloigner du poteau. Dans la pratique de la conscience de la respiration, le poteau est l'acte physique de respirer et la corde est la pleine conscience, qui ramène doucement notre attention à la respiration. Comme un éléphant attaché à un poteau, notre esprit et notre corps s'installent paisiblement quand nous pratiquons la respiration consciente, si nous sommes patients et si nous accordons le temps et l'esprit nécessaires à ce calme."
(extrait de "Un cœur tranquille et sage, La méditation, un art de vivre pour les enfants" de Susan KAISER GREENLAND)
samedi 16 août 2014
Le drapeau était vert mais... (Où est le danger?)
Il y a quelques jours, le lutin se noyait. Après une énorme frayeur, il était de retour sur le sable, en vie et même debout. J'en ai tremblé pendant longtemps.
Le chenapan sait nager. Mais il n'est jamais seul dans l'eau, jamais. Nous sommes à 3 ou 4 mètres de lui avec une mer calme. Pour avoir le droit d'être aussi loin, il a dû aussi être attentif à des recommandations. Il n'y a pas que la nage qui compte ou le fait de ne pas couler.
La couleur du drapeau est importante. Vert au dessus des sauveteurs, c'est bon signe.
Et puis dans l'eau: ne pas avoir peur de mettre la tête sous l'eau, ne pas avoir peur de boire la tasse, plonger dessous, faire l'étoile de mer (ou la planche) et... très important considérer qu'avoir pied c'est avoir de l'eau arrivant juste sous les aisselles.
Et puis il y a eu ce jour de belles grosses vagues. Drapeau vert! Mon grand-père m'a appris à ne pas en avoir peur et même à jouer avec les éléments. Je ne suis pas une surfeuse mais une plongeuse de vagues. Et si le petit d'homme veut rentrer dans l'eau avec ces vagues, là aussi des recommandations sont de rigueur mais aussi tout un apprentissage. Une attention et un rythme, nous sommes en perpétuel mouvement pour être en sécurité.
Il faut savoir repérer la force des vagues à leur hauteur et ce qu'il est possible de faire selon qu'elle soit en montée, qu'elle porte juste une petite collerette d'écume ou qu'elle soit déjà blanche.
- en cas de montée, sauter par-dessus ou se laisser aller
- en cas d'une toute blanche, c'est fini elle est déjà en rouleau: soit elle n'est pas trop forte et elle peut être surfée sans planche, soit trop forte, un seul moyen s'ancrer les pieds stables et bien écartés et attendre qu'elle passe.
- en cas de collerette blanche, c'est le moment de plonger. Rentrer bien la tête, menton contre cou, et plongeon bien au centre du mur formé par la vague. La force de la vague va nous remettre debout et nous pousser la tête (attention au coup du lapin si la tête n'est pas rentrée dans le cou!). Soit un plongeon et une remise sur pied immédiate à l'air libre, prêt pour la vague suivante.
S'il n'écoute pas, fait l'excité, il sort immédiatement. Le danger est là. L'adrénaline de ces sensations fortes (avec mon grand-père, nous y allions aux grandes marées et avec énormément de vent, drapeau orange) doit être accompagnée de beaucoup de vigilance.
Et puis cette fois-ci, j'étais sur la plage, lui accompagné dans l'eau. Mais... Beaucoup plus de peur que de mal! Il était bloqué entre deux arrivées de vagues, les unes l'entrainant vers les autres, de moins en moins pied et puis plus du tout, vers le large.
J'avais oublier deux points importants:
- avoir pied en cas de vagues, c'est de l'eau juste au dessus du nombril
- seule la première vague doit être considérée, plongée ou évitée. A chacune, nous reprenons la position de vigilance et nous attendons la seconde en revenant à de l'eau au nombril.
J'ai plongé dans l'eau, l'ai rattrapé en même temps que l'accompagnant. Dans les bras, ouf! Nous lui avons demandé comment il allait: - Je n'ai pas eu peur, je savais que vous alliez venir me chercher!
J'ai presque failli en pleurer ou en rire: quelle marque de confiance!!
Comme quoi: ne pas se fier à ses pieds palmés!
Le danger est dans la non vigilance, le non respect des consignes.
Le loupiot continue de faire des actes "dangereux", c'est un apprentissage. Avec sa grand-mère, il a appris à scier cet été.
Il faut alors du bon matériel, une technique, de la patience.
D'abord mesurer, marquer.
Puis se mettre en position, stabiliser le bout de bois et mettre son autre main en sécurité (ici sous celle de sa grand-mère). Et faire le mouvement en rythmes lents, encore et encore.
vendredi 15 août 2014
Attrape moi si tu peux!
Ils ont beau être volants, sautants, agiles... ils ne sont pas à l'abri.
A chaque occasion, le petit d'homme nous ramène un spécimen... docile ou non.
Bah oui, se faire mordre par une libellule...
Et puis celle d'après est une demoiselle! La libellule se pose les ailes à plat, comme deux huits; la demoiselle les referme comme un livre. Les demoiselles lisent, vous ne saviez pas?! A moins qu'elle soit une leste (entre les deux), bah encore plein de choses à apprendre.
(Et je vous passe les photos avec araignées et mouches)
vendredi 8 août 2014
Dernier jour...
Une voile fluo, du vent, du soleil, de la pluie, des vagues, des sensations fortes et un large sourire après chaque sortie.
Aujourd'hui pas de pique-nique sur l'île d'en face, orage oblige, mais dans le vestiaire. La petitesse du lieu et l'humidité extérieure ou des combis n'ont pas diminuer sa joie!
mardi 22 avril 2014
Des débuts méditatifs
Ce n'est pas tant pour répondre à une démarche spirituelle (ou religieuse) que je me suis mise à la méditation. J'y cherchais un moyen de mettre un terme à la "fabrique à pensées" et une manière pour être moins phagocytée par ses émotions.
C'est peut-être le seul chemin sur lequel je voudrais que le lutin me suive. Tellement impétueuse quelque fois, si longtemps en réaction aux émotions très fortes d'un passé, je souhaite qu'il découvre cette hygiène émotionnelle dès le début, avant que les colères et les frustrations ne lui indiquent une attitude biaisée de survie émotionnelle. Nous avions déjà vu la grammaire émotionnelle: il connait en gros les émotions et sait les exprimer mais nous n'avions pas été très loin dans le dialogue et le respect des besoins selon la Communication Non Violente par exemple.
J'étais impatiente de maîtriser le flux des pensées. Je souhaitais pouvoir même l'arrêter quelques instants. Tout cela est une utopie bien-sûr, les pensées sont naturelles, me restait seulement à les laisser filer.
J'ai lu sur le sujet, des témoignages ou même des pratiques, et pourtant je restais incapable de tenir assise pendant même 5 minutes sans être assiégée d'émotions, j'étais même angoissée. J'en rêvais sans pratiquer réellement. Je n'arrivais pas à être attentive à toutes les méditations présentées (par écrit ou même à l'oral sur les CD, j'aurais peut-être trouvé une solution avec un maître de méditation et en groupe mais...).
Pendant longtemps ce fut juste une attention à la respiration... en comptant. Je comptais juste les inspirations jusqu'à 50, puis juste les expirations jusqu'à 50. Au début je tenais jusqu'à 20 et encore, je voulais être encore plus consciente du flux de pensées, soit dès que j'oubliais à quel numéro j'étais, je reprenais le comptage du début. A force, j'arrive maintenant à tenir ce temps de méditation et à faire revenir mon attention à la respiration sans perdre le fil du comptage. Mais ce n'étais pas suffisant.
C'est en pratiquant sporadiquement des méditations autour de la nourriture que je me suis sentie plus réactive aux recommandations orales. Je suis passée à une autre étape. J'écoute maintenant les méditations guidées par Christophe ANDRE dans "Méditer jour après jour", soit les 5 de base de 15 minutes chacune au grand maximum: suivre sa respiration, prendre conscience de son corps, accueillir les sons, se détacher de ses pensées et s'ouvrir à l'expérience de l'instant présent.
C'est en intégrant le crapouillot que je peux dire que je pratique maintenant régulièrement, soit 3 à 4 fois par semaine et ce pendant 20 à 30 minutes. Des méditations guidées par les CD et même par celui prévu pour les enfants.
"Calme et attentif comme une grenouille" d'Eline SNEL est un merveilleux livre à exploiter au maximum. Je ne peux pas dire qu'il soit extraordinaire à la lecture, entre témoignages et explications quelques fois allant de soi. Mais les pratiques sont simples d'apparence et pourtant très efficaces. Les étapes, respiration, attention, sensations corporelles, émotions, ruminations, attitude positive et confiance (en soi mais pas que), apportent des chemins de réflexion mais aussi de ressentis réels. Les méditations guidées par Sara GIRAUDEAU (CD inclus) sont une très bonne base pour le début. A cela, nous pouvons rajouter pas à pas quelques "trucs pour la maison".
Nous pratiquons ainsi, à deux, 2 à 3 fois par semaine, une à deux méditations à chaque fois. Nous démarrons juste, alors ce sont pour l'instant les méditations de base pour tous les enfants ou à partir de 5 ans. J'avais, en effet, commencé avec le loupiot dès l'achat du livre l'année dernière mais le chenapan ne tenait pas en place, se tortillait et était fort incommodé à l’exercice. J'avais patienté en proposant juste des relaxations animales de "Comptines de relaxation" de Gilles DIEDERICHS, illustré par Nathalie CHOUX et interprété par Noémie BROSSET, Philippe WERCKER et Olivia HURTEBIZE.
Et je me prends à mettre le CD de la grenouille en entier quand je suis toute seule. Pas de méditation silencieuse encore mais tout de même un lâcher prise des pensées.
*source avec une explication
Mais voilà, méditer demande du temps. Nous pouvons prendre du temps au temps mais il en faut un de qualité: pas fatigué, sans distraction extérieure (celles intérieures sont suffisantes).
Alors quand je n'ai pas de moyen de m'isoler, je comble tout de même ce besoin de pause par une respiration particulière, la cohérence cardiaque.
En gros, le coeur bat à un rythme conforme à nos émotions, du stress et il accélère, de la sérénité et il ralentit. Une méthode de contrôle de la respiration permet l'effet Vaschillo (soit un entrainement du circuit émotionnelle du coeur, du cerveau, des centre nerveux, sympathique et parasympathique). Pour avoir plus d'informations, n'hésitez pas à lire ici.
Cela permet en 5 minutes de retrouver un équilibre avec un effet sur plusieurs heures. La pratique sur plusieurs semaines, à raison de 3 fois par jour sur quelques semaines, nous transmettrait le réflexe d'une harmonie cérébrale et émotionnelle.
J'ai modifié l'exercice de cohérence cardiaque pour le lutin, le rythme respiratoire n'est pas le même avant la puberté et, l'enfant étant facilement plus dissipé, l'exercice est plus difficile.
Dans un premier temps, au lieu de 6 cycles de respiration (inspiration/expiration) par minute, je lui en ai proposé beaucoup plus. Avec un temps de 3 minutes, je comptais :"Inspire ...1, ...2, ....3, ....4; retiens ta respiration, puis expire ...1, ...2, ...3, ...4; bloques ta respiration, puis inspire..." Cela permettait de proposer environ 10 cycles de respirations par minute.
Puis nous sommes passés à 7 cycles respiratoires par minute et ce pendant 3 minutes seulement. Nous pouvons ainsi profité d'un guide visuel et pratiquer ensemble. Voici par exemple l'application que j'utilise, RespiRelax, et qui permet de régler de 4 à 7 cycles respiratoires pour 3 à 9 minutes.
Pour vous exercer, voici un guide visuel plus facile à suivre par sa courbe sinusoïdale.
Guide Respiratoire Visuel from Dr David O'HARE on Vimeo.
samedi 15 décembre 2012
Séances d'origami
Le chenapan a vraiment demandé depuis cet été de très nombreuses séances d'origami.
où il faut préparer selon telle base... oh cet escargot, quelle excitation!
mais au fur et à mesure les gestes se précisent.
Les séances sont revenues avec les décorations de Noël...
il nous fallait bien faire au moins une étoile, tuto en suivant le lien.
Plusieurs entouraient la préparation de son anniversaire avec son dragon en kirigami... Bien-sûr au début, il a voulu faire les modèles les plus compliqués...
où il faut préparer selon telle base... oh cet escargot, quelle excitation!
mais au fur et à mesure les gestes se précisent.
Les séances sont revenues avec les décorations de Noël...
il nous fallait bien faire au moins une étoile, tuto en suivant le lien.
mercredi 28 novembre 2012
La géographie festive... la fête des lumières hindoue, Diwali
Avec la luminosité des jours qui devient plus courte et l'attente du loupiot pour les fêtes de fin d'année, nous avons décidé d'en profiter... en fêtant encore et encore.
De nombreuses fêtes de fin d'année se profilent. Parmi elles, Diwali (aussi orthographiée Divali, Divapali ou Deepawali), la fête des lumières en Inde, a eu lieu début novembre pendant 5 jours.
*source d'un chemin de diva ramenant, dans la mythologie, Rama et Sita vers Ayodhyâ
***
Nous avons repris la mappemonde,
colorié l'Inde dans le continent asiatique et contouré l'Inde seule.
Le triangle, avec des petits bouts en plus, apparait pointant l'Océan indien. Nous avons aussi noté d'une autre couleur le Sri Lanka. Ce n'est pas le même pays mais pour la fête de Diwali il a une importance (voir plus loin).
***
Nous avons aussi lu quelques livres pour nous resituer:
D'une part la double page concernant l'Inde de "Mon premier Larousse du Monde". Cela a permis en très peu de texte de proposer des focus rapides: le climat très chaud et la mousson, les vaches sacrées, la jungle, la mythologie... et le thé de Darjeeling... manque de peau ce n'est pas celui que je bois ;)) pas moyen de le goûter.
D'autre part, "Radhika, la petite hindoue" de Chrystel PROUPUECH et illustré par Sabrinah, pour l'ambiance comme si nous y étions, en suivant là une enfant. Je vous en parlais ici.
Ces derniers temps nous avions lu "Histoires comme ça" de Rudyard
KIPLING. Je vous en parlais là. Un hasard bienvenu car en plus de nos moments de lecture adorés, cela nous a permis
de resituer les animaux vivant en Inde.
***
Diwali est la fête des lumières hindoue et dure 5 jours. Nous n'avons pas pris en compte toute la signification de la fête: chaque jour, un puja (ou culte) d'une divinité est proposé.
Nous avons juste considéré la légende principale, celle du Roi Rama revenant avec sa femme Sita chez lui. Cette épopée est traduite dans le Ramayana. Parce que le lutin est encore un petit garçon, nous avons plongé dans une version simplifiée mais non moins fabuleuse, celle de Sanjay PATEL, "Ramayana, La divine ruse" dont je vous parle là. Nous avons ainsi découvert quelques principaux dieux et démons et quelques guerriers célèbres.
Pour faire simpliste: Ravana, un démon destructeur à 10 têtes et 20 bras, prend le pouvoir et tyrannise les dieux, il ne peut pas être tué par un dieu ou un démon. Vishnu, Dieu protecteur, va ruser pour tenter de le tuer. Il prend forme humaine sous l'avatar de Rama, un prince à la peau bleue. Son devoir est de protéger son peuple et les dieux. Il rencontrera ainsi une princesse, Sita, elle-même avatar de Lakshmi, Déesse de la richesse inhérente. La beauté de la princesse poussera le démon Ravana à la kidnapper. Rama tentera de la récupérer, aidé principalement par un de ses frères et Hanumam le singe blanc.
Ainsi ils se dirigeront vers Lanka, le pays de Ravana, fabriqueront un pont pour traverser l'océan (entre l'Inde et le Sri Lanka), tueront Ravana et reviendront victorieux à Ayodhya pour prendre le trône qui les attend.
Diwali fête la victoire de la lumière sur l'obscurité, le retour du roi et de la reine vers leur palais... tout le long du chemin, des lampes sont allumées, ce sont les diva (ou diya, dip).
*source Ravana
Les hindous fêtent Vishnu (avatar Rama) et Lakshmi (avatar Sita).
C'est aussi l'occasion de nettoyer les maisons, de décorer les murs et les sols de dessins à la craie où les rangoli colorés foisonnent.
Les festivités s'accompagnent de feux d'artifice et aussi de douceurs.
*source Vishnu et son avatar Rama, Sanjay PATEL "Ramayana, la divine ruse"
***
Puis nous avons fait quelques manipulations:
- un peu de gommettes en maquillant un éléphant pour la fête de Ganesh (pourtant pas celle qui nous occupe actuellement). La double page de ce "Tour du monde de Mouk à vélo et en gommettes" de Marc BOUTAVANT offre de toute façon de multiples détails fabuleux (la vache sacrée, le lassi, la mangue mais aussi ces petits singes stylisés).
Hanuman, le singe blanc, héros du Ramyana avec Rama, a le visage de ces petits singes à face noire, sacrés en Inde, les entelles ou langur. Sur le peuple des singes je vous propose aussi ce voyage in situ en photos là, avec une mise en situation Kipling et le royaume des singes Bandar log
*source entelle d'Hanuman
- des rangoli (terme hindi) à 6 points (déjà assez compliqués pour le lutin qui en aurait pourtant fait toute l'après-midi), nous avons pris modèle sur les kolam (terme tamoul) du livre de Chrystel PROUPUECH dont je vous parlais plus haut.
Je vous invite d'ailleurs à suivre ce billet sur les différences entre mandala, rangoli et kolam et à découvrir ce rituel quotidien des femmes.
Ici vous trouverez des coloriages de rangoli, là des modèles bien plus complexes à dessiner à multiple points et ici le coloriage de rangoli dessiné par Sanjay PATEL, auteur et illustrateur du Ramayana que nous avons lu.
- nous avons allumé une bougie et fait une méditation comme une partie de l'éducation princière de Rama... et en pensée aux hindous. Pas encore une dhyâna (méditation hindoue), juste une attention de grenouille issu du CD accompagnant le livre "Calme et attentif comme une grenouille" d'Eline SNEL dot je vous parlerais sous peu. Vous pouvez lire ici sur le concept d'attention si important.
***
Pour aller plus loin:
- avec des plus grands, la lecture de Ashok Kumar Banker, "Le Prince de Ayodhia"
- là vous verrez des photos du Sri Lanka et le mystère des pierres qui flottent si elles ont le nom de Rama inscrite dessus (détail du Ramayana)...
- lors d'autres festivités, une marionnette géante du démon Ravana est construite puis brulée, voir ici la fête de Dussehra liée avec celle de Diwali
- d'autres ressources d'activités avec les enfants autour de Diwali: ici des arts plastiques, là d'autres activités plus papier,là de magnifiques images associées, là une atmosphère en famille et de l'intérieur, là une recette de lampe hindoue, diva, en pâte à sel, là une ou deux recettes de cuisine et enfin là des dessins sur toute l'histoire de Rama et du Diwali.
- des méthodes de yoga et de dhyana pour enfants, ici en globalité et là plus précisément
samedi 31 mars 2012
La gymnastique du cerveau pour les enfants
C'est vrai que j'ai tout de même tendance à m'arrêter sur chaque possibilité de modulation de notre vie par des moyens simples, naturels et si possibles en auto-formation. Je ne dis pas là que je suis contre avoir recours aux experts mais j'aime bien me faire une idée des possibilités avant. Je ne dis pas non plus que je crois aux miracles de tout guérir ou de tout améliorer.
Mais voilà, depuis que je lis sur la neurologie, je dois bien avouer que je suis épatée par les possibilités du cerveau. En partant du principe de plasticité, je suis preneuse de toutes pratiques mettant en avant les capacités du cerveau. Je trouve qu'il y a tout de même beaucoup de marketing dessous mais il y a à prendre et à laisser partout. Je ne vous parle pas là du "professeur Kawashima" et de sa "méthode d’entrainement cérébral" qui reste plutôt une série de tests déguisés sous des aspects scientifiques, voir ici pour un début de critique et ici l'étude dont le billet parle.
Ce qui m'intéresse reste une certaine partie de la kinésiologie éducative (édukinésiologie), les mouvements physiques qui monopolisent les deux hémisphères du cerveau. Ce Brain Gym inventé par Paul et Gail DENNISON utilise 26 exercices pour adultes et enfants:
- les mouvements de la ligne médianes
- les exercices énergétiques
- les attitudes positives
- les activités d'allongement
De mon côté ce sont vraiment les exercices sur la stimulation des deux hémisphères du cerveau qui me plaisent.
Par exemple pour aider la concentration des enfants dans leurs apprentissages: le huit couché ou la marche croisée.
Mais voilà, depuis que je lis sur la neurologie, je dois bien avouer que je suis épatée par les possibilités du cerveau. En partant du principe de plasticité, je suis preneuse de toutes pratiques mettant en avant les capacités du cerveau. Je trouve qu'il y a tout de même beaucoup de marketing dessous mais il y a à prendre et à laisser partout. Je ne vous parle pas là du "professeur Kawashima" et de sa "méthode d’entrainement cérébral" qui reste plutôt une série de tests déguisés sous des aspects scientifiques, voir ici pour un début de critique et ici l'étude dont le billet parle.
Ce qui m'intéresse reste une certaine partie de la kinésiologie éducative (édukinésiologie), les mouvements physiques qui monopolisent les deux hémisphères du cerveau. Ce Brain Gym inventé par Paul et Gail DENNISON utilise 26 exercices pour adultes et enfants:
- les mouvements de la ligne médianes
- les exercices énergétiques
- les attitudes positives
- les activités d'allongement
De mon côté ce sont vraiment les exercices sur la stimulation des deux hémisphères du cerveau qui me plaisent.
Par exemple pour aider la concentration des enfants dans leurs apprentissages: le huit couché ou la marche croisée.


Pour l'instant je n'ai que quelques exercices à ma connaissance mais pour vous renseigner je vous invite à suivre ce lien et celui-ci sur la kinésiologie éducative, voici un résumé du livre des auteurs, "Le mouvement, clé de l'apprentissage, Brain Gym" de Paul et Gail DENNISON.
Je ne suis par contre pas convaincue par tous les mouvements et apparemment je ne suis pas la seule. J'avais, en fait, été très intéressée par l'entrainement cérébral d'un joueur d'échec aux prédispositions mathématiques importantes. Pas moyen de retrouver son nom mais je me rappelle qu'il expliquait faire le huit avec ses yeux pour relier ses hémisphères cérébraux et il pratiquait chaque jour des mouvements de doigt simultanés, presque un exercice pour les magiciens (et les musiciens).

Soit de la main gauche: toucher le pouce et l'auriculaire (4), le pouce et l'annulaire (3), le pouce et le majeur (2), le pouce et l'index (1)... et revenir le pouce et 2, le pouce et 3, le pouce et 4
De la main droite et simultanément: le pouce et 1, le pouce et 2, le pouce et 3, le pouce et 4... et revenir le pouce et 3, le pouce et 2, le pouce et 1.
De la main droite et simultanément: le pouce et 1, le pouce et 2, le pouce et 3, le pouce et 4... et revenir le pouce et 3, le pouce et 2, le pouce et 1.
Et je repense à cet enseignant de cirque qui me parlait du bienfait du jonglage sur la connexion des hémisphères, apparemment c'est prouvé. Et voilà de quoi préparer les bases avec une balle, deux puis trois, suivre la source de l'image

mardi 13 décembre 2011
"Avoir plus confiance dans mes intuitions, ma force, quoi que j’aie à offrir"
... il y a des fois où la radio me prend de court. Certains mots m'arrêtent dans ma chorégraphie matinale... entre le petit-déjeuner, les paires de chaussettes mises une à une, les vêtements du petit loup, le hérisson porte pyjama... il y a une attention, une tension.
C'était pour Fabrice CHAMPION, trapéziste, mort à 39 ans.
La rubrique nécrologique n'est pas une de mes favories mais là, elle parlait d'un homme formidable.
Un jeune homme parti à 16 ans dans une troupe de cirque, montant la sienne plus tard, "Les Arts sauts". Alors oui déjà, ce vol en apesanteur, porté, avec attaches, me parle. Oui j'aime cette sensation entre la terre et le ciel... ce défi de la pesanteur. Je le disais là: trapèze, venant du sol comme la capoeira, les yamakasi entre deux murs ou en tissus aériens. Encore plus quand leurs défis ont apporté encore à la discipline... leur volonté était de voltiger au-dessus des rivières (gorges du verdon) au final au dessus des spectateurs en transat. Rien que les photos me font rêver (les vidéos aussi).
La rubrique nécrologique n'est pas une de mes favories mais là, elle parlait d'un homme formidable.
Un jeune homme parti à 16 ans dans une troupe de cirque, montant la sienne plus tard, "Les Arts sauts". Alors oui déjà, ce vol en apesanteur, porté, avec attaches, me parle. Oui j'aime cette sensation entre la terre et le ciel... ce défi de la pesanteur. Je le disais là: trapèze, venant du sol comme la capoeira, les yamakasi entre deux murs ou en tissus aériens. Encore plus quand leurs défis ont apporté encore à la discipline... leur volonté était de voltiger au-dessus des rivières (gorges du verdon) au final au dessus des spectateurs en transat. Rien que les photos me font rêver (les vidéos aussi).

Et puis son histoire, cet accident le rendant tétraplégique. Une fin de carrière, une chape de plomb le gardant au sol et piégé dans son corps. Alors oui cela aurait pu s'arrêter là.
Mais encore mieux, l'homme se veut mobile, se souhaite presque même pantin aux mains des autres, au sol ou même en voltige. Il créée la "tétradanse" et préparait un spectacle: une danse au sol, une danse avec le corps amoindri mais, encore là, le mouvement...
Mais encore mieux, l'homme se veut mobile, se souhaite presque même pantin aux mains des autres, au sol ou même en voltige. Il créée la "tétradanse" et préparait un spectacle: une danse au sol, une danse avec le corps amoindri mais, encore là, le mouvement...

" Ce dont je souffre , c'est pas vraiment de mon handicap, mais plutôt de la difficulté à être moi même, à faire quelque chose de ma vie. Comme tout le monde.
[...]
Aujourd'hui est un bon jour pour mourir.
J'ai conscience que chaque respiration est un sursis sur la mort.
J'accomplis chaque geste comme s'il était le dernier.
[...]
Puissé-je être libre de l'orgueil. Pas de blâmes, pas de récompense, toute faute est une chimère. Dans la confiance non née de manifester le cheval de vent, je lâche prise de contrôler mon image et je m'envole tel quel, sans but, tel un danseur préhistorique, pure expression de la joie sans cause, libre de l'espoir et de la peur. Entier par essence, comme un rayon de lumière, je traverse l'espace, rejetant sans effort la honte et la gloire.
[...]
Avec mon cœur, authentique de tristesse où joie et chagrin se fondent en un nectar sublime, je vole, j'envahis l'espace. L'espace m'envahit." (extrait de l'article de Yves JAEGLE, Le Parisien, 30/04/2010, repris de ce blog où l'intégralité de l'article vous attend... les propos de Mr CHAMPION sont saisissants!)
Voilà, c'est cette force de vie qui me plait, qui lui survie assez pour me voir y réfléchir encore et encore. Ne se trouver diminuer que dans la volonté d'être quelqu'un, le titre est tiré de cet article fort intéressant, de Rosita BOISSEAU, Le Monde, 13/12/2011, aussi repris dans ce billet-ci.
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Aujourd'hui est un bon jour pour mourir.
J'ai conscience que chaque respiration est un sursis sur la mort.
J'accomplis chaque geste comme s'il était le dernier.
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Puissé-je être libre de l'orgueil. Pas de blâmes, pas de récompense, toute faute est une chimère. Dans la confiance non née de manifester le cheval de vent, je lâche prise de contrôler mon image et je m'envole tel quel, sans but, tel un danseur préhistorique, pure expression de la joie sans cause, libre de l'espoir et de la peur. Entier par essence, comme un rayon de lumière, je traverse l'espace, rejetant sans effort la honte et la gloire.
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Avec mon cœur, authentique de tristesse où joie et chagrin se fondent en un nectar sublime, je vole, j'envahis l'espace. L'espace m'envahit." (extrait de l'article de Yves JAEGLE, Le Parisien, 30/04/2010, repris de ce blog où l'intégralité de l'article vous attend... les propos de Mr CHAMPION sont saisissants!)
Voilà, c'est cette force de vie qui me plait, qui lui survie assez pour me voir y réfléchir encore et encore. Ne se trouver diminuer que dans la volonté d'être quelqu'un, le titre est tiré de cet article fort intéressant, de Rosita BOISSEAU, Le Monde, 13/12/2011, aussi repris dans ce billet-ci.

Alors oui, je dois dire que je ne suis pas étonné que cet homme fut bouddhiste... Une sacrée leçon de vie en tous cas. Je vous laisse connaître la fin de sa vie en suivant les liens vers l'article du Monde.
et un interview de l'autre co-fondateur avec cette philosophie de vie d'un acrobate voltigeur
Les Arts sauts : interview par flu-jypegue
La chute est le propre de l’homme, rester en l'air le plus longtemps. Maîtriser la chute... partie intégrante qui scinde la vie d'un homme en deux mais ne lui retire pas la joie de vie.
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