jeudi 25 décembre 2014

Joyeux Noël

*source peinture de Sussi Anna ABERG

vendredi 19 décembre 2014

Tai Ping Hou Kui et fêtes de fin d'année

Le mois de décembre n'est pas forcément le plus doux à vivre par chez nous. Pour moi, juste pour moi. Cette année, tout fut différent, le temps file. Des rendez-vous de santé pour les uns, les autres, de petits bobos pas bien gros mais à prendre en main... des yeux de caméléons à amadouer, un dos à alléger, une brioche à chocolater... en fait, pas grand chose.

Pas de préparations festives si ce n'est se préparer à l'accueillir elle, la douce, la sublime fumée, la tigresse, pleine de folie de sa jeune existence de félin.
Nous avons reçus quelques uns de nos chers pour des repas doucement tournés vers Saint-Nicolas, pour profiter d'eux surtout, d'eux qui vont nous manquer en partant de l'autre côté de la mer. D'elle qui va tellement me manquer parce que bon, oui c'est elle. Mais ce n'est qu'un temps, une magnifique parenthèse pour eux.


Des décorations de Noël posées en vrac parce que le sapin n'est encore qu'un "arbre à chat", une petite majesté des forêts (enfin ne soyons pas trop dupe) qui embaume, trésaille et frémit sous les premiers assauts de la panthère. Beaucoup de lectures mais aussi d'épuisement (d'où des livres qui tombent des mains, des genoux et une écharpe douce et chaude qui apparait comme par miracle, voir en bas). Des lectures jeunesse avec la fin de deux séries dont celle-ci qui m'emporte en forêt et dans l'enchantement animal. Une merveille que j'aurais adoré enfant, moi lectrice passionnée des univers où l'enfant était aux prises avec l'animalité.


Un Tai Ping Hou Kui majestique s'est tout de même profilé pendant ce début de mois. Le seul thé pris en photo. Comme j'aurais aimé suivre ce calendrier de l'Avent impressionniste venu du Canada: une sensation, un ajout, une pensée, une recette, une méthode, à chaque jour une pause donnée au temps, une pause pour soi.
Parce que ma lapsang préférée (petite féline) est encore toute jeune, une tasse ne l'intrigue plus mais les autres ustensiles de thé si. Pour le moment j'évite.

Le thé se prend dehors, à la volée. Il y a eu cet autre thé, un bubble pour me remettre d'une émotion, de bb.Tea juste à côté de la rue Montorgueil, oolong Alishan glacé aux perles de tapioca.


En tous cas, le thé se fait plus discret et pour l'instant, la lapsang ne prend pas le chemin de cette autre panthère amatrice de thé. Elle aussi ne sera pas loin de la table, presque plus proche... un peu trop certaines fois.... comme sur la souris et le clavier...


vendredi 12 décembre 2014

Division posée et avec retenue selon le Méthode de Singapour

Le temps passe et je ne poste pas forcément de billets. Ce n'est pas pour cela que nous n'avançons pas. Entre autre, le programme de mathématiques continue et devance celui scolaire. Après avoir passé beaucoup de temps sur la modélisation des problèmes incluant une addition, une soustraction ou une multiplication avec des barres, nous entamons les divisions posées.
Le lutin démarre les divisions avec reste. Comme à chaque fois avec la Méthode de Singapour, il manipule les jetons pour les diviser, puis il visualise l'opération et enfin pose l'abstraction.

Il compose son 53 avec des jetons "10" (dizaine) et des jetons "1" (unité).


Puis divise les dizaines en 2 parts égales: il reste 1 dizaine que nous ne pouvons diviser.
5 diz. /2 = 2 diz. reste 1 diz. non divisable (2 diz. est le quotient des diz., 1 diz. est le reste des diz.)
Soit 2 diz. (quotient des diz.) x 2 = 4 diz.
et 5 diz. - 4 diz. = 1 diz. (le reste)


Combien doit-on encore diviser? 3 unités et 1 dizaine (le reste des dizaines).
Le lutin remplace donc le jeton "10" non divisable par 10 jetons "1".
Reste à diviser 13.
13 unit. / 2 = 6 unit. reste 1 unit. non divisable (6 unit. est le quotient des unités et 1 est le reste des unit.)
Soit 6 unit. (quotient des unit.) x 2 = 12 unit.
et 13 unit. - 12 unit. = 1 unit. (le reste des unit.)
Soit 53 / 2 = 26 reste 1 (26 est le quotient final de la division et 1 le reste final)

Ce n'est pas très clair. Le processus complet avec un autre exemple sans la manipulation est présenté ainsi dans le "Manuel de mathématique CE2" des éditions Librairie des Écoles.


Et voici le chenapan s'exerçant:
97 / 2 = 48 R 1



jeudi 11 décembre 2014

Mon quartier

J'aime cette photo, nous ne voyons pas ma rue de ce point de vue mais tous les matins je passe en bas, sous cette tour, sous ce jardin atlantique...


*photo extraite du journal gratuit du quartier

lundi 8 décembre 2014

Une tasse de thé s'il vous plait

... quoique en ce moment, un chocolat chaud (chocolat en poudre, eau bouillante et un nuage de lait)

 *Yelena Bryksenkova


... lectures, repos après ses journées d'accueil... lecture un peu... câlinage beaucoup... du Beaupain dans les oreilles...


Allez, un petit chocolat chaud avec un soupçon de chartreuse verte (green chaud)...

dimanche 7 décembre 2014

Une nouvelle venue

*"Le Petit Prince" de Saint-Exupéry et illustré par Joann Sfar
 
de quoi apprendre à apprivoiser l'animal:
"Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde."
(extrait du "Petit Prince" de Saint-Exupéry)

... qui tient du lynx: des pattes poilues même entre les coussinets pour faire raquette dans la neige, des plumets aux oreilles
... qui tient du lion avec sa crinière
... bleue, parait-il un peu tabby sur les bords
... tornade, se choutant aux cheveux, câline aussi


jeudi 27 novembre 2014

Multiplications en pratique, multiplicateur à 1 chiffre sur le soroban ou en opération posée

Le lutin surfe encore avec les devoirs scolaires et les activités éducatives à la maison. Nous abordons la multiplication des deux côtés. Révision de la table de 2 pour l'école et opération décomposée et posée en suivant le programme de la Méthode de Singapour.

Le chenapan ne retient pas encore les tables de multiplication, c'est de ma faute, je n'arrive pas à lui proposer du "par cœur". Voilà donc l'occasion de la revoir et d'y inclure une pratique qui intéresse le lutin, l'utilisation du boulier japonais.


Petites séances de soroban donc:
Il faut multiplier le chiffre le plus à gauche du nombre de base en prenant la tige correspondante comme si l(es) autre(s) n'existai(en)t pas, puis le chiffre le plus près à droite et ainsi de suite.
l'exemple suivant: 6 x 2 a été fait, il reste 8 x 2 à ajouter au résultat.


 ***
La Méthode de Singapour nous avait déjà bien proposé des multiplications en CE1. Nous reprenons en utilisant beaucoup le tableau du système décimale avec les jetons pour décomposer au maximum l'opération. Maintenant le multiplicande devient lui plus grand. Le petit d'homme adore faire avec les milliers...
Voilà ce que donne l'opération posée.


dimanche 16 novembre 2014

Calendrier de l'Avant (oui, oui avec un A)!

Nous attendons une belle petite rencontre. Cette nouvelle venue viendra accompagner nos vies, mes journées chargées mais à la maison, les rentrées du boulot où ses "tricottages" seront bienvenues, les devoirs du soir où ses frottements entre les jambes seront un beau prétexte à reprendre pied dans le présent.

Les déambulations sur le net prennent des tournures à poils pour faire patienter le lutin qui ne sait pas s'il saura se comporter avec la moustachue, plus habitué qu'il est de l'autre animal de compagnie. Alors oui des schémas sur le langage corporel de la bête: oreilles, queue, face et des vidéos amusantes:
Ah ces "Rollin" !!



Puis parce que c'est vraiment trop long d'attendre, il a fabriqué son calendrier de l'Avant:




Tu es attendue J.

Couleurs et Paris gourmand

J'aime les couleurs d'automne, bien-sûr les oxydations des feuilles, les ocres, les rouges, les jaunes... mais aussi les magnifiques textures du ciel, les contrastes avec l'urbain.


Et parce que le vert se fait un peu plus absent, en voici:


... une lecture prenante à la couverture faussement verte
... une chaussette du téléphone que j'assume maintenant (après n'avoir voulu que téléphoner avec), pour podcaster surtout, pour soroban(er), pour photographier (quand la batterie du vrai appareil est déchargée!)
... une tasse à thé
... un chocolat (ganaches thym citron, fleur de jasmin, citron basilic, avoine) de Patrick Roger

Sans oublier que la saison continuera de me donner le rouge aux joues, sans le mak'up vert qu'il faudrait pour dissimuler cette vraie nature ;)


... bubble tea (thé de haute montagne chaud, au lait de soja et perles de tapioca), de chez Bubble nova, Paris 5ième

vendredi 7 novembre 2014

Assise, massée ou en marche

Les jours passent et je vais de plus en plus les vivre assise... mon dos ne porte plus, ni ma carcasse, ni mes envies de liberté, ni mes errances de l'esprit. Enfin des fois, souvent, trop souvent.
Je commence un temps plus assoupie, après les agitations des vacances.


Je vais pouvoir finir ma lecture (parce que j'aime lire seule, parce que les nuits sont encore endormies -ouf-, parce que les déambulations sont tout de même nombreuses (par obligation), parce que le mal de dos assomme).


Je ne m'offre que des arrêts rapides, pas de thé, mais des infusions de menthe avant qu'elle ne s'oxyde plus. Je rêve de "thé des bois" mais pas en boisson, en massage.
Quelques petits bonheurs avec une part de milla à la citrouille (mon gâteau d'anniversaire, 3/4 mangé par mois, eh oui les autres n'aiment pas vraiment la citrouille), des senteurs de lys.

Un ou deux arrêts éducatifs, pour préparer une activité de zoologie au lutin, une autre sur la compréhension du temps, une autre sur les arbres, une autre sur la mythologie ...

Quelques séries mises pour les moments de crise de douleur:
- séries de fiction avec, entre autre, cette magnifique musique, The Handsome family: "Far from any road" (et magnifique première saison de "True Dectective"),
- série d'histoire avec les émissions "L'ombre d'un doute"(spécialement après retour du chiropracteur mais je les ai toutes vues...),


- série culturelle à la radio avec Augustin Trapenard, "Boomerang", qui me laisse avec un énorme sourire aux lèvres et que j'écoute en podcast même dans la rue. Merci, merci, merci.

Bien-sûr il m'arrive de remettre la vidéo, une fois, deux fois, je m'endors d'épuisement... toujours.

Des humeurs qui m'emportent sur des massages particuliers, comme une envie, une précipitation mal assumée:


mardi 4 novembre 2014

Leur univers à part/ autisme

Encore un peu sur le sujet de l'autisme. Je n'y suis toujours pas confrontée mais une proche si. Battante, elle se doit de garder la tête haute chaque début d'année, pour une scolarisation la plus normale possible, adaptée, mais avec les autres. Battante aussi chaque mois, chaque semaine, pour que son ainé ait les mêmes chances que les autres, lui au si fort potentiel.

*image du clip avec Joseph SCHOVANEC

Un peu de bleu au cœur de nos relations avec ce clip où certains autistes connus se montrent dans une idée de quotidien.

Une lettre ouverte aux enseignants de la psychologue Nelly COROIR, reprenant l'autisme, l'investissement des parents, des réponses à certains propos du corps enseignant sur l'institution spécialisée, l'écriture, la lecture, le travail éducatif fait en amont par les parents, l'AVS (ou aide) aussi présente aux examens, la cour de récréation, l'anxiété et le fait de lui expliquer ce qu'on attend de lui, la famille comme décodeur social même à l'école, la sur-adaptation de l'enfant autiste et non l'adaptation de l'enseignement ...via le blog d'Augustin (clic billet et lien sur la lettre ouverte), comme le clip d'ailleurs!

extraits:
- "Ce n'est pas une honte d'être autiste ou parents d'autiste, c'est une caractéristique. Lorsque l'enfant a des attitudes incompréhensibles par le commun des mortels on l'accuse de faire exprès, d'être fou, méchant, parce que tout le monde est censé savoir se comporter en société. L'ignorer c'est être bête ! Non, l'ignorer c'est avoir un handicap social qui s'appelle autisme."
- concernant la lecture mais généralisable, non?!: "L'aveugle peut se faire une idée du monde par les descriptions qu'on lui fait. L'autiste peut se faire une idée du monde par les explications qu'on lui fait : sinon il voit sans interpréter."
- "Il y a des parents qui gèrent bien ce stress du quotidien et d'autres qui sont maladroits, inquiets. Ne leur en voulez pas, ce n'est pas facile, c'est leur vie. Nous, c'est notre travail. C'est difficile de se sentir jugé au quotidien jusque dans ses entrailles, de trembler à chaque fois que la maîtresse vous dit « je peux vous parler ? »."

J'aime énormémént ces détails d'mages au microscope, encore plus avec la poésie artistique

Voici deux réalisations de Clemens WIRTH.




Les micro-organismes contenus dans une goutte d'eau du robinet!


Le dernier volet macro


J'aimerais tellement récupérer un bon microscope...

dimanche 2 novembre 2014

Dictées

Cette année, le lutin n'a pas de dictée avec sa maitresse. Elle met l'accent sur d'autres acquisitions et celles demandées ici ne seront reprises qu'en CM1. Je trouve cette activité extrêmement ardue, elle requière énormément de réflexes. Il s'exerce donc à la maison, peu à peu, avec des dictées préparées.


L'activité est tellement intense que nous avons dû la reporter souvent et la dernière fois nous arrêter en cours. Elle exige une attention complète, le chenapan ne doit pas être fatigué, nous devons avec du temps devant nous et il doit se concentrer. La dictée met à rudes épreuves nos nerfs! Nous avons quelques pleurs, quelques cris, quelques passages au punchingball, quelques méditations.
J'ai dû reprendre les conditions idéales.
Mes exigences vont sur sa concentration et non sur le nombre de fautes. Et même celles faites après préparation intense ne me posent aucun souci. Et pourtant, il craque souvent....

Alors, peu à peu, en dédramatisant, en cherchant une tonne de mots de réconfort, d'encouragement, nous reprenons. Nous préparons ensemble la dictée, il l'écrit puis la relit pour trouver seul certaines fautes. Je les note toutes après, puis à la correction, une à une, il m'indique si, en réfléchissant mieux, il l'aurait faite et nous ne gardons que celles qu'il aurait encore commises.
Je ne les compte pas, je lui ai dit qu'à la dictée 20, des réflexes viendront et qu'il verrait de lui-même les avancées. Il s'exerce mais même là, il doit d'être concentré.

La bonne méthode de dictée CE2


Nous préparons les dictées. C'est la première année où des dictées de phrases entières apparaissent. Avant les maîtresses lui proposaient des dictées de mots. Nous avions trouvé des moyens pour exercer sa mémoire avec assez de réussites, voir ici et .
Je m'aide des dictés proposées par La librairie des écoles. Elles suivent la même méthode explicite (influencée par Hattemer, Cuissart, Benhaïm): préparer, donner à voir, répéter. D'ici peu je vous présenterais ce que nous faisons en français en suivant leurs manuels. " "La bonne méthode de dictée CE2" est conçue selon un principe pédagogique logique et simple: on ne peut pas demander à un enfant d'écrire sous la dictée un mot qu'il n'a jamais rencontré, ou appliquer une règle de grammaire qu'il n'a pas encore apprise. L'idée première est d'apprendre à l'enfant à réfléchir avant d'écrire."
En ce qui concerne les dictées, je dois dire que le niveau est haut. La progression CE1 amenait doucement à une confiance en eux. Je n'avais pas pris le parti d'en faire, le crapouillot en avait à préparer pour l'école. Le fait est: les 5/6 premières dictées furent douloureuses.

Je conseille ce manuel (vous pouvez le feuilleter en ligne là). Il demande un investissement mais apporte beaucoup! A chaque dictée, le petit d'homme lit le texte de quelques lignes. Et trois étapes suivent avant l'énoncé de la dictée et son écriture:
- Des notes indiquent les difficultés rencontrées. Il écrit les mots, les épelle.
- Des exercices suivent pour appliquer les accords, revoir les conjugaisons, refaire le point sur une difficulté orthographique.
- Une pause de réflexion est amenée à chaque fois

Pour l'instant, les fautes sont très très nombreuses. Le loupiot est assez dépité. Nous prenons beaucoup de temps à examiner les fautes "d'inattention". J'aide même souvent à la relecture (avant que je pointe les fautes avec lui), en lui demandant d'entourer les articles/déterminants pluriels et les verbes. D'une dictée à l'autre, les "s" marques du pluriel sont plus cohérents, des fautes de liaisons disparaissent, des conjugaisons sont opérationnelles... Peu à peu.
A refaire, je commencerais en CE1 parce que le manuel propose une approche globale et moins dense en fait. Des approches orthographiques des sons, un verbe conjugué etc. Je pense effectivement que leurs dictées très courtes et ultra-préparées mais ce, au quotidien, doit aboutir à une aisance de l'enfant.

Je vous en reparlerais les 30 premières dictées passées!

mardi 28 octobre 2014

Malaxer le concept du système décimal et les premiers décimaux

Les devoirs de classe sont faits. Mais le lutin avait des doutes en géométrie. Nous avons donc repris le système décimal! Bon, dit comme ça, ce n'est pas une conséquence évidente. La difficulté rencontrée était de créer un segment de ... décimètre, un autre de ... millimètre. Nous avons donc appréhender le système décimal entier, avant et après la virgule.

En premier, pour être sûr qu'il avait saisi les différentes manipulations du système décimal avec Montessori ou la Méthode de Singapour (sous le libellé numération), nous avons repris quelques activités du livre " Les maths à toutes les sauces, pour aider les enfants à apprivoiser les systèmes numérique et métrique" de Bernadette GUERITTE-HESS, Isabelle CAUSSE-MERGUI et Marie-Céline ROMIER dont je vous parlais là.


Le "Système décimal junior" pouvant être présenté à des enfants de 5 ans.
Ce fut très plaisant à faire car les objets de manipulation se mangeaient aussi très bien. Il lui fallait suivre un système de mise en groupe par 3, de 1 en 1 (apéricubes) en renseigner un tableau (prévoir un très très long tableau pour arriver à 3 bols).
au bout de 3 apéricubes dans 1 verre
au bout de 3 verres dans 1 sachet
au bout de 3 sachets dans 1 bol

Une fois l'erreur faite, il avait saisi que 3 n'apparaissait jamais sauf dans la dernière case du tableau!


L'intérêt fut aussi de reprendre avec rigueur les 8 points de progression demandés dont: faire, renseigner un tableau mais aussi dire - combien d'apéricubes dans 1 sachet ? par exemple -, expliquer le film (le processus) - j'ai mis 3 apéricubes dans chaque verre et à 3 verres plein j'ai rempli le sachet - ou symboliser le processus.


***

Nous pouvions ainsi reprendre le système imposé, groupement par 10. C'est avec les pailles que nous avons vu le Système décimal entier. La question préconisée dans le livre cité plus haut est de "montrer 12,34 pailles". Je vous recommande chaudement de suivre leurs conseils. La petite Luciole vous propose les séances clef en main ici. Pour ma part, nous nous sommes arrêtés à une première approche, une séance approfondie sera pour la prochaine fois.


Le lutin a sorti ses douze pailles, puis 34 autres. - Mais je ne veux pas 46 pailles! J'en veux 12,34! 
Les yeux ronds - 12,34 pailles est-ce plus ou moins que 12 pailles ? Est-ce plus ou moins que 13 pailles?

- Nous groupons toujours par 10, alors en combien de partis faut-il coupé la paille? Combien de morceaux prendre?


Montrer 12,34 pailles fut alors un jeu d'enfant, comme 154,21 etc... et l'acte de couper, de créer des -ième aussi.

***
Et bien-sûr reprendre ce qu'est un dixième, un centième, un décimètre...

vendredi 24 octobre 2014

Diwali

C'était hier mais nous avions fêté mon petit neveu M et ma dernière année de trentenaire. Nous n'avons pas relu ensemble le Ramayana mais cette semaine a pourtant été bien indienne dans mes lectures. Voici un rappel de ce que nous avions fait pour fêter Diwali.

Voici de quoi revenir tout de même à ce magnifique mythe indien, un film d'animation de Nina PALEY, "Sita sings the blues" (vous trouverez les sous-titres en français en bas de la vidéo).
Le mélange cartoonesque, de découpages d'illustrations plus traditionnelles et d'ombres de marionnettes de style javanais est très réussi.




© Nina PALEY "Sita sings the blues"


jeudi 23 octobre 2014

Se faire une place dans la vie

Hier mon frère est devenu papa. Un magnifique petit loup bien-sûr. Aujourd'hui je rentre dans ma quarantième année.


Est-ce parce que les vacances sont là et que mon chenapan m'accompagne toute la journée, qu'il souhaite limiter les activités et se reposer? Est-ce parce que les autres ont eu besoin de moi récemment? Est-ce parce que je ne prends plus de temps à juste être présente à moi? Je suis floue! Je suis devenue une adulte sur une voie qui me plait et pourtant...

Je bois un thé avec plein de petites gourmandises réconfort: les balles seront pour les parents du premier (bah oui, vu son papa!) et le reste pour moi et le loupiot en vacances. Des calissons de Saint-Rémy (un peu moins sucrés que ceux d'Aix), des loukoums turcs aux pistaches (si minis-minis)...
Un bon petit kabusecha genmaicha pris dans une tasse coréenne. J'aime ce thé vert japonais, entre sencha et matcha avec un peu de riz soufflé. Le mélange est très doux, pas trop proche du matcha et le côté torréfié apparait très légèrement.

... je vais continuer à lire, je reprendrais goût au silence plus tard.

jeudi 16 octobre 2014

Continent indien et thé de Ceylan

Je m'octroie une petite pause avant de démarrer en cuisine. Ce soir, mon frère et sa femme enceinte de la dernière semaine viennent à la maison. Nous allons les inviter en voyage (enfin limité le voyage... un peu dans les papilles c'est tout!)


Je prépare très souvent du carné avec eux, la douce belle-sœur (et c'est vrai qu'elle est jolie!) aime particulièrement. Et comme je ne sais pas cuisiner la viande à la française (et surtout parce qu'elle si prends bien mieux que moi!), je bifurque toujours vers les cuisines du monde. Ce sera raïta de concombre, poulet khorma, son riz et halva de dattes. Je piocherais le raïta et le poulet dans le livre de Beena PARADIN.

En attendant, un temps pour moi, des livres ouverts toujours. Parce que oui, je les ouvre à chaque fois pour apercevoir avec le lutin où nous allons... L'Inde est à nouveau à l'honneur, nous l'avions abordée avec la fête de Diwali une autre année.
" Mon premier atlas à reconstituer" et son livre, "Mon premier Larousse du monde" nous aideront à revoir à nouveau cette portion de continent.
Le sous continent indien contient ainsi le Népal, le Bhoutan, le Pakistan, l'Inde, le Bangladesh, les îles Maldives, le Sri Lanka et... pour certains la Birmanie (appelé le Myanmar juste sur le focus de l'atlas à manipuler ?!).


J'en ai profité pour boire un thé noir du Sri Lanka, la petite île en bas à droite de l'Inde. Ce pays qui m'a tellement abasourdie quand j'y suis allée.
Un Sam Bodhi F.O.P. infusé dans ma black noiraude. L'odeur des feuilles sèches est sucrée et fruitée. La liqueur a une couleur ambrée acajou, elle est douce et ample en bouche avec un arôme bien boisé.


Nous nous rappellerons aussi rapidement de la légende de Ramayana, enfin juste la partie où Hanuman, le Singe blanc, apporta l'île de Sri Lanka, la montagne médicinale, à Rama avant de la replacer au sud de l'Inde. Nous relirons la légende complète, issue de "Ramayana, La divine ruse" de Sanjay PATEL, dont je parlais là, avec la fête de Diwali, le 23 octobre. Une autre légende indienne viendra l'accompagner. A suivre.

En attendant au boulot, cela prends du temps d'écrire un billet, en fait.