mardi 19 avril 2016

La digestion


Nous continuons à découvrir le corps humain. Cette fois-ci nous sommes en adéquation totale avec le programme de son école. Bien sûr, nous revoyons la leçon de manière, aussi, alternative.



Quelques gommettes juste pour commencer par le plaisir avec les éditions Usborne... et le tube digestif se déroule. Oesophage - estomac - pancréas et foie à côté - intestin grêle - gros intestin - appendice - anus. Beaucoup de longueur pour mâcher, brasser, liquéfier, dissoudre et offrir le couloir des nutriments disponibles. Un boa constrictor pour évacuer les résidus moins liquides.

Puis le jeu de plateau des éditions Nathan.


Un basique jeu de l'oie où les cases organes aident ou desservent, des bulles d'air et des pétards donnent le ton.

Et quelques expériences "J'apprends avec Léonard" et d'autres... du rot tonitruant mais aussi du brassage...


Et puis en passant par la librairie savoir que l'appendice ne sert pas à rien: il est le local de stockage des bonnes bactéries. Quand l'intestin est attaqué par des mauvaises et qu'elles sont éliminées par voie naturelle, l'appendice laisse échapper des bonnes pour regarnir l'intestin. Cf "Vrai/faux du corps humain" de Gérard DHOTEL ou "Tous les vrai/faux".


Puis bien sûr quelques "Gargouillis"... avec des anecdotes, la mémoire est beaucoup plus réactive.



...
et dire qu'avec le déménagement, je ne retrouve pas les "voyages de monsieur caca" pourtant complètement appropriés 

 

lundi 4 avril 2016

Une pause dans un quotidien de (pauses)

Il ne faut pas croire que le non-salariat n'implique pas un quotidien chargé. Autrement, avec des délais différents mais aussi des exigences de timing. Une vie faite d'investissements, de charge de travail, le tout sans que personne ne remarque rien. Je vis dans la transparence.


Une pause pour savourer "Rosalie Blum" de deux façons: le dévorer en roman graphique (de Camille Jourdy) juste avant la séance (film de Rappeneau). Se pourlécher de ces petites vies tranquilles où l'humain va primer. Je n'ai pas boudé mon plaisir.

Une lecture pleine de tendresse, de drôleries, de prises de décision avortées... des vies à se trouver, à se connaître... beaucoup de bonheur à suivre Vincent, qui suit Rosalie.


Un film qui accentue encore la saveur des déséquilibres humains. Les acteurs étaient en plus fabuleux!!!


vendredi 1 avril 2016

La lettre que j'espère ne jamais lui envoyer

Je ne sais pas ce qui est pire: la trahison durant l'enfance ou celle survenant à l'âge adulte. Ayant subie la première, dévastée, en perpétuelles reconstructions, je sais que mes bases, mes fondations, ne sont pas solides. Je tente de les étayer souvent, de les réparer et de na pas les abimer. Mais un adulte. Un adulte qui a longtemps cru à de la négligence, à une manière inappropriée de se comporter. Comment vit-il le choc de se rendre compte que les relations qu'il croyait sincères ne sont peut-être que pipis de chat?


Je n'arrivais pas à dormir cette nuit. Enfin avant d'écrire cette non-lettre. Le fait de savoir que je publierais ce billet m'a permise d'écouter cette émotion et de ne plus en être envahie. Je n'ai pas l'intention de pleurer. Pas pour elle. Oh, entendons nous bien, je pleurerais en racontant la situation à mes amies et puis elles écouteront et le flot s'étiolera avec son lot d'injures.

Qu'est-ce que j'aimerais écrire cette lettre, lui envoyer, lui indiquer que non, elle n'est pas persécutée, que les indices qu'elle décèle dans l'attitude des autres autour d'elle ne sont que le reflet de son hystérie et de son manque de respect. Elle souffre de n'avoir pas reçu la première claque. Personne n'a osé lui dire que son attitude était indigne, même d'elle.

Je suis outrée.

Cela fait quelques années que je me débats. Contre elle, avec elle. Avant ce fut d'autres, d'autres combats. J'avais tenu puis lâché.
Il va me falloir repartir, être forte. Je me disais qu'il me faudrait prendre sur moi. Oui mais pas tant que cela. Plus autant de colère mais de la tristesse pour ceux qui ne peuvent rien lui dire. J'aurais la force pour eux.

Je n'ai plus aucun respect. Ce sera plus facile. Le respect pour ceux qui l'aiment me retient encore mais je n'ai plus de combat à mener (enfin plus celui-ci), juste un simulacre.

Je suis atterrée de constater qu'elle est pire que dans mes plus infectes calomnies. Elle veut renier ceux qui l'aiment comme si l'amour n'avait jamais exister entre eux.
Et puis je fus écoutée, reconnue dans ma sincérité et mon bon droit. Ils ont été témoins et me l'indiquent. C'est fou l’énergie que cela procure. Juste avant qu'elle ne s'attaque à mes biens les plus précieux: ma famille. Je suis redevenue une lionne. Je sais, elle a peur. Elle a raison d'avoir peur, je suis son pire cauchemar.
Sauf que par amour pour les autres, pour que la trahison ne soit pas complète, je dois les laisser morfler de peur du encore pire.

Je ne lui écrirais pas de lettre. Il est prévu que je m’excuse... de quoi? de son attitude pardi. Ce n'est pourtant pas un poisson d'avril!