samedi 31 mars 2012

La gymnastique du cerveau pour les enfants

C'est vrai que j'ai tout de même tendance à m'arrêter sur chaque possibilité de modulation de notre vie par des moyens simples, naturels et si possibles en auto-formation. Je ne dis pas là que je suis contre avoir recours aux experts mais j'aime bien me faire une idée des possibilités avant. Je ne dis pas non plus que je crois aux miracles de tout guérir ou de tout améliorer.
Mais voilà, depuis que je lis sur la neurologie, je dois bien avouer que je suis épatée par les possibilités du cerveau. En partant du principe de plasticité, je suis preneuse de toutes pratiques mettant en avant les capacités du cerveau. Je trouve qu'il y a tout de même beaucoup de marketing dessous mais il y a à prendre et à laisser partout. Je ne vous parle pas là du "professeur Kawashima" et de sa "méthode d’entrainement cérébral" qui reste plutôt une série de tests déguisés sous des aspects scientifiques, voir ici pour un début de critique et ici l'étude dont le billet parle.

Ce qui m'intéresse reste une certaine partie de la kinésiologie éducative (édukinésiologie), les mouvements physiques qui monopolisent les deux hémisphères du cerveau. Ce Brain Gym inventé par Paul et Gail DENNISON utilise 26 exercices pour adultes et enfants:
- les mouvements de la ligne médianes
- les exercices énergétiques
- les attitudes positives
- les activités d'allongement

De mon côté ce sont vraiment les exercices sur la stimulation des deux hémisphères du cerveau qui me plaisent.
Par exemple pour aider la concentration des enfants dans leurs apprentissages: le huit couché ou la marche croisée.
l'exercice l'éléphant

l'exercice le huit couché

Pour l'instant je n'ai que quelques exercices à ma connaissance mais pour vous renseigner je vous invite à suivre ce lien et celui-ci sur la kinésiologie éducative, voici un résumé du livre des auteurs, "Le mouvement, clé de l'apprentissage, Brain Gym" de Paul et Gail DENNISON.

Je ne suis par contre pas convaincue par tous les mouvements et apparemment je ne suis pas la seule. J'avais, en fait, été très intéressée par l'entrainement cérébral d'un joueur d'échec aux prédispositions mathématiques importantes. Pas moyen de retrouver son nom mais je me rappelle qu'il expliquait faire le huit avec ses yeux pour relier ses hémisphères cérébraux et il pratiquait chaque jour des mouvements de doigt simultanés, presque un exercice pour les magiciens (et les musiciens).

*main pour la guitare

Soit de la main gauche: toucher le pouce et l'auriculaire (4), le pouce et l'annulaire (3), le pouce et le majeur (2), le pouce et l'index (1)... et revenir le pouce et 2, le pouce et 3, le pouce et 4
De la main droite et simultanément: le pouce et 1, le pouce et 2, le pouce et 3, le pouce et 4... et revenir le pouce et 3, le pouce et 2, le pouce et 1.

Et je repense à cet enseignant de cirque qui me parlait du bienfait du jonglage sur la connexion des hémisphères, apparemment c'est prouvé. Et voilà de quoi préparer les bases avec une balle, deux puis trois, suivre la source de l'image

*source

vendredi 23 mars 2012

Lectures de l'esprit et du corps (digestif et émotionnel)

Je lis tout le temps, tous les jours, de tout.

Cette particularité s'est effectivement un peu "empirée" depuis la naissance de notre enfant et mes réflexions sur la parenté, autant comme bouleversement émotionnel de la déjà très émotive que j'étais mais aussi comme ressources pour une parentalité respectueuse et encore comme voies alternatives d'éducation et d'apprentissages.

Je lis aussi des essais sur la nourriture. Oui oui des livres culinaires en tant que recueils de recettes, voire accompagnés par une certaine sociologie alimentaire. Des livres qui me créent une stabilité culinaire, une trame de mes envies. Des livres qui entr'ouvrent des portes sur d'autres manières de concevoir le repas, pour palier à des moments où la vie se ferait moins douce, une certaine orthorexie (obsession à manger sainement) quelque fois.
Mais aussi des livres explicitant ce qui se cache derrière, ce qui accompagne l'alimentation: une philosophie de vie et des émotions.

A cause de ce popotin (qui continue encore à être dans les billets les plus lus, mais dis-donc c'est une sacrée histoire cette longévité de "popularité"), je lis sur les déviances alimentaires mais aussi, et surtout, sur la philosophie de vie à prévaloir pour retrouver un sens, une alimentation qui fasse sens, une vie qui se vitalise en prenant de l'énergie...
J'en parlerais plus sur mon autre blog, un jour (comme s'il était moins propice aux réflexions poussées ce petit support-là). En tous cas, je lis sur la neurologie et l'alimentation.

"L'art de la frugalité et de la volupté" de Dominique LOREAU fut le premier arrivé. J'aime beaucoup les livres de cette auteure qui vulgarise des principes orientaux, en l’occurrence japonais, et apporte cette touche de spiritualité, de sérénité et de mesure dans toute chose.
Ce livre prépare la voie à la redécouverte des sensations alimentaires (faim et satiété), propose quelques astuces pour retrouver la taille de son estomac, réduire les portions par le choix des contenants (assiettes ou bento par exemple), des produits et des mesures.
Il apporte aussi cette dimension de respect de soi par quelques voies de bien-être de son corps et du reste. Il offre aussi, après cet acte de frugalité, une vision plus active de la volupté comme acte du quotidien.
Malgré ses apports, je trouve le livre assez exigeant, presque culpabilisant en fait. La contrainte de certaines astuces s'apparente tout de même à une restriction cognitive proche d'un régime, plus spirituel c'est vrai mais tout de même.

"Okinawa, un programme global pour mieux vivre" du Dr Jean-Paul CURTAY, médecin nutrithérapeute, pourrait passer pour un livre de régime, encore un. Mais non.
D'une part, je déteste (et au combien) les régimes, qu'il soit avec des produits et des bases japonisantes comme j'aime ou avec des miraculeux "brûles-graisse ou brûles-sucre". Alors même si cette île d'Okinawa, pour sa situation géographique au Japon, pour ses centenaires et ses plats qui peuvent m'enchanter (les uns pour leurs rides, leurs vitalité, les autres pour leur exotisme et leur goût), cela n'attire qu'un temps.
D'autre part, à l'inverse de bon nombre d'autres livres sur le phénomène Okinawa, celui-ci n'est pas un recueil de recettes et d'une présentation des aliments miracles. Oui il y a aussi une présentation des produits bien spécifiques dits "plus sains" pour notre santé, oui, il y a quelques idées de menus. Mais les clefs de son programme comptent bien plus de gestes, de spiritualité et d'hygiène de vie que d'alimentaire.
Cela passe par le moment du repas, ce qu'il a dans l'assiette mais aussi la table, notre état d'esprit, les sensations alimentaires. Mais aussi par la gestion de notre stress, l'indulgence à soi, les alliés de notre bien-être et les gestes de substitution. Le développement personnel, la spiritualité, la méditation (respiration), la visualisation et les auto-massages de confort ou thérapeutiques (do-in, shiatsu) sont aussi présentés comme alliés de notre programme.
Ce livre est très important pour justement tous ces éléments soit disant extérieurs au poids mais qui marquent notre état de santé, vous pouvez d'ailleurs faire votre bilan santé et "longévité" sur le site de l'auteur, il est un peu court mais si vous êtes dans mauvais, pire, voir pire... c'est intéressant de le savoir. Je reviendrais sur quelques points plus tard.

"Maigrir sans régime" de Jean-Philippe ZERMATI, nutritionniste et thérapeute comportemental, (il existe en poche) est une vraie mine de renseignements sur la restriction cognitive et ses conséquences désastreuses. Point par point tout est remis en question. Ce médecin montre pas à pas comment fonctionne le cerveau et montre aussi nos rapports avec les substitutions.
De nombreuses voies de travail sur les sensations alimentaires sont proposées. Elles permettent de découvrir la faim, la satiété, les émotions. Beaucoup de témoignages de personnes aux difficultés alimentaires ponctuent le texte et les explications scientifiques. Le nutritionniste apporte là de très nombreux exercices pour pratiquer et découvrir soi-même le bien fondé de laisser le cerveau faire: aucune restriction alimentaire mais des prises en compte des sensations, des émotions, du stress. Ce livre apporte toutes les bases nécessaires pour se reconnecter au cerveau.

"Le temps du goût" de Régine ZEKRI-HURSTEL, neurologue, et Jacques PUISAIS, docteur en sciences et œnologue, apporte lui une touche encore plus savoureuse. En expliquant la neurologie derrière l'alimentaire, les deux auteurs offrent une manière experte de découvrir les sensations et le goût avec toutes ses caractéristiques. De quoi devenir expert en perception et développer son coefficient (poly)sensoriel. Ce n'est pas anodin que ce soit un grand amateur de thé, pratiquant la dégustation avec un maître, qui m'ai donné l'envie.

mercredi 21 mars 2012

Attiré par les reptiles

Oui, oui... son doudou est une tortue mais, en plus, certains reptiles préhistoriques reviennent tous les jours hanter les tables, les chaises, les fauteuils... marins, volants ou dinosaures. Il y en a même d'autres complètement inventés: les dragons. Alors il nous fallait bien retrouver les reptiles d'aujourd'hui avant de reprendre ceux d'hier.

Nous avons visionné quelques documentaires, pas tous le même jour bien-sûr.
De quoi identifier un peu les reptiles. Rien de précis pour l'instant, si ce n'est que je les nomme et l'aide à les distinguer un peu...
- les squamates (les varans, lézards, serpents, amphisbènes)
- les crocodiliens (les crocodiles, alligators, gavials)
- les testudines (les tortues terrestres, aquatiques aux abords de l'eau et marines)
- le(s) rhynchocéphale(s) (le Tuatara seule espèce)

Ainsi nous avons regardé:

"Life, épisode sur les reptiles et amphibiens" de David ATTENBOROUGH que nous avons découvert grâce à Education créative dont les voies de ressources sont formidables, entre autres beaux billets de blog.


Watch LIFE-Reptiles et Amphibiens-E02 in Animals | View More Free Videos Online at Veoh.com
N'hésitez pas à aller voir le festin du caméléon ici.

Et "Les animaux à sang froid" avec encore David ATTENBOROUGH. Ces documentaires offrent encore plus de merveilles avec une échelle de grandeur bienvenue: le spécialiste est là devant chaque espèce.

"Les animaux à sang froid: les rois du désert" sur les lézards principalement:


avec des varans, des caméléons (surtout une naissance de caméléon nain d'Afrique du sud, arboricole, tout à fait phénoménale: les œufs ne sont pas pondu au sol avec une coquille dure mais gardés dans le ventre maternelle et pondu dans le vide, la coquille gluante se collant aux branches), des gecko amateurs de miellat de citadelles, des lézards...

***
"Les animaux à sang froid: les rois de l'adaptation"


sur les besoins en chaleur et en nourriture, avec des vues en caméra thermique. la crème solaire de la reinette (même si elle n'est pas un reptile, justement la différence de peau entre amphibien et reptile), les glaçons tortues peintes orientales, les dinosaures avaient-ils le sang froid?

***
"Les animaux à sang froid: les rois de la glisse"


4 /les rois de la glisse (partie 1) par nanacaddict
ou le passage du lézard au serpent, une idée du premier serpent, de sous terre à l'air libre,


4.les rois de la glisse (partie 2) par nanacaddict
on continue à découvrir les langues fourchues agitées, organes de détection qui recueillent les molécules odorantes; puis le venin. Leur manière de se nourrir de proie plus grosse commence à être expliquée.


4 /les rois de la glisse (partie 3) par nanacaddict
les carapaces ne sont plus un inconvénient pour le prédateur. Et le régime ophiophage, serpent qui se nourrissent de serpents.

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"Les animaux à sang froid: les rois de la résistance"


5/les rois de la résistance( partie 1) par nanacaddict
écailles et carapaces, ou comment le squelette des tortues s'est développé pour se souder avec leurs "écailles". La tortue boite montre la défense contre les agresseurs. Mais aussi le problème du refroidissement nécessaire et la présence de galeries.


5/les rois de la résistance( partie 2) par nanacaddict
et l'armure des crocodiliens... pas forcément pour se défendre mais surtout de panneau solaire.


5. les rois de la résistance( partie 3) par nanacaddict
les reptiles bavards?!! Les alligators spécialistes des vibrations et clapotis. Les crocodiliens plus attentifs à leurs petits après l'éclosion voir même nurse.

Le dernier reportage des "animaux à sang froid concerne les amphibiens, ce sera pour la prochaine fois!

*source des résumés illustrés par Jasmine CHAPGAR en anglais (et il y en a d'autres)

Et même si les exceptions dans les vidéos sont bien présentes, nous avons listé un peu les caractéristiques des reptiles:
- peau écailleuse ou à plaques
- température variable (sang froid)
- 4 pattes sauf pour le serpent
- respirent par des poumons
- ovipare (pond des oeufs sur la terre et coquille solide)
- bébés comme des adultes en miniatures, seuls après l'éclosion
- dents ont la même taille et la même forme

Pour la situation, nous avons sorti aussi les cartes de nomenclature zoologie. Soit la tortue, référent pour la classe des reptiles. Montessori met en avant ainsi, pour les vertébrés, l'oiseau (pour les aves), le cheval (pour les mammifères), le poisson, la grenouille (pour les amphibiens) et la tortue. Les cartes en trois parties du cheval est ici, la tortue et la grenouille sur le Jardin de Maria. En anglais, cela peut-être par là. Mais vous aurez rarement le dossier complet à moins de l'acheter... ou de le créer avec énooormément de patience!

*source dossier complet fabuleux, pour bon nombre d'animaux, Green Tree Montessori Enrichment

J'aime particulièrement les cartes de nomenclature de la manière dont les prévoit la pédagogie Montessori. Ce matériel prend la place des manuels scolaires et offre vraiment une manipulation et une graduation des savoirs. Ce support permet de se sensibiliser à une abstraction à la fois. Pour une explication très très complète, n'hésitez pas à lire En terre d'enfance ici et Journal Montessori de Libellule là.

Un dossier complet de cartes de nomenclature contient :
- une carte présentant un détail en couleur, dont le mot est renseigné en dessous
- une carte présentant un détail en couleur sans le mot renseigné
- des étiquettes des mots non-renseignés sous les illustrations
- un livret, de cartes solidarisées, reprenant les mots, en rouge, et leur définition sans image
- une carte reprenant la définition des mots avec un blanc pour le mot en question

Nous avons aussi sortis les illustrations de Sheri AMSEL qui propose des illustrations couleurs sur Exploring nature et noir et blanc sur Enchanted learning, les images haplosciences et les cartes récupérées enfant là.

Le loupiot a alors remis en "famille" sans faire appel à la classification réelle mais à des distinctions morphologiques de base:

- les lézards, varans, iguanes et caméléons ensemble (avec pattes qui ressemblent à des lézards)
- les tortues (carapace)
- les crocodiles et copains (avec leur armure d'écailles et leur dentition impressionnante)
- les serpents (sans pattes)
- et bien-sûr celui qui ressemble à un iguane mais n'en est pas un le tuatara, mis à part par moi

De quoi aussi en regarder quelques uns de plus près, par exemple l'os lingual du camélon à voir ici. Et regarder en quoi les dragons ou les dinosaures pouvaient faire partie de cette classification. Mais je compte bien revenir là-dessus plus tard.

Les cartes de nomenclature simplifiée (soit juste l'illustration, le nom et la définition derrière) des embranchements zoologiques arriveront plus tard. En attendant, nous prenons un malin plaisir à visionner "Rango" de Gore VERBINSKI, où sous l'histoire, il est aussi question de famille... reptile/ amphibien.


Rango - Bande annonce (VF) par Paramount_Pictures_France

mardi 20 mars 2012

Emue, émue...

Vouloir tenir debout, ne pas y arriver... se contenter de s'assoir sur la marche, regarder la cime du chapiteau de l'intérieur, prendre l'air frais au niveau des jambes... et se laisser aller.

Merci Mr MAALOUF...

pour sa fille, quelle chance elle a... reprise en vocalise par toute une salle, magique
Ibrahim MAALOUF, "Will soon be a woman"


Pour ce moment partagé d'anéantissement, de choc émotionnel... de cette prise de conscience de l'enfant face au drame... en pensant à deux frères de là-bas.
Ibrahim MAALOUF, "Beirut"

Etre un bec sucré... mais de quel sucre?

Comme tout enfant (mais est-ce bien vrai?), le lutin aime le goût sucré... enfin presque. En préparant les pancakes pour le goûté, je me rappelle de sa remarque: "- Je les veux avec le sucre comme l'huile d'olive!". Mais oui bien-sûr avec du sirop d'érable.
Même si je tente de me sevrer de ce goût extra-sucré qui prédomine tous les plats tout prêts, dont l'intensité peut quelque fois vraiment me rendre malade, j'avais envie de montrer que les sucres étaient "fabriqués" et que leur ajout se devait d'être choisi et non subi.

Certains sucres me plaisent toujours autant, certains appellent les papilles sans être ajoutés presque à quoi que ce soit... j'ai envie de les privilégier. Et pour expliquer, rien de mieux qu'un début de leçon de chose. Le sucre ne vient pas du sucrier!!

J'avais envie de montrer la diversité... de ce sucre blanc de betterave, qui lui est maintenant un peu plus familier grâce à un dessin animé "Les trois brigands" de Tomi UNGERER... sortie de terre, elle est ensuite passée en machine pour donner ce jus sucré.

* betterave sucrière, blanche

Mais aussi les autres "sucrants" qu'il apprécie d'office, presque purs: le sirop d'érable et le miel. Pour le miel, le fait d'avoir vu un temps la ruche grand-maternelle et des rayons, le lutin reconnait... et apprécie (il ne boude pas son plaisir quand nous les goûtons, les quelques dizaines de variétés différentes présentes dans les placards, ou quand il arrive pour soulager un maux de gorge, une blessure sur la lèvre).

*miel

Le sirop d'érable est aussi un nectar qu'il adore (et moi aussi)... malheureusement nous ne nous offrons que celui du commerce et nous ne sommes pas encore très connaisseurs en qualité. Mais il n'empêche. Et l'idée de retirer la sève de l’arbre l'intrigue énormément. Il connait les plantes et les herbes sauvages, nous en mangeons certaines en y retrouvant d'ailleurs ce goût sucré à l'état pur mais le fait d'expérimenter le sucre avant même qu'il soit concentré le déstabilise un peu.


*sirop d'érable (noir, à sucre, rouge), source à lire

Dans la même idée aussi les pousses de stevia grand-maternelle sont aussi une sacrée découverte, un peu moins gourmande, un peu plus hard même. La stevia moulue, verte (feuilles séchées et moulues) ou blanche (après traitement), a une amertume et un goût de réglisse fort,

*source stevia rebaudiana

Sans s'en rendre compte, et depuis je lui indique, j'utilise du sucre de canne,

*canne à sucre

du sirop d'agave et du sirop de pomme. Jus d'une plante pour les deux premiers, pommes "confites" pour le dernier... soit extraire encore le sucrant et le concentrer.



*sirop d'agave (bleue ou tequilana)

Mais encore plus j'avais envie d'aller vers des sucres que je ne connais pas bien moi-même. Autant j'utilise les fruits secs et les pâtes, confits de fruits pour sucrer, autant je ne connaissais pas les mélasses faites à partir de ces produits. J'ai tout de même une réserve. Le goût est peut-être fort comme cette mélasse noire de canne à sucre que me donnait ma maman jeune. Je voulais du sucre, j'en avais mais il n'était pas à mon goût... j'étais un bec sucré mais pas de n'importe quel sucre!
A découvrir donc les mélasses, miels ou sirops de cocotier, de sorgho, de dattier, de palmier à sucre voir ici et , de caroube.

*source mélasse de caroube

Il en reste un cependant qui attire toute mon attention. Un qui m'a fait rêver au temps de la mélasse et des périodes sensibles macrobiotiques de ma maman... l'amazake, crème de riz koji (aussi une boisson). Je voyais la recette décrite dans les livres maternels, je n'avais qu'une seule envie... la faire, la savourer. Pas moyen d'y arriver. Si un jour l'essai est concluant, je vous en parle sur le blog alimentaire. Ce fut la même déception que pour le riz gluant pillé, le mochi: pas moyen d'arriver à le faire maison avec des grains entiers cuits, je n'arrive qu'avec la farine.

* "sirop" de riz (amazake )

Plus tard, je présenterais au lutin les régions productrices sur une mappemonde. Plus tard, pour le moment juste se sensibiliser au fait que le goût sucré, en dehors des aliments le contenant, soit plutôt le "sucrant", est différent pour chacun et vient d'un élément naturel, d'une plante, d'un fruit, d'un arbre, d'un légume ou d'une céréale, que nous utilisons à ces fins.

vendredi 9 mars 2012

Il s'appelle Miguel NEIVA et nous le suivons en couleurs

Je vous en parlais là sans indiquer son nom. Voilà, il a maintenant un nom, un visage et même une voix.
*source ColorADD

Il vous explique dans la vidéo suivante son code pour daltoniens... et si vous ne comprenez pas les langues, pas de souci, je parle du daltonisme dans de nombreux billets sous cette catégorie et je vous invite à lire ici un billet plus complet sur cette approche et les avancées prévues (attention il est d'actualité donc il peut être remplacé par un autre d'ici peu).




Quand à moi, en tant que maman d'un jeune daltonien qui va en vivre de toutes les couleurs à l'école, je rêve de ses crayons et feutres ColorADD...
Et j'ai trouvé (aidée par Mr NEIVA lui-même: merci encore pour votre gentillesse!): ils sont en vente sur internet via VIARCO loja Online...


*source VIARCO

Rajout du soir: pas de feutres encore mais peut-être une première idée pour "copier" les couleurs, ce stylo qui recréé la bonne couleur, objet dû au designer coréen Jinsun PARK

*source

mardi 6 mars 2012

L'univers est immense et infini

Pour nous donner le tournis, pour constater l'infiniment grand, notre microscopique échelle et l'infini petit... pour se faire une idée de l'univers... entre astronomie, biologie, physique, chimie, astrophysique et la plus petite particule le quark... ou les WIMPs ou les écumes quantiques... enfin moi je n'y connais rien... à suivre donc et à regarder!

L'échelle de l'univers via Varia&Curiosa

lundi 5 mars 2012

La perception ethnique des couleurs

J'adore les couleurs, j'aime les pigments pour les regarder sur les palettes, tableaux et sculptures des artistes de ma famille, pour m'arrêter devant des nuances, des textures dans la nature et les répertorier mentalement comme un paysage de mes humeurs.
J'aime les couleurs pour leur symbolique, pour l'utilisation rituelle que les peuples en font.

Alors oui j'aurais pu juste m'attarder sur le maquillage de la peau des Himbas. Cette peau noire magnifique, massée et enduite de cette terre rouge, de cet ocre associé à de la graisse animale et des cendres, protégeant du soleil, de la sécheresse et des insectes.

*détail d'une photo extraite là avec de magnifiques photos de ce peuple

Oui, j'aurais pu juste être fascinée. Mais en plus de cette couleur rouge si attirante, si source de vie, de sang, c'est le documentaire de la BBC sur l'influence du langage sur la vision des couleurs, et à postériori sur la vision différente des couleurs peut-être même neurologique, qui m'arrête là plus longtemps.
Voyons-nous les mêmes couleurs? En suivant ce lien, vous pourrez faire vous même le test du bleu et du vert. Et de ces distinctions très différentes entre eux et nous, tout un univers s'ouvre et offre peut-être de multiples horizons au lutin daltonien.

En effet, la tribu africaine Himba, vivant au nord de la Namibie, classe les couleurs de manière différente, pas de nuance en tonalité mais plutôt en luminosité. "Ils utilisent le mot “zoozu” pour les couleurs foncées correspondant au rouge, vert, bleu et pourpre, le mot “vapa” pour le blanc et certains types de jaune, le mot “borou” pour certaines teintes de vert et de bleu, ou encore le mot “dumbu” pour des teintes de vert, rouge et brun…" (source de l'extrait présentant les développements du documentaire, "Do you see what i See?").
Une chouette idée pour accentuer un des 6 aspects de la couleur (sur la source physique, sur le mode d’apparence).

vendredi 2 mars 2012

Quantité et symbole mathématique : barres rouges et bleues, perles

Le lutin réclame assez souvent les barres rouges et bleues Montessori, en fait beaucoup depuis le début.
Il les positionne dans l'ordre croissant, décroissant, dans le désordre en y apposant maintenant le symbole adéquat (chiffre).

Mais je ne le trouvais pas encore assez à l'aise avec le désordre et les chiffres. En trouvant un fichier de cartes de positionnement, de combinaison de barres bleues et rouges, avec le recto correcteur, cette activité a repris de plus belle... il n'a pas attendu que je les plastifie.

N'hésitez pas à aller sur "la fabrique des Marmottons" pour les fichiers barres rouges et barres rouges et bleues (entre autre).

C'était aussi le moment d'intégrer les barres de perles Montessori restées dans leur boite depuis le début. Il avait déjà fait et refait la pyramide jusqu'à 10 sans vrai intérêt. En y incluant le fait de déduire de chaque barre le symbole associé a permis de réintégrer cette activité.

Associer le chiffre, l'écrire au stylo effaçable sur la pochette plastifiée et s'auto-corriger dans le graphisme des chiffres (parce que oui, il y en avait beaucoup à l'envers).

J'ai trouvé les activités en suivant celles de "On fait l'école à la maison" ici, et là (avec le document joint).

jeudi 1 mars 2012

Dans l'oeuf, dans le ventre

Le problème de l’œuf ou de la poule ? Non pas encore...

Juste de quoi bien comprendre que dans l’œuf, dans le ventre in utero, il y a déjà la vie. Un documentaire de National Geographic propose des images de synthèses reprenant les différents animaux: dans les coquilles ou dans l’œuf, n'hésitez pas à aller aux sources des photos pour en voir plus, les images étant peu communes, j'ai préféré en mettre juste quelques unes.

*source National geographic.


*source National geographic

De quoi aussi vous donnez d'autres ressources pour expliquer la différence entre ovipare et vivipare... pour les plus petits, pour les plus grands. Je vous en parlais là.