dimanche 29 janvier 2012

Prendre la poudre d'escampette

... poudre que l'on soulève lorsque l'on s'enfuit...

*source sculpture de France FAUTEUX

samedi 28 janvier 2012

Autopsie d'un dauphin de baignoire, où une première étape en mécanique, démonter et remonter

J'avais été extrêmement réceptive aux indications de Gever TULLEY et Julie SPIEGLER dans "Fifty Dangerous Things (you should let your children do)" qui proposaient 50 choses dangereuses à faire faire aux enfants, je vous en parlais là. TULLEY reste persuadé qu'accompagner l'enfant dans les découvertes dangereuses, lui offrir un cadre, des règles de sécurité, lui permet de s'ouvrir un monde de découvertes et d'accomplissement et de ne pas subir le danger. C'est une manière de déstresser, de considérer les dangers avec objectivité et de commencer une conscience du bricolage.
Je suis conquise, alors en attendant le livre en français, je fais petit à petit avec mes propres capacités (et angoisses). Une première approche du feu la dernière fois (même lien qui parle du livre), ici il s'agit de démonter du matériel vendu dans le commerce, de comprendre le fonctionnement.

Pour le premier démontage, nous avons testé avec un jouet de bain: le dauphin qui, à l'aide d'une manivelle, bouge la queue et se déplace (ou au moins fait des mouvements dans l'eau). Je ne voulais pas d'électricité mais juste de l'emboîtement et de la mécanique. De plus, je voulais prendre un objet "en panne" et aucun électroménager ne l'est. Cela tombe bien, si le dauphin ne fonctionne toujours pas, il n'y aura à déplorer que pas d'amélioration. Et puis n'y connaissant rien, nous commençons tout, tout doucement.


Cette première approche était difficile:
- dévisser, soit placer dans l'encoche de la vis le tournevis et maintenir la pression tout en tournant dans le bon sens


- démonter pièce par pièce doucement pour bien comprendre l'emboîtement


- comprendre comment c'est fait: j'ai donc juste préparé un dessin schématique pour retrouver la place des pièces

- découvrir toutes les pièces qui font le jouet: la coque extérieure, les vis (pour l'extérieur et d'autres pour l'intérieur), le mécanisme avec les roues d'engrenage qui s'emboîtent pour tourner, le ressort

- nettoyer dans notre cas
- remonter la bête...

Le mystère reste entier: le ressort devait être tenu... et mis dans le bon sens.
L'encoche une fois retrouvée (et oui lors du démontage, il sort de son espace trop rapidement), le mécanisme des roues marchant, il ne reste plus qu'à remonter l'animal (oui, oui et pas un poisson) et essayer... Bah cela ne marche pas!!

Pour le premier essaie du lutin (et de la maman) c'est déjà pas mal!

jeudi 26 janvier 2012

L'année du dragon: marionnette et thé, wulong bien-sûr

Le lutin adore les dragons. Après l'invasion de petites bêtes et des dinosaures, ces êtres légendaires sont arrivés par lot paternel et prennent une place importante dans la maison et les occupations: jamais rangés dans la boite à chimères (où toutes les figurines ou monstres de fiction logent, en général) donc présents sur une table, un plancher, une chaise, dans une poche... sur les multiples dessins à effectuer, dans les lectures du soir etc...

Après avoir mis sur "la" liste son livre pop-up "Monstres et dragons" de Matthew REINHART et mis en scène par Robert SABUDA, je ne pouvais que lui proposer de créer sa propre marionnette de dragon pour fêter le nouvel an chinois.

Une enveloppe et le fond des multiples sacs plus loin et nous voilà à l’œuvre:
1 boite d'oeufs + colle + papier cartonné + pic à brochettes + peinture + papier/serviette + colle/vernis

... après l'assemblage précaire pour moi, la fierté pour lui !

Après une forte journée hier, aujourd'hui un peu moins de pression, une demande de calme avant la tempête de 3 gredins à la sortie de la classe dont un qui reste à dormir...
Allez pour une infusion de wulong... oui, oui c'est tiré par les cheveux mais Wu Long veut bien dire dragon noir en chinois, non?!

Un Anxi Tie Guan Yin infusé la première fois à 72°C... peut-être une eau pas assez chaude.

A sec, les feuilles offraient leur odeur de beurre, de pâquerette ou de trèfle, de frais et presque de printemps. Elles étaient encore magnifiques, entortillées.
J'ai admiré ma théière qui débordait goutte à goutte... le temps de faire le point et d'utiliser le précieux liquide pour caresser la poterie au blaireau.

Le "nez" offrait là une odeur bien florale de fleurs blanches, une odeur chaude (et rien à voir avec la sensation tactile) laissant à la fin comme une odeur de sucre, de caramel de fruits compotés. L'infusion d'un magnifique jaune offre encore toute sa vivacité... une merveille.

mercredi 25 janvier 2012

La musique incarnée: méthodique Suzuki, visuelle et personnifiée

J'aime avoir une bande son dans ma vie. Certaines musiques emportent mes humeurs, développent mes joies, accompagnent mes nostalgies. Alors oui souvent la musique est encore accompagnée de mots mais d'autres impliquant un orchestre sont très nombreuses... et peu à peu, des bandes originales de film sans paroles, je passe au classique. Pour le papa, la musique a toujours été présente même dans ces plus belles expressions. Alors oui, c'est vrai, nous prenons le temps de l'écoute en espérant que le lutin apprécie.

Les bandes originales de ses films d'animations ont le vent en poupe depuis longtemps... Joe ISAICHI accompagnant bon nombre de dessins animés de Hayao MIYAZAKI, Danny ELFMAN accompagnant Tim BURTON ou même quelques bandes sons de Walt Disney.

*source méthode SUZUKI (avec témoignage d'un enseignant pour enfants)

Mais dernièrement j'ai voulu incarner encore plus la musique.
Oui j'aurais adoré suivre des cours avec le petit d'homme, des cours de musique, des cours d'oreille, des cours de feeling, des cours de doigtés... avec la méthode (du Dr Shin'ichi) SUZUKI. Mais c'est cher, la pédagogie est destinée à des petits, moins de 6 ans, et l'investissement en temps est important: par semaine, un cours individuel, un cours collectif avec une mise en pratique directe comme un concert et une écoute attentive, investie de toute la famille... trop difficile. Alors à défaut d'experts, à défaut aussi de musiciens dans la famille, nous faisons sans.
Pour plus d'information, n'hésitez pas à lire ici quelques cours (en italien), une idée de l'intérieur des livres de méthode/théorie ou l'atmosphère du violon des bois. Une approche assez similaire à celle de la pédagogie Montessori, voir ici en anglais pour plus de détails:
- proche de ce qu'est réellement l'enfant et non ce que l'on voudrait qu'il soit
- utilisant la pratique, l'exemple... le "aide-moi à faire seul" et non la théorie
- un ordre de présentation, des séquences définies
- la prédominance d'une atmosphère propice, riche. Et un apprentissage par compétence et non par âge.
- la répétition des gestes pour l'apprentissage
- la croyance dans le potentiel de l'enfant, l'adulte n'étant que le "réalisateur"

Incarner la musique: les grands compositeurs par leur vie avec des extraits de leur œuvre.
Nous avons commencé avec Ludwig Van BEETHOVEN avec ce livre audio très bien fait de chez Gallimard. Avec cette superbe "Sonate au clair de lune", que le loupiot a reconnu des "Noces funèbres" de Tim BURTON. Son "oreille" me sidère parfois. Pour l'écouter, c'est plus bas et c'est aussi visuel!

Mais aussi une visualisation de la musique, justement... mettre de l'impact sur des notes, autrement que par une partition offerte juste aux musiciens, aux professionnels, aux amateurs praticiens. Un peu l'inverse que de mettre de l'ouïe dans la vision.
Alors oui les partitions et les notes appropriées aux enfants... mais pour moi c'est encore presque trop scolaire...
Je cherche plus d'instinct.
Il y a visuellement les émotions que nous donne la musique. Une très belle proposition est celle de mettre des couleurs par aspects et offrir ainsi une panoplie musicale:

*source Jax de LEON visualisation d'un album de Susjan STEVENS, vous savez STEVENS, je parlais là de ses musiques de Noël.

Encore mieux, via l'ex les 5 sens, le neuf tout en 1, découvrir la musique de manière visuelle, rythmique et sous forme de partition. Oui, oui, réinclure la partition mais avec une visibilité, une netteté, une clarté colorée. Il s'agit là de chronogrammes proposant sur chaque ligne une partition musicale sur de la musique symphonique: note courte, longue, piquée, sourde, appuyée etc... N'hésitez pas à lire le billet de Tout en 1 ci-dessus pour des explications plus éclairées. De mon côté, je vous propose quelques beaux morceaux, d'autres sont à rechercher chez Smalin (et c'est extra!).

Ludwig Van BEETHOVEN, Sonate au clair de lune


Camille SAINT-SAËNS, Aquarium


John Philip SOUSA, Stars and stripes forevever


Orlando GIBBONS, Fancie, Two Treble Instruments


Il sera peut-être envisageable aussi de viser les opéras, pour ce qu'ils ont d'incarné, de presque caricatural au niveau mimesque, personnage mais aussi trames des histoires. Mozart peut-être comme ses enfants à lui...

Et puis aussi, mettre des enfants dans l'acte de faire la musique, montrer au lutin les sonorités, en train de se faire, d'être émises, grâce à Lecture jeunesse 83 (n'hésitez pas à suivre le lien, vous aurez des images et des infos), je découvre les "Passions d'enfants", série de reportage réalisé par Barthélemy FOUGEA sur les petits musiciens.




Rajout du 04/03/2012: et une autre méthode pour apprendre à jouer d'un instrument de musique, une méthode à l'oreille, chouette, et c'est chez fée papillon là.

vendredi 13 janvier 2012

Les filles

... à quoi ça sert?

J'ai énormément d'affection pour ces garçons manqués, ces filles manquées... tous ces enfants qui grimpent aux arbres, se prennent pour de pirates, jouent dans la gadoue, déchirent leurs vêtements de ne pas y faire attention, tirent la langue, dévalent en roulant les collines, reviennent avec des écorchures, les cheveux emmêlés et les joues brunes de poussière...

Le lutin ne connait pas vraiment Titeuf mais j'aime assez cette chanson, pour l'humour et justement pour prendre le contrepied...



... non, non, je ne suis pas d'accord je n'aurais jamais fait épouser GI Joe avec Barbie... même s'il m'est arrivée de vouloir un volant à une robe... une seule robe de princesse: ça compte pas, non?! D'ailleurs je n'y ai jamais cru, ni au princesses, ni aux fées, ni aux princes d'ailleurs... surtout pas sur leur beau cheval blanc.
...et puis c'est moi qui construisais les vaisseaux spatiaux de Star Wars, qui sor(tai)s les cheveux emmêlés, qui me roulais dans le sable, qui plongeais et allais le plus loin à la nage ("A la petite île en face? OK, chiche!), qui réconfortais mon copain de jeu dans la pénombre de cette grotte, qui dérapais dans les descentes des escalier avec le vélo...

Je n'étais pas tout à fait garçon manqué, non, non mais un peu de celle-ci



et un chouia de celle-là mais un trésor de petits riens, coquillages, pierres, plumes...


Juliette - la boite en fer blanc par bisonravi1987

Merci Juliette pour cette sensibilité...

Et le lutin... un garçon oui mais pas que, et pas juste pour se déguiser... tant mieux... j'ai une pensée pour ce ballon de foot.

mercredi 11 janvier 2012

Thé fumé... en solitaire avant de reprendre la journée

J'aime le Lapsang souchong. Je crois depuis toujours. Je ne sais pas quand est-ce que je l'ai découvert pour la première fois, il est vraiment arrivé en même temps que le earl grey et pourtant on ne le trouve que peu dans les supermarchés. Alors d'où venait-il?
Je l'ai toujours aimé aussi parce que dans les cafés, quand ils en avaient en sachet, il était buvable à l’inverse des autres.
Je l'ai eu en sachet, puis en vrac parfumé... d'ailleurs un bien bon mélange que ce Madame de ThéOdor, thé fumé et non fumé aux groseilles même s'il perd tout intérêt à la seconde infusion. Oui mais c'est ça avoir pris l'habitude de demander de la matière à un thé. Puis, comme toujours, un meilleur cru en vrac et sans parfum grâce à Francine avec le Lapsang Souchong Crocodile de ThéOdor.

Le Lapsang Souchong a toujours fait partie de mes favoris en tant que boisson de confort, celle qui ne nécessite aucune préparation particulière, je le consomme en théière... de quoi ressortir ma petite égoïste.

Alors en attendant que le lutin se réveille de sa sieste qu'il a réclamé (cela fait bien 6 mois qu'il n'en réclame plus)... lui dans le salon... je déguste ce thé, chaud, plein de corps et ample en bouche, fumé.
J’apprécie ce thé d'homme (cela a dû faire partie de mes raisons pour le goûter tel que je me connais!). Depuis, j'ai découvert qu'il est réputé être dégusté par ce personnage de papier mais qui n'en est pas moins de chair, de sang, de cerveau et d'effluves licites et illicites qu'est Sherlock HOLMES d'Arthur Conan DOYLE... j'en aurais presque repris mes volumes mais il paraitrait qu'aucune ligne n'est explicite. Je me contente avec autant de bonheur d'une évocation... entre la piqure (très peu pour moi), l'odeur du tabac compressé dans la pipe (oui, oui... enfin derrière son épaule), une élucidation de mystère (euh... je passe, mais question bouillonnement de cerveau, je ne peux qu'avouer prendre!)... je succombe volontiers à cette odeur de fumé, d'herbes séchées et consumées (voir le lien avec l'odeur du tabac de pipe).

Ce Lapsang Souchon-là, le crocodile, est assez nouveau au palais... de Taïwan et non de Chine, il semble plus corsé, plus rude. J'apprends aussi qu'il est séché et fumé mais avec d'autres essences que son homologue chinois: ici point d'épicéa mais parait-il du bois de laque. Il semble, il est vrai, moins "parfumé" mais plus brut.
Il se consomme normalement en théière Lombok, oui, mais je fais sans (je regarde juste celles de Francine).
Bon, c'est vrai, il s'agit de la seconde infusion de la journée, de ces feuilles. Ce matin je l'avais fait sentir au loupiot pour le sensibiliser à cette odeur de plantes en consumation. C'est vrai qu'il est habitué par ailleurs avec la poudre de cade, le papier d’Arménie etc.. Et lui de me dire que ben oui, il en a déjà mangé! - ... Tu veux dire bu! et pendant que je tente de me remémorer ce moment où j'aurais pu lui faire goûter celui-ci, je me rappelle que non, il a bien raison... la semaine dernière c'était des brocolis cuits au Lapsang Souchong Crocodile.
Bah oui, encore un thé fabuleux à la cuisine! Comme les parfumés qui m'aident avec les fruits frais ou secs, les fumés reviennent avec les protéines mais c'est bien avec une Cuisine au jardin que j'ai tenté les légumes: brocoli ici, aubergine ici.

C'est vrai que j'ai refait mon stock de parfumés (une fois n'est pas coutume mais j'adore le Toupet de légumes! qui a eu le droit à une boite, et une surboite). Direction ThéOdor: Thé parfumé noir "Toupet de légumes", thé parfumé noir "Cocotte", quelques échantillons: "Rendez-vous" Kenya parfumé aux fruits rouges et pamplemousse, et thé fumé au Jasmin.
Petite déception: ne plus avoir les ingrédients sous les boites!

Allez, la prochaine fois je vous parle de thé en sachet! Oui, belle régression! Mais non, mais non: un thé vert ombragé Kabusé de Keiko qui pigmente de vert les doigts! En attendant je retourne à la situation d'un mercredi avec un loulou de 5 ans, entre couronne, magnifique d'ailleurs, dessin de monstre, dessins animés et autres...

lundi 9 janvier 2012

Préfontal ou comment reprendre goût à la sérénité (astuce éducative ou gestion du stress)

Un billet de Éducation créative (billet "Notre cerveau", dans la catégorie Ressources) m'a donné envie de me repencher sur les neurosciences. Oui, oui, ce billet est dans les brouillons depuis bien 2 semaines mais bon que voulez-vous. Depuis une autre lecture sur le cerveau m'a confirmée son rôle dans notre sérénité possible, voir en fin de billet. Mais revenons à celui-ci.
J'ai adoré la vidéo que je vous propose là, elle est arrivée à point dans ma démarche de développement personnel. Cette intrusion dans le cerveau n'est pas que théorique, bien que ce billet ne soit que cela (ou presque), mais aussi source de nombreuses solutions quotidiennes à nos blues ou nos "chouineries".
Pile au moment où moi-même je bougonnais face aux fêtes de fin d'année qui demandent beaucoup d'attention, saison plus difficile émotionnellement etc... Alors avant de démarrer dans le vif du sujet, si nous revenions sur ce "malaise des fêtes de fin d'année" que je ressens tous les ans. L'intervenante, Catherine SCHWENNICKE, nous donne dans cet interview des astuces pour passer le cap des "boules de Noël" (où comment ne pas avoir les b- l’année prochaine!). Cette première astuce en est extraite:
"Je suggère un petit exercice qui peut porter ses fruits : faire une liste des 4 ou 5 désavantages qu’on ressent à fêter Noël et lister ensuite tous les avantages de chaque désavantage."

Oui, oui, c'est bien joli mais pourquoi ces astuces fonctionnent-elles? Parce qu’elles partent du constat des différents cerveaux (ou zones de décisions):
- le reptilien qui s'occupe des fonctions vitales
- le paléo-limbique ou grégaire (les rapports de force et la protection "des petits par les gros") détermine les "tempéraments" (terme de neurologie à ne pas confondre avec nos termes conventionnels)
- le néo-limbique les "caractères" (au sens neurologique aussi) donnent l'indication des motivations ou du plaisir du résultat
- le préfrontal présente la gestion des émotions
Mais quel intérêt si ce n'est une visite virtuelle du cerveau ? Et bien ce sont nos aptitudes neurologiques qui sont en jeu. Chaque cerveau traite des éléments de nos vies, en modelant notre pensée et en faisant appel à notre cerveau préfrontal et non aux autres, nous améliorons notre capacité à nous motiver et à vivre sereinement les difficultés.

*source des 4 centres de décision du cerveau extraite du film

C'est en suivant la conférence en vidéo que la GMM (Gestion des Modes Mentaux) prend tout son sens. Cette technique développée par l'Institut de Médecine Environnementale (IME) est à mettre à profit dans la gestion du stress. Oui autant au niveau managérial, que dans le stress du quotidien ou encore dans l'approche des enfants en tant qu'élèves dans une classe. Vous trouverez une explication claire, ici, qui présente bien les différents cerveaux.
Ces pratiques sont aussi bonnes en pédagogie (éducation des enfants) qu'en andragogie (formation des adultes). Mais même si la vidéo suivante dure près d'une heure et que le billet en question reprend quelques idées extraites de cette conférence, je vous assure que votre heure ne sera pas une perte de temps. En prenant en compte la connaissance du cerveau et de son fonctionnement, d'autres méthodes psychologiques, de gestion du stress ou des émotions par exemple, sont proposées, sous le terme d'Approche neurocognitive et comportementale (ANC).

Les Neurosciences au service de l'éducation from erg on Vimeo.

Je ne peux que vous inciter à aller sur Facebook, une fois n'est pas coutume pour la non amatrice que je suis de ce portail, afin de faire le test de votre profil face au stress (au sens général du terme).
Du cerveau reptilien (vital) imposant le calme, la fuite, la lutte et l'inhibition définira votre intensité de stress. Votre tempérament ressortira sur quelques leviers grégaires, au nombre de 6, que sont la curiosité, l’acceptation, la nuance, la relativité, la réflexion et l'opinion personnelle. Puis vous saurez quelle est proportionnellement votre "personnalité' sur les 8, philosophe, novateur, animateur, gestionnaire, stratège, compétiteur, participatif ou solidaire.
Vous serez au courant de votre mode de comportement reptilien (vital). Vous trouverez alors de quoi stimuler les leviers moteur pour passer une situation difficile. Vous saurez aussi sur lesquels axer principalement en fonction de votre personnalité et quelles sont vos motivations profondes, à même de vous aider. De quoi actionner le préfrontal!

Quelques lectures sont aussi à même d'aller plus loin:
- ici le site de Prefrontaly proposant des ressources et des lectures,
- là vous aurez une idée des stages proposés par l'IME et des lectures complémentaires en neurosciences et en spiritualité appliquée,
- là aussi plus de détails sur le lien entre neuroscience et spiritualité ou philosophie.
- Un livre semble reprendre ces théories en impliquant quelques solutions de GMM, je ne peux que vous convier à le regarder: "L'intelligence du stress" de Jacques FRADIN.

Ici vous trouverez un interview de Jacques FRADIN.

NB: Promis, la prochaine fois que je vous parle de cerveau, je vous parle de ma dernière lecture "Le cerveau de Bouddha" de Rick HANSON... pour aller vers la pratique...

vendredi 6 janvier 2012

5 ans de blog... ou se donner des raisons de continuer

Demain, cela fera 5 ans. Durant toutes ces années je me suis étendue sur ce divan virtuel. Oui bien-sûr, ce média n'est plus tout à fait une conversation de l'intime, quoique entre les lignes tout est dit. Mais il correspond bien à un kaléidoscope de ma vie depuis que notre lutin est né.

*source Costa DVOREZKY

Ai-je l'envie ou le courage de continuer?
Oui j'ai encore envie de mettre en billet des focus de nous. Est-ce parce que je souhaite laisser un témoignage à notre lutin de ce qui s'est tramé pendant ces jeunes années? Moui pas tant que cela: d'une part, je pourrais le faire dans un cahier privé, puis autant j'aurais aimé une reconnaissance, autant ce n'est pas de lui que cette demande est attendue. Je ne dis pas que certains jours je n'aimerais pas reconnaitre en mon fils une trame de ces réflexions entamées ensemble, mais je me reprends, plus ou moins vite. Effectivement, il grandit, je ne suis qu'un de ses tuteurs (au sens potager du terme). Je n'ai pas envie qu'il me remercie un jour... je le fais parce que j'estime que c'est aussi de mon devoir de me positionner en tant que mère. Cette position n'allait pas de soi pour moi, autant en prendre compte et proposer la présence, l'attention et, si jamais cela m'était accessible, l'ouverture des possibles.
Et puis, je suis la mère que je suis car avant l'action, je réfléchis beaucoup... trop. Je suis celle-là parce qu'aussi je n'aurais pas pu en être une autre.

J'ai encore envie de faire partie de cette toile d'araignée qu'est la blogosphère. J'avais des attentes, trop hautes, trop fortes... mais l'essentiel est là, il s'agit d'un superbe tremplin à la réflexion, de magnifiques ponts posés entre des points de vue, de salvateurs sauts de puce pour une femme comme moi qui n'arrête pas de réfléchir à la manière de vivre une vie et de concevoir l'éducation. J'ai beaucoup appris, beaucoup avancé, connu des personnes qui me sont maintenant chères. Alors oui, je lui dois bien cela. Mais je pourrais n'être que spectatrice.

Oui mais j'ai encore le courage de mettre en mots.
Est-ce pour vous être utile? Autant j'essaye de proposer des billets si possibles constructifs autant il serait présomptueux de croire ce blog important... dans tous les sens, sauf pour moi.

Préparer un billet demande une énergie mais c'est aussi grâce à ce besoin d'être plus clair que je me sens avancer. Parce que cela me permet de croire en une capitalisation de mes actes.
Dans ce monde si productif, je ne me reconnais pas. J'ai choisi de prendre pied dans l'éducation de notre fils, j'ai choisi aussi de revenir sur une connaissance de ce que je suis. Cela passe par des lectures, des réflexions, des discussions, des avancées, des retours voir de vrais reculs.

Ce blog est éclectique, mes autres un peu moins... je ne rentre pas dans un réseau de blogs. Je me demande souvent ce que les lecteurs en prennent. Je ne sais pas si sa lecture en est douce, difficile, en demande. Je l'imagine parcellaire... je l'espère aussi régulière.
Oui il y a du moi dans ce blog. Vous n'avez pas forcément envie de me connaitre et de lire mes élucubrations, j'espère en tous cas que certains lecteurs trouvent leur compte et je remercie ici les quelques fidèles qui me font l'honneur de me donner envie de continuer.

lundi 2 janvier 2012

Une révolution autour du soleil et le début d'une grande leçon Montessori

Nous appréhendons un peu plus le système solaire avec la venue de cette nouvelle année.

Pour préparer cette éducation cosmique, nous lisons depuis un certain temps "Petit Malabar raconte la lune, la terre et le soleil" de Jean DUPRAT et illustré par Nelly BLUMENTHAL. C'est vrai que je devrais présenter une grande leçon à la manière de Montessori.

Oui cette idée de préparer l'enfant aux 5 grandes leçons est une très belle proposition à démarrer dès les 6 ans de l'enfant, une à la fois:
- la naissance de l'Univers et de la Terre
- la naissance de la vie
- la naissance de l'homme
- la naissance de l'écriture
- la naissance des nombres, des mathématiques

Mais il est vrai que la pédagogie Montessori sur ces sujets n'est pas explicitée, sauf après une formation bien-sûr. Alors nous préparons à notre façon. Sur le blog Education créative, vous trouverez ces leçons en plus détaillées avec une idée des applications en matières.
J'ai volontairement omis la fable du Dieu qui n'avait pas de mains, trop religieuse pour moi. L’approche de la religion dans le sens de création de l'univers sera sûrement présenté un jour, comme une hypothèse, je préfère pour l'instant me contenter de lui expliquer la foi de ceux qui croient à un Dieu peu à peu.
Je lui lirais par contre l'Histoire de la formation de la terre mais pour l'instant, je me contente du petit Malabar sur la lune, la terre et le soleil et de l'autre "Petit Malabar raconte l'air, les mers et les volcans" de Jean DUPRAT et illustré par Nelly BLUMENTHAL.





Nous nous contentons donc d'entrevoir les choses.
En manipulant la maquette, nous lui entrainant un tour de terre autour du soleil... dessous les saisons pour mieux saisir l'année, les étiquettes remises ici en discrimination visuelle.

Je lui indique aussi des détails de ce que nous avons fait l'année 2011 au printemps, en été, en automne avec des étapes clés, les vacances, l'école, les anniversaires, les spectacles, la mort du grand père etc...
Nous déroulons la frise du temps Montessori, malheureusement inutilisée par manque de place l'année dernière.
Je reprends aussi les calendriers de l’année dernière, les montre en comptant le nombre de mois, je sors celui de cette année, 12 mois aussi, les mêmes.


Alors oui, la terre a fait un tour de soleil, une révolution... Elle tourne autour d'elle comme une toupie (sa rotation est une journée) et tourne autour du soleil (une année). Nous ne regardons que les planètes qui tournent autour du soleil, en plaçant à part la lune: pas une planète mais un satellite qui tourne autour de la terre.

Nous distinguons les éléments en utilisant les cartes de nomenclatures des planètes et du système solaire. Les planètes sont nommées, reconnues au mieux (les illustrations de l’artiste Anneka Tran entrevues dans le système solaire ci-dessus aident énormément avec leur anthropomorphisme), sont placées par moi du plus près du soleil au plus éloigné. "ME Voici Toute Mignonne, Je Suis Une NEbuleuse"

Ici j'ai utilisé les cartes proposées par le Bonheur en famille, là, et par le blog du Jardin de Kiran
qui propose aussi une multitude d'informations, entre présentation très détaillée et scientifique de chaque planète, contexte scientifique, liens utiles et bibliographie mais aussi vidéos dont celle-ci.



Il nous faut aussi une première approche de remise à l'échelle:
Nous regardons les vraies dimensions des planètes et plus tard inclurons aussi les vraies distances entre elles.

*source maquette taille réelle

Et nous reprenons aussi une idée de la taille, la notre, celle des planètes et celle des étoiles.


L'animation plus loin présente la formation de notre système solaire et même en allemand, elle est très parlante.


J'ai longtemps rêvé de posséder le matériel Montessori adéquat en éducation cosmique: le puzzle Montessori ou encore la maquette ronde aux rotations, voir plus encore

mais je vais faire sans. D'une part en créant la maquette avec distances sur des ronds de tissus à bon diamètre comme cette maquette du système solaire.

*source Lycée J.ROSTAND Villepinte

Et j'irais plus loin avec une approche du système solaire en rapport avec Montessori . Pour ma part, j'ai rêvé cet été devant cette maquette d'enfant, où toute la fantaisie apparaissait:

*source

dimanche 1 janvier 2012

Très belle année 2012... après un baiser sous le gui


Je souhaite
... que votre route soit douce, sinueuse ou droite, en solitaire ou en groupe, aux obstacles surmontables et aux points de vue incroyables
... que vous soyez libre, de moins en moins dépendant des normes, des conventions, des attentes d'autrui mais au plus près de vos attentes
... de la créativité au quotidien, de la curiosité, de la sérénité, de la chaleur, de l'amitié et toutes sortes d'amours

*je parlais là de ce petit livret sur la nature pour enfants (et plus)