vendredi 24 juin 2011

Mais non le wombat ne fait pas de kung fu

Il suffit d'aller au cinéma voir le second volet d'un film d'animation pour que la confusion revienne, encore plus évidente. Non le wombat et le panda ne sont la même boule de poil... (et on ne les confond pas avec des peluches, non, non).

C'est vrai que nous les connaissons tous les deux: un de manière très fantasmée et très très loin d'être réaliste bien-sûr avec "Kung fu panda", l'autre par des bêtises de ce voisin bien coquin, "Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat" de Jackie FRENCH et illustré par Bruce WHATLEY, (j'en parlais là), mais apparemment ils se ressemblent.
Cela permet de bien soutenir la différenciation visuelle du lutin mais aussi de lui indiquer que malgré l'apparence, bon nombre d'autres choses les sépare. De quoi aussi remettre du réel dans l'imaginaire.

Alors nous les avons repris, l'un et l'autre: l'un à la douce fourrure gris/brune, aux petites oreilles pointues et aux courtes jambes et pattes griffues; l'autre noir et blanc comme suit, tours de yeux, oreilles arrondies, nez et pattes, noir; reste du corps, face et queue blanches. (les dessins explicatifs viennent du site "Enchanted learning")

*sources du panda et du wombat

Et pour faire encore plus la distinction, nous avons considérer une échelle de grandeur entre le wombat et le panda adultes... et un être humain.

*source échelle de grandeur wombat adulte

*source échelle de grandeur panda adulte

Le panda est bien plus grand! Et non, non, ce ne sont pas des peluches, pas dans les bras, le wombat, et pas de massage, le panda! Il a été bien l'occasion de reparler de ce qu'est un animal sauvage: ses conditions de vie en complète autonomie, ses comportements spécifiques et potentiellement dangereux (pour certains, par peur ou en fonction de leur nourriture) et les dangers de l'homme a son encontre.

Les deux sont des mammifères, donnent naissance à des petits tout constitués, et les nourrissent au lait. Nous avons vu que le wombat est, en plus, un marsupial et qui, comme le kangourou, garde son tout petit dans sa poche ventrale en attendant qu'il soit plus grand, moins vulnérable.

*source poche marsupiale du wombat

Puis une fois que ce premier point visuel était fait, nous sommes allés plus loin dans le détail: le wombat et le panda ne viennent pas du même pays, ne mangent pas la même chose. Le panda vient de Chine, vit dans les forêts de bambous et mange de l'écorce. Le wombat vit en Australie, dans des terriers et est herbivore presque omnivore.


Pour aller plus loin dans la répartition géographique des animaux, n'hésitez pas à aller ici, et pour le panda géant et le wombat. Nous avons aussi parler des animaux en voie de disparition, juste une première approche... avec une idée de ce qu'est une réserve naturelle.

*répartition du panda dans les réserves

Et puis cela m'a permise de savoir comment prononcer wombat! Parce que je lis depuis longtemps le livre sur ce petit phénomène... et que l'alphabet explicité à la manière Montessori utilise aussi ce petit animal pour la lettre W. Alors c'est "ouon-ba"? Ouf je ne mettais pas de "vvv"... mais je prononçais le t! Allez maintenant je saurais.

mercredi 22 juin 2011

Deux Pi lo Chun à savourer et comme une exigence personnelle

Au départ ce n'est qu'un thé. Qu'une boisson accompagnant une autre occupation.
Mais voilà, cela ne me suffit pas.

Au départ, c'est une troisième infusion de Pi Lo Chun impérial, bue distraitement en se concentrant sur une autre chose. Un livre... quelle surprise!?!
Au départ, il s'agit d'une relecture parce que j'ai pris goût à ces lignes ouvertes, un peu plus lues que d'autres, un peu plus examinées pour que le billet qui en découlera ne soit pas vide de sens.

Et voilà une force et une faiblesse cumulées: j'exige de ne pas me contenter d'un minimum, j'exige de produire quelque chose pour être présente, ancrée, et la réflexion (et l'aboutissement par écrit) en est une mesure.
En ouvrant un blog aux billets littéraires je n'avais qu'une envie, établir ainsi un carnet de bord des lectures. Oui mais c'était insatisfaisant. Toute lecture n'a pas besoin d'une empreinte écrite, la lecture est aussi un acte de détente et pas seulement de réflexion et parce que le fait de marquer l'avoir lu n'est pas une fin en soit: à chaque billet j'ai envie d'y mettre de moi. Pas tant une déclaration de mon monde intime, quoique il est transparent à certains lecteurs (et amis) mais identifier ce qui a touché ma sensibilité.
L'engagement d'un écrit après lecture, fait auprès d'une maison d'édition ou pour mettre en avant la qualité d'un livre extrait de notre bibliothèque, est une difficulté surtout quand l'avis se doit d'être publié dans un délai précis. Je souhaite un billet un tant soit peu construit. Alors même si en plus de faire de l'objet un véritable hérisson de post-it, je reprend le livre en diagonal (au moins). Alors oui, je relis le très bon "Touriste" de Julien BLANC-GRAS pour en parler ailleurs.

Mais voilà, il suffit que mes écrits ne soient pas aussi pertinents que mon ressenti de lecture et la boisson, accompagnante, devient mon sujet de concentration... un exutoire. Allez zou, feuilles infusées et toutes ouvertes de côté, j'ai envie de faire une distinction sensorielle de deux Pi Lo Chun (un impérial et un Bi Lo Chun plus modeste). Deux zhongs, la contenance n'est pas identique mais je mesure ma quantité de thé et l'eau que j'y ajoute.

Les feuilles ne sont pas de la même qualité. Torsadées les unes et les autres, le Pi lo Chun impérial offre une épaisseur (ou moelleux), une grandeur des feuilles et un duvet très très remarquable. Me suis-je déjà trop précipitée en ne choisissant pas pile le même thé avec juste une différence (d'année de récolte, de saison ou de revendeur par exemple)?
Allez, 70°C et deux brassages de couvercle en miroir et je verse la liqueur. Cette fois-ci au moins je ne brule pas les feuilles. L'amertume n'est pas là.

J'ai commencé chaque dégustation en buvant une gorgée du Bi Lo Chun plus modeste. Et oui, c'est mieux. Il est bon, frais et végétal. Mais le Pi Lo Chun impérial le surpasse tout de suite: une ampleur en bouche, une complexité aromatique et une sensation de plénitude (voir même d'entêtement) nette.
J'avais souhaité aussi faire mon palais, mon nez et mes papilles à une "famille" de thé, au sens le plus restreint: reconnaitre dans l'un et l'autre un Pi Lo Chun. Et là je constate que oui, il y a ressemblance mais je serais incapable d'en dire plus.
Le chemin de thé est long, très progressif. Là aussi je sens une certaine mise à mal de ma manière d'être. Je ne peux pas être dans la pertinence ou la qualité de mes élucubrations tout le temps... il me faut patienter, me contenter d'un pas après l'autre. Me satisfaire de ne pas produire de la qualité mais de persévérer. Est-ce une manière d'être compétitive à ma façon? Hum, j'en reparlerais parce que le thème est sujet à de nombreuses controverses et débats agités à la maison.

Une chose est sûr cependant: la liqueur quotidienne se veut de plus en plus fine, de meilleure qualité. Je n'ai pas l’immersion totale, il me faut la créer, pratiquer. Même si je ne distingue pas encore toute la valeur d'un très grand jardin et sa riche complexité, mon palais reconnait qu'il y a matière... matière à déguster, matière à sensation, matière à réfléchir, matière à s'apaiser aussi.

mardi 21 juin 2011

Textures animales

Le lutin est toujours aussi passionné par les animaux, que ce soit ses figurines, les documentaires pour lesquels sa concentration est assez complète et les questions sur les vrais.

Il aime les regarder, les dessiner, les imaginer. Quelques fois, aussi, il les confond (wombat et panda par exemple comme je vous en parlerais très bientôt). Il confond les couleurs alors pour le soutenir dans les discriminations visuelles lui permettant de trouver ses astuces face au daltonisme, je me suis empressée de plastifier les cartes de textures animales, celles de Mamankangourou et celles d'Anne/ Nanou du blog "huit pieds sur Terre" via le Jardin de Maria.

Il a adoré retrouver les peaux, poils, plumes, écailles et coquilles.


Nous avons reparlé alors de ces "habits", de ces fourrures ou de leur absence. D'une part, dans leur utilité par rapport à l'habitat et aux mœurs de l'animal avec "Un look nature ! L'adaptation " de Eun-Ha KIM et illustré par Min-Cheol CHOI dont j'ai parlé ici. Puis nous avons été plus loin sur la discrimination visuelle d'un animal. Et si leurs peaux étaient échangées que ce passerait-il? Sur cet aspect, "A poil(s)" de Mickael ESCOFFIER et illustré par Kris DI GIACOMO apporte une jolie petite histoire... pour ne pas se fier aux apparences et s'aimer comme on est fait.

Nous avons aussi bien mis en fonction des attributs de la peau: à écailles, à plumes, à poils, peaux nues et sous coquilles. Il manque les pics...


Cela a aussi permis de réfléchir sur ce qui nous laissez penser qu'il s'agissait de tel animal ou de tel autre... en dessous: éléphanteau ou panda? coq ou écureuil?

*source Yves Zagagnoni (avec d'autres propositions)

samedi 18 juin 2011

La créativité par l'écriture d'un livre illustré

Nous avons commencé avec le lutin vers ses 4 ans 1/2 à écrire des livres. Oui oui, c'est un bien grand projet, nous sommes encore dans les premières étapes.

Le premier a été fait de découpages et réunissait des titres d'images (une sorte de légende détaillée). Les suivants (et nous en sommes là) ont regroupé des dessins faits la même période, aléatoirement choisis (enfin les plus complets, ceux qui lui ont demandé le plus de concentration: par exemple sa girafe en haut du billet et son zèbre) et placés par le loupiot page par page.

Le texte, que je retranscris mot à mot, est fastidieux: il me donne le héros de l'illustration, avec ces détails morphologiques. Quant à l'action, je le questionne et la réponse est quasi toujours identique: retrouver les copains et la bagarre (avec une faute d'orthographe dans la "tension de l'attention"). Ces propositions me semblent d'ailleurs plus des solutions de facilité pour lui, comme si créer une histoire lui semblait extrêmement difficile. Quant à faire un lien d'une page à l'autre, "c'est une autre histoire"!

Alors petit à petit, il choisira seul ses dessins illustrations et trouvera d'autres mots pour d'autres aventures.
J'aime beaucoup aussi ces petits livres en classe pour les activités extraordinaires, comme une rencontre avec un écrivain/illustrateur. Nous allons, aussi, dans ce sens.

Mais c'est en les rangeant que je bougonne toute seule sur les évaluations scolaires. Quel rapport? Plusieurs!
D'une part, cette volonté de connaitre les supports écrits. Alors oui, deux mea culpa: je n'indique pas au petit d'homme que nous ouvrons un documentaire, que là nous suivons un livre de recette etc; et, honte à moi, surtout au vu de ma fascination pour certains et pour leur(s) métier(s), je ne mentionnais pas les auteurs et illustrateurs de ses livres du soir. Alors qu'il y est quotidiennement "confronté" (et plusieurs fois par jour, si si en voyant l'intérieur de la maison, les tables, le sol et mes occupations, dont vous n'avez qu'un tout petit aperçu sur mes blogs, vous en seriez persuadé). Nous ouvrons les livres, tous, les siens comme les miens, les avec images, les sans, les documentaires, les dictionnaires, les livres d'art, de cinéma, les livres de cuisine, les livres d’expériences. Nous parlons de certains auteurs/illustrateurs. De leur manière de créer, d'envisager telle aventure. Il reconnait certains styles graphiques. Il réclame des histoires inventées et en raconte lui-même le soir au coucher. Et avant que je concrétise le fantasme de lui écrire un livre illustré (même si il y en a déjà un dans les tiroirs: un Nathan en cuisine), il créée ses propres livres illustrés.

D'autre part, l'évaluation des représentations graphiques. Pourquoi faut-il que le sujet soit réaliste? Et puis pourquoi faut-il prendre en compte les éléments morphologiques? Ne pas se dessiner proportionné ne veut pas dire ne pas savoir comment il est fait. Oui des fois il ne se met pas de ventre, d'autre fois si... et surtout parce que nous parlons à ce moment là de digestion par exemple. Certaines fois les mains sont plus présentes pour des raisons de logique de récit. Et puis l'oiseau, le voilà. Il sait qu'il a un bec, pas de dent (enfin pour la plupart), des ailes et qu'il mange des graines, des fruits et des vers de terre.
Mais c'est vrai que nous le poussons à la créativité. Et je craque pour ceux-là, tellement que l'un a reçu mon écriture au marqueur "marquant". Alors oui ils ont la tête minuscule en bas à droite, la bouche ouverte sur des dents menaçantes, de toutes petites ailes ridicules et un ventre carré. Mais leur régime alimentaire et l'originalité de ces "omnivores" me parlent énormément: 1 tortue qui a une fleur dans sa bouche pour sa maman, 1 hyène, 1 scorpion, 1 poussin, 1 grenouille, 1 coccinelle, 1 fantôme rhinocéros et 1 soleil (pour celui dont j'ai eu la présence d'esprit de le questionner sur le vif!).

Et un petit plus, il ne connait pas les contes classiques: oui pas de chaperon rouge, pas de 3 petits cochons etc. Je tente toujours de lui choisir la version la moins simplifiée, la plus authentique... et donc même si nous commençons Pinoccio dans le texte, j'ai plus des histoires de détournements de contes: un lapin rouge et un chaperon qui prennent leur vengeance, un crapaud mystérieux qui n'a pas peur du loup et beaucoup, beaucoup de loups gentils. Et il a une connaissance de la production contemporaine (pour se faire une idée, presque tous les livres classés en "jeunesse" dans mon autre blog et ici dans "premiers livres" sont passés par ses yeux et oreilles!). Alors oui, j'ai laissé le soin à l'école de lui faire découvrir les classiques, parce qu'ils seront toujours présentés. Et deviendront peut-être redondants, euh là je pense à mon enfance, je cherche même adulte, et pour moi seule, à lire les contes dans leur version originale, les Lewis CARROLL, DE SEGUR déjà, mais je voudrais vérifier les aspects plus trash de certains contes: abandon, viol etc...

Alors oui, il ne sait pas répondre aux questions de l'institution. Pas de souci. Ce ne sont que des questionnements à l'instant t avec des conventions de présentation et de programme. J'espère juste que la suite de sa scolarité donnera aussi de la valeur à ces autres aspects, un peu plus ambigus, plus cachés mais qui servent son imaginaire, sa connaissance de l'écrit et ses envies de lectures du soir.

mercredi 15 juin 2011

Profiter d'une dernière liqueur de Yun wu et rincer le palais et les émotions

Le temps file et me laisse exsangue d'énergie. Penser au vital parce que pas si évident des fois et succomber à mon envie d'être aux autres aussi.

En préparant un Yun Wu Lushai bio, thé vert chinois de la région de Hunan, je me pose, récupère, bois. Infusé à 70°C. Odeur sucrée et florale des feuilles sèches. Infusion claire, végétale et épaisse. Puis légèrement amer par infusions successives.
Ces derniers temps, ma boisson de prédilection fut l'eau. L'eau de source, l'eau courante de la ville, l'eau avec une goutte d'huile essentielle de citron par litre 1/2. De l'eau bue par obligation puis savourée. De l'eau de préservation, de l'eau vitale, de l'eau pour aller mieux, de l'eau pour passer à autre chose...

J'ai découvert aussi le palais neutre de saveur en journée. Ce palais rincé par de l'eau de source. Une grande gorgée d'eau avant de déguster mon thé, une petite gorgée d'eau entre chaque infusion. Minéralisée (et peu chlorée pour celle de la ville), elle apporte tout de même ce "lissage de la langue" presque apparent à celui préconisé en hygiène Kriyas, le jihva dhauti (ou se râper la langue) que je fais tous les matins.

Sortir de cette culpabilité d'être une mauvaise amie. Revenir sur cette disponibilité que l'on perd à être maman, revenir sur les efforts d'une relation entretenue. Revenir sur les quiproquo dans les communications, sur l'attente qu'Elle avait. Se dire que ma disponibilité est autre, plus diffuse c'est vrai, mais aussi intense et, j'espère, toujours de qualité. Réfléchir et s'apaiser sur ce qui fait la relation amicale, se réconforter auprès de ceux qui savent accepter les failles... et quelques fois les manquements. Se dire qu'il est temps d’appeler les uns et les autres, le faire et ne pas procrastiner ce polissage des amitiés, ce don d'énergie, de temps et d'affection propre à redémarrer, pour un temps, rassérénés par tant d'accompagnement.
Se dire que l'on ne choisit pas sa famille... et que la déception est la conséquence d'une attente trop forte... même si, même si j'aurais bien craché au visage... se défaire de cette violence non-constructive et se conforter aux relations choisies.

Récupérée presque seule, le loupiot se reposant dans la pièce d'à côté. Reprendre des forces en profitant des roses offertes sans raison (si celui de me faire plaisir). Profiter d'un temps pour moi après l'avoir offert aux autres (ou quelques fois leur avoir volé):
reprendre des nouvelles des malades (en oubliant cette valorisation de la transmission des aïeuls qui ne pourra décidément pas avoir lieu), rencontrer la famille de l'amie, offrir le sourire de bienvenue à un petit être tout désiré à la grande sœur omniprésente (et grande absente), soutenir la maman dans son envie d'allaiter avec des coquillages nacrés et polis scandinaves.

Reprendre des forces après avoir accompagné une classe entière de petits, les avoir consolés devant la marionnette sorcière qui fait peur, les avoir soutenus dans la balade groupée où le rythme individuel passe après l’impulsion groupée, avoir mouché les nez, convoyé les pisseurs, réparé les accidents de parcours, fait un brin de limites, materné les plus épuisés, réveillé les dormeurs à l'arrêt de bus... et récupéré le sien pour le savonner et lui faire un gâteau au chocolat (qu'il ne mangera que le lendemain) épuisé qu'il était.
Profiter de son choix musical de repos "Pierre et le loup" de Prokofiev et respirer, respirer.

mardi 7 juin 2011

Il est encore là le temps des dinosaures 2/2

Nous avons eu la chance d'aller regarder de près ces merveilles paléontologiques, nous regardons aussi les pattes (aux griffes acérées ou non) et les dents (aiguisées ou non) pour se faire une idée des carnivores, herbivores...

(à l'exposition du Musée d'histoire naturelle "Dans l'ombre des dinosaures")

Cela nous permet de mettre en groupe les figurines (dont 5 ou 6 viennent d'arriver et ne sont pas sur les photos) en prenant en compte certains critères:

***
Sur terre:
(première photo du Musée d'histoire naturelle de Paris pavillon paléontologie, la seconde de l'expo "Dans l'ombre des dinosaures")

Theropodes:
grosses pattes griffues
mâchoires massives

Sauropodes:
un corps en forme de tonneau
des pattes/ poteaux (un peu comme des éléphants)
un très long cou
une toute petite tête
une queue très très longue et fine



Plésiosaures:
corps en tonneau
4 grandes nageoires
queue courte
long cou

Mosasaures (à ne pas confondre avec le pliosaure):
à la tête de crocodile
longue queue
cou court
corps plus serpentiforme

Ichthyosaures:
sorte de gros dauphins

***
Dans les airs:

Ptérosaures:
reptiles volants

et les autres chronologiquement arrivés bien après.

lundi 6 juin 2011

Il est encore là le temps des dinosaures 1/2

Allez cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu une sortie dinosaure.
Nous avons profité d'une exposition avec des animatronics pour repartir les découvrir. Je vous passe la déception: ce second épisode est presque identique au premier, sans apport particulier (oui oui quelques nouveaux dinosaures)... mais l'impression d'être tout petit à côté des colosses est toujours une sensation à vivre.

Nous continuons à lire autour de ces géants, nous complétons une certaine collection de figurines (voir le prochain billet). Les squelettes sont toujours au centre des intérêts avec de magnifiques visites: des fossiles en terre, des reconstructions de squelette, des reconstitutions à l'échelle (avec une idée des parties molles, des textures et des couleurs).

Nous regardons de plus près les interprétations humaines de ces puzzles fossilisés... ne pas croire en l'existence d'un Brontosaure ou sourire de la plus grande erreur des paléontologues avec la corne/griffe de l'iguanodon,

*source (lien à lire pour plus d'information)

mieux imaginer un vélociraptor

*source

interpréter un facies de dinosaure
*source

Le loupiot comprend mieux ces erreurs avec la composition de son squelette de tyrannosaure et la pâte à modeler autour d'un squelette de tricératops. N'hésitez pas à lire comment donner vie à un dinosaure là (suivre les différents chapitres en bas de page).

Alors, les yeux aux aguets nous suivons les formes, les textures, les pelages, les plumes...
A l'exposition "Le Temps des dinosaures 1" en juin 2010 dont je vous parlais très rapidement là et à la nouvelle, "Le Temps des dinosaures 2" en juin 2011. En commençant par cet iguanodon au pouce à la bonne place!

La maison des ventes parisienne Sotheby offrait en octobre 2010 un goûter parmi des fossiles (nous sommes avec le lutin en train de regarder ce féroce carnivore)...


Le Musée d'Histoire naturelle de Paris propose jusqu'au 13 juin 2011 l'exposition magnifique "Dans l'ombre des dinosaures"...

En passant le mur de ce bâtiment promettant des merveilles,le pavillon paléontologie du Musée d'Histoire naturelle de Paris

Et la Géode de Paris offre le magnifique film Océanosaures 3D sur les reptiles marins, à voir et revoir.... infiniment bien, très clair et impressionnant à souhait!!!

Océanosaures 3D par universcienceTV

la suite ici