lundi 15 juin 2015

Presque... oui presque... et un oolong

Une longue parenthèse avec de multiples choses à préparer, à vérifier, à remettre en route. Il y a bien des choses que je ne voulais plus connaître, je ne voulais plus ne plus maitriser, subir. Nous y sommes presque.
Je reculais, encore et encore, par une trouille vrillée au corps, la trouille de tout perdre, la trouille de me considérer comme incompétente dans la vie. Une angoisse d'être la colonne vertébrale d'autre chose que de moi-même. Il a fallu prendre sur moi à l'arrivée du lutin, puis prendre sur moi quant aux angoisses communes du couple. Ne pas être portée par quelqu'un d'autre. Je le savais pourtant. Je savais que le chemin se faisait souvent en solitaire, même si à deux.


C'est dur, long... mais enthousiasmant aussi. Parce que tout avance, maladroitement, avec... comme par hasard, de nombreux gravillons sur ma route... je chute un peu, frotte mon genou qui pique et je me relève et le ciel est beau, bleu avec ce doux vent... cela va être beau là-bas, doux et chaud, protecteur mais d'une autre manière. Je ne suis plus une enfant, peut-être n'ai-je jamais eu ce privilège d'ailleurs... un peu trop grave, un peu trop sauvage, pas trop policée ou trop percutée peut-être.


Des mots doux arrivent et me réconfortent. Des mots des proches, des encouragements, des rixes constructifs aussi, cela va de soi. Et puis des mots d'inconnus, de presque connue. Des encouragements, des attentions gratuites, sans attente... C'est doux, c'est bon, merci!!!

Et puis je continue à lire et à écrire, à billetter les livres jeunesse . Je dessine des perspectives architecturales et vertes en attendant de dessiner des architectures intérieures ou des herbiers à but alimentaire. Et je continue à boire du thé dont ce magnifique Si Ji Chun. Ce oolong de Taïwan est sublime, il a gardé sa puissance et son gout floral.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je pense beaucoup à ton déménagement. Qu'il vous soit profitable à tous les trois. K