samedi 26 mars 2011

Un Dao Ren Mao Feng avant les douleurs... une attente

Des moments de liberté entre d'autres de douleur... une poche de glace à côté, des médicaments, le lit encore ouvert, les hommes partis pour me laisser me reposer... c'est une grande partie du week-end.

J'avais réussi à déguster un Dao Ren Mao Feng 220 avril 2009, thé vert chinois, juste avant.
Un superbe thé que je gardais, mais pourquoi donc? Je désespère à voir que ma consommation de thé, si importante soit-elle, ne me permet pas de profiter des breuvages au mieux. C'était encore au temps où je réservais mes thés de qualité pour un moment où je saurais les déguster à leur juste valeur. Quelle erreur!
Alors oui, il a perdu en fraicheur mais ne reste pas moins un superbe thé que je laisse se déployer dans le zhong. Une odeur de fleurs blanches nouvelles pour la liqueur à la superbe couleur jaune. Un goût végétal, frais, ample avec une certaine astringence en fond. Et une idée du printemps.

Attendre, attendre, attendre un meilleur moment, une meilleure connaissance, des aptitudes plus poussées. C'est encore la différence entre notre manière de déguster comme des œnologues en rapport à la manière asiatique, plus lettrée et méditative.
J'avais pris le temps de la méditation, le temps de prendre l'air, de réchauffer le corps à ce soleil nouveau... mais pas pris le temps du repos, le temps d'aller consulter des spécialistes de la santé. Les douleurs ont suivies, persistantes, lancinantes puis très très profondes...

Alors ce fut le PC portable allumé pour deux minutes, éteint aussitôt avec la douleur ne me laissant pas dix minutes de répits.
... alors des câlins, des thés presque refroidis, quelques images télé, des livres ouverts aussitôt refermés et un porridge moominesque dans un bol aux petites filles de Kate GREENAWAY qui ont suivis toute mon enfance (lire ici sur cette artiste)... pour cocooner...

*source alphabet Kate GREENAWAY

Et une idée de la douleur. La persistance de cette souffrance. Retrouver ce qui fait de nous des êtres fragiles et fébriles quelques fois. Reprendre goût à des moments plus calmes quand la douleur s'éteint. Retrouver goût à ce temps où l'esprit s'évade et l'aider à se canaliser, à ne pas partir partout à la fois... un peu de repos encore.

4 commentaires:

Florence A. a dit…

Aïe, j'ai mal à te lire. ca va mieux? rien de grave?
Conforte-toi...

Francine a dit…

Que se passe-t-il ma chère Vanessa? Tu as laissé un si gentil commentaire sur mon blog, tu me parlais entre autres de ce Dao Ren Mao Feng, était-ce avant ton problème de santé? Comment te sens-tu maintenant? Mieux j'espère! Je vais boire mes thés de ce jour à ton très prompt rétablissement. Biz

VanessaV a dit…

Flo Makanai: oui une douleur très intense apparemment diagnosticable... et guérissable! Puis un état général à prendre à bras le corps, un repos forcé à accepter.

Francine: oui un commentaire presque entre les crises de douleur. Je vais mieux, la crise est passée, repassera à en croire les spécialistes mais sera traitée. Le reste est une question de repos... de très grand repos qu'il va me falloir m'accorder et que mon quotidien devra me laisser. Je garde toujours mes billets bloguesques comme des remontants, contre la fatigue ou plutôt pour une bonne humeur.
Et oui je t'ai parlé de ce Mao ren mao feng... et puis j'ai fait d'autres billets (2) sur le thé, tu as vu? Thé vert japonais restocké et sencha et philosophie japonaise...

Francine a dit…

Non, mais je vais les rechercher...