jeudi 11 février 2016

Les fonctions dans une phrase, apport Montessori

Le lutin se croit nul en français. C'est faux! Je considère que la matière lui est moins facile parce que moins bien appréhendée. D'une année sur l'autre, ces erreurs ne sont pas les mêmes. J'ai l'impression que tel point est acquis et puis... non. Je tente, à chaque fois, de lui montrer que la grammaire est une forme de logique. Il se dit matheux alors il lui faut aussi décomposer le français de la même manière, de manière illustrée.
Et là encore je me dis que j'ai perdu un temps fou, j'avais entamé la nature des mots il y a déjà longtemps et j'avais laissé en route considérant que le petit ami de tout au monde avait fort à faire avec les mathématiques. Et pourtant les difficultés persistent quand j'aurais pu lui en éviter certaines.
Nous reprenons donc le déroulement de l'apprentissage de la grammaire façon Montessori.


Les fonctions de verbe et de sujet sont acquises.
1/ Fonction verbe, tenue par le verbe
Quelle est l'action?

2/ Fonction sujet, tenue par un groupe nominal, un pronom, ...
Qui est-ce qui fait l'action? Qu'est-ce qui?

Ce fut aussi la présentation des flèches de fonction Montessori avec des phrases simples (sujet et verbe, plusieurs sujets et un verbe, plusieurs verbes à un sujet ou plusieurs sujets avec plusieurs verbes) et des questions visuelles.

Je reprend le matériel pour bien mettre en avant les fonctions de complément du verbe grâce au modèle auto-correctif (trouvé chez Loustics ici).
J'ai rajouté un élément pour cibler la fonction sujet autrement : C'est /ce sont (sujet) qui (verbe et reste de la phrase).
Puis aussi une autre question mettant en avant la fonction compléments: C'est/Ce sont (complément) que (sujet - verbe et reste de la phrase)

...
Et voilà, nous avons refait tous les exercices et aucune frustration, tout allait de soi. Fabuleux matériel tout de même!

mercredi 10 février 2016

Quart d'heure de folie

Oui oui ça se voit....

une tête qui dépasse et se pose sur la table interdite au chafouin. Tu disparais... j'ai comme l'idée que tu vas arriver de mon côté de la table...


Gagné, sur la chaise d'à côté, directement sur le cartable du lutin, oui oui, je vois....

Les solides

Nous ne sommes pas encore à ce chapitre du programme de mathématiques et le petit d'homme ne le voit pas encore en classe. Pourtant hier il voulait à tout prix dessiner les lettres de l'alphabet en perspective cavalière.


Alors nous voici à amadouer les solides avec la Méthode de Singapour: les visualiser, dessiner et construire.


Dessiner des solides avec un cube unité... 1/ à l'aide des carreaux (en perspective cavalière) ou 2/ à l'aide des pointillés.


Construire les solides avec des cubes de pierre (d'un kit architecture) mais ils ne sont pas assez nombreux, ou l'art de ressortir des duplos.


D'ailleurs nous avons eu un doute. Il est dit qu'il ne faut considérer les solides qu'avec des cubes nécessaires à la tenue.


La forme F est pour moi de 13 cubes unité, soit la photo ci-dessus. Le F étant sur le cube vert touchant la feuille. Pour moi, il peut y avoir un vide entre lui et les deux cubes l'un sur l'autre (jaune sur vert). Pour le lutin, la figure F est de 14 cubes unité, la photo ci-dessous, avec un cube entre le vert et le vert surmonté d'un jaune. Et vous, vous en pensez quoi?



Puis de revenir sur ce qui l’intéressait: les lettres même si ce n'est pas le plus facile, même si quelques unes le frustrent.


Les faces visibles... puis la face invisible en vert.


Un superbe oolong d'après tempête

Le vent a soufflé fort par chez nous. Les arbres se sont pliés, les oiseaux ont chanté avant et après, tous les volets, les nôtres et ceux de nos multiples voisins, ont craqués, les fenêtres ont crissé, le ciel s'est obscurci puis les nuages sont passés.
La tempête fut aussi émotionnelle. Passée, oui, les sentiments sont toujours frais mais cela passe. Il ne reste que des traces, jusqu'au prochain vent.


Je goute mon plaisir tous les matins: regarder le ciel, les arbres, zieuter le sol. Je reviens encore avec de multiples petits trésors de la nature.

Le lutin avait voulu couper une branche de gui mais c'était bien impossible... mais ne voici pas que le vent nous en a servi sur un plateau sur le chemin de l'école.


Des fruits et bourgeons de magnolia (dure et noire pour l'un, duveteux vert pour l'autre). Des cônes, de sapin (douglas avec ces petites languettes brunes entre les écailles) ou de pin (aux écailles bien larges). Et puis des lichens.
Que j'aime les lichens et leur palette de verts.


J'en ai profité pour déguster un Long Men Si Ji Chun, oolong peu fermenté de Chine. Un Si Ji Chun, théier des 4 printemps. J'ai cru qu'il s'agissait d'un thé de Chine, serait-ce une erreur et viendrait-il de Taïwan? Un thé très floral, avec une odeur presque biscuitée à l'ouverture du paquet.


Un magnifique thé à la feuille et tige bien bouchonné. Sombre sec mais aux verts plus tendres une fois infusé.


Je ne peux que confirmer que ces thés, de très grandes qualités, apportent beaucoup plus en bouche que d'autres achetés en vrac ici et là. L'homme boit maintenant beaucoup de thés. Il en choisit encore parfumés que nous buvons à la grande théière (pour plus de facilité car mon goût va aux natures, encore et encore, beaucoup plus amples, beaucoup plus rassasiants). Je lui propose aussi beaucoup d'oolongs ou ... comble de sa joie (et de celle du fiston) des thés verts japonais (trop rares dans nos bols selon eux).
Une infusion fleurie et florale, puis une autre et une autre plus amples et presque sucrées.  Hâte de reprendre goût à l’expérience explicitée avec ma roue des saveurs, pourquoi pas un carnet Moleskine spécial thé...

***
Le lutin se met à contribution dans la collecte de petits bouts de nature. - Il me faut quelque chose de différent que ce que j'ai déjà et que nous ne trouvons pas forcément au sol - Une épluchure d'orange par exemple (me dit-il avec malice)...
Et me voilà prise dans un fou rire.

samedi 6 février 2016

Me sens mieux

... je danse virtuellement sur la route...



... rentrée dans cette maison par hasard, loupée la semaine dernière, mais n'en ressors pas...

jeudi 4 février 2016

Grèce 2/2

Le lutin présente son exposé cet après-midi (cf premier billet ici).


Il a passé beaucoup de temps à récolter des informations et à préparer ses affiches.
Les éléments imposés concernent la fiche d'identité (capitale, superficie, nombre d'habitants, drapeau, langue, monnaie, devisE, hymne, gouvernement), le relief, le climat.

Le petit d'homme a voulu rajouter un peu d'histoire et voici mon premier apport, lui indiquer qu'au nombre des éléments une frise chronologique permettrait peut-être de bien situer. Ne pas noter les dates, trop abstraites pour l'instant mais de longues périodes. Après discussion, il a remarqué que nos périodes historiques n'étaient pas les mêmes que celles de Grèce. Je lui ai donc créé une frise avec nos périodes puis succinctement celles de la Grèce, à lui de compléter. J'ai volontairement segmenté en siècle sans mettre de date et en ne me souciant que peu des limites d'une période à 100 ans près. L'intérêt était de faire simple! Si vous la souhaitez n'hésitez pas à me la demander par mail ou commentaire.

 (cliquez pour la voir en grand)

Ses mots écrits puis que j'ai tapés à l'ordinateur - sans faute - (seconde et dernière contribution). Pas de phrase toute faite juste un plan bien détaillé.


Il y parlait des 5 mers (ionienne, méditerranéenne, Égée, de Crète et de Thrace) symbolisées par les 5 barres bleues sur le drapeau, des 4 barres blanches rappelant les 400 plis de la fustanelle (jupette des soldats grecs, les "evzone"), de la croix orthodoxe.
Il avait noté les 9 régions: îles ioniennes, Crète, Macédoine, Thessalie, Péloponnèse, Attique, Thrace, Grèce centrale, Épire. Les nombreuses montagnes dont le mont Olympe et les Météores, pitons rocheux, sur le sommet desquels des monastères nichent, les 2 000 îles dont seulement 140 habitées.
Il a indiqué la civilisation mycénienne, venant de Mycènes, première civilisation organisée du monde, les hiéroglyphes crétois (et des exemples), première écriture d'Europe, la Guerre de Troie et Agamemnon, Alexandre le Grand réunificateur de la Grèce, la création des jeux olympiques et de la démocratie.
Il a parlé du petit-déjeuner des travailleurs d'Athènes (une soupe à base d'intestins de veau), de tartine au miel, de loukoums, de pieuvres qui sèchent sur le fil au soleil, de pigeons dévorés, d'aubergines ou de "kourabiédes" (pâtisseries à base de fleur d'oranger qu'il a ramené pour la dégustation).
Il voulait présenter Homère (il a même préparé une petite surprise avec un autre Omer), chanteur autant qu'écrivain de L'Iliade et l'Odyssée, Ésope dont Jean de La Fontaine s'était inspiré pour ses fables, Socrate (le premier qui ne voulait pas croire en leurs dieux grecs) et Platon. Puis il s'est restreint dans toutes ses envies de partage sur la mythologie tout en leur offrant le parcours des héros en carte puis des dessins (Homère/Omer, "rhyton", "komboloï", sirène à plumes...).


Il  s'exerce là à dessiner le rhyton: un vase destiné aux cérémonies en forme de tête de taureau. Taureau symbole de force virile en Crète (et indication pour le minotaure).

Un bon quart d'heure à l'oral, les bouches pleines, un petit bonus sur des mots français choisis venant d’étymologie grecque:
Dinosaure = deinos (terriblement grand, effrayant) et saura (lézard)
Pachyderme = paktus (épais et gras) et derma (peau)
Rhinocéros = rhinos (nez)
Sarcophage = sarkos (chair) et phagos (mangeur)
Squelette = skeletos (desséché)
Hippopotame = hippos (cheval) et potamos (fleuve)

Il a dû commencé son exposé par "kalimèra" - bonjour - et le finir par "anndio" - au revoir -.
Il n'a pas chômé!