(la photo est celle d’un autre contenant à surprise, avec le même contenu… des graines germées de lentilles vertes sans peau)
Plus le temps de poster… billet de livres, mais aussi de soupes, avec les billets aux sujets plus « sérieux »…
Alors tout de même en voici un, parce que les découvertes sont bonnes à partager.
Très attirée par la cuisine sauvage, mais un peu poltronne tout de même, je patiente jusqu’à ce que d’autres personnes plus expertes arrivent.
Alors cuisiner la grande consoude (symphytum officinale) ! Mais bien sûr quand ma maman arrive avec une brassée de belles feuilles bien vertes, charnues et bien rugueuses, velues (voire même un peu piquantes). Une vérification pour être sûr de posséder la plante comestible (et non une de ces copines à l’aspect semblable et, elle, pas du tout comestible) : les fleurs en formes de tube.
Crêpes de consoude ou soles meunières végétales (recette de Cuisine sauvage, une des versions de la recette de François COUPLAN extrait de « L’herbier à croquer » ):
Une quinzaine de belles feuilles de consoude (pas trop grandes)
Du fromage blanc
50g de farine
De la bière
2 œufs
1 peu d’huile d’olive
En plus il s’agit d’une recette très ludique, à faire avec les enfants : du moins, l’assemblage par paire en touchant la texture des feuilles et la partie encrémage. Je vous laisse suivre les étapes avec le lien du titre.
De belles grandes feuilles très moelleuses, au goût presque imperceptible de poisson. Elles sont un peu consistantes tout de même, de plus elles sont, en trop grande quantité, peu digestes. Compter 4 belles feuilles (moyennes) par personne soit deux feuilles une fois assemblées.
Rajout: à force de les faire une préférence nette doit être signalée. Mettre les feuilles dos à dos, nervures sur nervures (et non comme sur la photo), ce qui permet d'adoucir les "nervures fibreuses et aux poils très rugueux" et de proposer sur la langue et le palais le plus doux au départ.
Et puis d’autres balades, sous les arbres, et en regardant bien d’autres découvertes au raz du nez. Les feuilles (le dessous) étaient couvertes d’insectes, qui nous ont tout de suite fait penser à ceux à la maison, de quoi réapprendre le cycle de vie de la coccinelle.
Après les photos et une vérification (je m’étais trompée…) nous avons pu recomposer l’évolution de l’insecte :
*source
Des larves plus ou moins grosses aux couleurs noire et jaune ou orange que j’aurais pu largement épousseter de nos bras avant et qui, là, se sont vues invitées sur nos mains et bras (même une sur mon décolleté : mais non mademoiselle l’invitation de vous voir devenir une coccinelle à domicile est réservée à vos sœurs d’ici un ou deux ans, à l’âge où notre loupiot pourra comprendre, vous admirer et vous relâcher avec plaisir !).
Des pupes plus ou moins rebondies, allongées ou toutes en fœtus, qui bougent au soleil. Mais est-ce que les coccinelles sortent de leur « nymphe » par la tête ?
Et des coccinelles bien sûr.
Et puis aussi, en rentrant, quelques bizarreries : un loir dans une théière… ou plusieurs, sur le mur ou le sol… sans pâtisserie (cette fois).
3 commentaires:
Olala, tjs plein d'idées culinaires! ça me donne envie d'essayer tout ça!
Merci pour ce joli billet où les merveilles de la nature offrent mille et une idées culinaire!
J'ai commandé des larves de coccinelles afin de tenter d'éradiquer les pucerons de mes rosiers ;-) En plus, j'ai pris un abri à coccinelles, histoire de les inciter à ne pas déserter mon jardin!
Astrid: un petit coup dans les bois et on se refait ça!!!
Katell: oh tu vas pouvoir les voir grandir, c'est fabuleux ça! Et puis avec un abri tu me donnes envie (envie d'un jardin aussi!).
Enregistrer un commentaire