mercredi 15 mai 2013

Un Rou gui qui se termine

Je venais juste de dire au grand homme de la maison que mes nouveaux thés me permettront, avec les autres, de profiter de ce breuvage très longtemps avant d'autres dépenses. Mais en y regardant de plus près, quelques thés se finissent. ... bon allez je vais terminer encore quelques boites avant de repasser devant une boutique tentante.



Cet après-midi nous avons profité d'un Fujian Wu Yi Rou Gui, wulong de Chine, semi-fermenté mais à plus de 50%. Cette fois-ci le lutin n'a pas été juste spectateur. Pour laisser de la place aux activités du jour, peu d'ustensiles sont de sortie: une tasse, un zhong et l'ensemble wénxiāngbēi (puits de senteurs) et chábēi (petite tasse de dégustation). Je pourrais me contenter d'une préparation en zhong sans "le set à sentir et boire du Gong Fu Cha". Mais il ajoute presque un cérémoniel de plus et permet de mieux canaliser les odeurs et de bien mettre en avant la couleur de la liqueur.
J'ai tapissé le fond du zhong d'une belle couche de Fujian Wu Rou Gui, George Cannon. Feuilles sèches sombres, brun cuivré, mates et un peu irrégulières (sûrement dû au fait qu'il s'agit d'une fin de boite). Elles ont une odeur de fruits cuits qui devient, lorsqu'elles sont humides (et après la seconde infusion) comme celle de l'écorce. A la fin de la quatrième infusion, les feuilles sont sombres et presque vertes.


Une température assez forte sur mon zhong de toute petite contenance.

Le lutin m'aide à aérer le mélange et permettre une meilleure infusion, je (ou lui) sers dans la grande tasse et d'elle dans le "nez".


Moi ou le lutin culbutons le nez avec la petite tasse et le wénxiāngbēi nous offre une odeur boisée et minérale, puis après quelques secondes sucrée et fruitée.
La liqueur est d'un magnifique rouge orangé brillant et transparent. Elle est ample et propose un breuvage presque sucré de fruits cuits. Je bois à ma tasse sans anse, le lutin à la chábēi.


Trois infusions belles et aromatiques, une dernière plus fade.

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