lundi 21 septembre 2015

An Ji Bai Cha et immortelle

Voilà le premier thé pris avec mon zhong, premier thé qui me permet un arrêt, une pause, une mise en scène, une respiration du quotidien. Avec ce changement d'appartement, le thé s'était infusé dans une autre théière, en terre, plus grande, plus rustique et culottée de mille et un thés du compagnon, il y a longtemps.


Un thé vert de Chine, bu par micro-gorgée, presque comme une source qui coule. Voyez-vous la différence? Un magnifique An Ji Bai Cha aux arômes fleuraux et végétaux. Je n'ai malheureusement pas repris mes dégustations avec ma roue des arômes mais ce sera pour bientôt. En attendant je découvre mon nouveau quartier, d'autres objets aussi.


Pour aller au dogo ou à l'école (en faisant un minuscule détour), il y a des ginkgos... magnifiques feuilles que j'adore... et puis cette nouvelle kokeshi qui a eu une sacrée vie. Elle vient d'une famille inconnue, vendue dans une brocante par des enfants pensant vendre un bout de bois coloré. Bienvenue chez nous fillette aux nœuds rouges dans les cheveux. 


Je n'ai pas profité de tous les effluves de ce thé. Malheureusement les odeurs de l'huile à l'arnica et surtout l'huile essentielle d'Hélichryse (même si pas italienne) étaient trop puissantes.
Et oui, je suis obligée de rester le plus souvent à la maison, entorse oblige. Oui oui, avec ces dénivelés, c'était évident non. Mais non justement, il m'a suffit d'une marche, d'une marchounette, d'une mini-marche prise en biais pour tomber mollement.
Après la chute, de la marche (il ne manquait plus d'être coincée loin de chez nous), puis glaçons pour dégonflée l’inflammation, un effleurement plus qu'un massage et ce petit mélange aromathérapeutique de Danièle FESTY: pas d'huile essentielle de gaulthérie (bah je ne suis pas une sportive comme mon frère, je n'ai pas tout en prévision!) mais huile de massage à l'arnica et quelques gouttes de cette hélichryse (immortelle).

Allez, je repose la cheville et je reviens.

Aucun commentaire: