En cette préparation de Pâques, j’ai une envie de chocolat. Pour moi il s’agit vraiment d’un indicateur de mon humeur : je me gave, je compense (par du mauvais, bas de gamme, au lait)… quand je vais mal. Et à l’opposé quand je vais bien, je vais chercher le noir, le pur, le plus précieux (à l’état solide ou liquide), je joue la gourmet.
Mes chocolats (gourmandises) sont ceux de Patrick Roger (voir mon message à ce propos ) ou ceux d'Histoire de chocolat (mon préféré chocolat + algue) à Brest. Je le prend seul ou uniquement accompagné (suivi devrais-je dire) par un second pour mieux se délecter des saveurs. Je ne me fais pas prier non plus pour les chocolats belges (mais avec beaucoup plus de modération) surtout s’ils sont compris dans un week-end en amoureux à Bruges par exemple.
Comme tout ingrédient sucré, il m’était donné avec une extrême parcimonie (et le mot n’est pas fort) par ma famille maternelle pour des raisons de diététique (dont je ne parlerais pas ici). Le convoité chocolat chaud était fait avec de la poudre de chocolat, à pourcentage très fort, non sucrée (et amère) et de l’eau. Très mauvais souvenir. Et pourtant du moyen, bof, de l’enfance, je crois que je tiens un certain héritage gustatif : ma recette préférée de chocolat est celle d’une poudre (style Van Houten) à laquelle on rajoute de l’eau, de la cannelle et un nuage de lait, sans sucre.
Cette boisson m'emmène en voyage, j'aime me souvenir de ses origines (beaucoup plus fabuleuses que celles de nos pommes de terre (quoique)), de l'humain qui se cache derrière cette saveur et si en plus il y a des légendes... alors passons donc par les peuples précolombiens et en particulier les Mayas. Une superbe histoire à lire ici.
Mes chocolats (gourmandises) sont ceux de Patrick Roger (voir mon message à ce propos ) ou ceux d'Histoire de chocolat (mon préféré chocolat + algue) à Brest. Je le prend seul ou uniquement accompagné (suivi devrais-je dire) par un second pour mieux se délecter des saveurs. Je ne me fais pas prier non plus pour les chocolats belges (mais avec beaucoup plus de modération) surtout s’ils sont compris dans un week-end en amoureux à Bruges par exemple.
Comme tout ingrédient sucré, il m’était donné avec une extrême parcimonie (et le mot n’est pas fort) par ma famille maternelle pour des raisons de diététique (dont je ne parlerais pas ici). Le convoité chocolat chaud était fait avec de la poudre de chocolat, à pourcentage très fort, non sucrée (et amère) et de l’eau. Très mauvais souvenir. Et pourtant du moyen, bof, de l’enfance, je crois que je tiens un certain héritage gustatif : ma recette préférée de chocolat est celle d’une poudre (style Van Houten) à laquelle on rajoute de l’eau, de la cannelle et un nuage de lait, sans sucre.
Cette boisson m'emmène en voyage, j'aime me souvenir de ses origines (beaucoup plus fabuleuses que celles de nos pommes de terre (quoique)), de l'humain qui se cache derrière cette saveur et si en plus il y a des légendes... alors passons donc par les peuples précolombiens et en particulier les Mayas. Une superbe histoire à lire ici.
Je ne renie pas ce péché capital qu’est la gourmandise et de plus le cacaotier, de son nom botanique le « Theobroma Cacao », n’était-il pas la « Nourriture des dieux ». Bon, cela ne fait pas très judéo-chrétien, qu’à cela ne tienne…
Je garde un souvenir très tendre pour le film « Le Chocolat », conte que l’on pourrait trouver mièvre… le déferlement de bons sentiments n’enlève pas la poésie…j e le regarde au premier degré avec beaucoup de plaisir dès que le temps est maussade… et j’ai un penchant très prononcé pour cette légende familiale de fuite, d’amours éphémères avec une anecdote ethnique (que voulez vous il s’agit surement de mon côté fleur bleue !). Ecoutez donc pour voir si vous résisterez à la tentation de ce voyage gourmand.
Je ne peux que vous inviter à des saveurs nouvelles proposées par d’anciennes recettes (aztèque, maya, espagnol etc), celles d’aujourd’hui d’ici ou du Mexique proposées ici .
Une de mes préférées est celle ramenée par Cortez en 1528, la voici prise du site Choco-story :
« Recette ramenée par Cortez en 1528
· 700 g de cacao·
750 g de sucre blanc·
56 g (2 onces) de cannelle·
14 grains de poivre du Mexique·
14 g de clous de girofle·
3 gousses de vanille·
1 poignée d'anis·
une noisette·
du musc, de l'ambre gris et de l'eau de fleur d'oranger »
3 commentaires:
Quel joli billet !
J'avoue également un penchant immodéré pour le chocolat (que je dois tenir de ma grand-mère qui en faisait une consommation pharaonique !)
Ne trouves-tu pas que le chocolat des oeufs et poules de Pâques a une odeur bien particulière ? rien de la humer me voilà transportée en enfance ! Et puis je les trouve si belles ces fameuses cocottes...Je les préfère en chocolat qu'en papier...
Je note ta recette de chocolat cannelle nuage de lait... (La cannelle !!!).
Merci pour cette belle recette gourmande!
Connais-tu le dernier opus culinaire de Rue Du Monde "Une cuisine tout en chocolat": illustrations superbes et recettes à mourir au programme!
Lily: oui les cocottes (j'ai eu mes années lapin aussi)...quand j'en avais, elles venaient d'un bon chocolatier, j'en mangeais pendant au moins 4 jours (parce qu'il ne fallait pas s'habituer à en avoir toutes les heures) et c'est vrai que je garde en souvenir l'odeur, mais aussi les emballages (que je pliais ou gardais tels quels jusqu'à ce que ce cadeau au chocolat soit complètement avalé).
Pour la recette, si tu n'aimes pas trop l'amer, il faut quand même rajouter un tout petit peu de sucre.
Katell: N'hésite pas aller sur le site des recettes, il y en a beaucoup ...avec de la farine de maïs (?!) et aussi pour les gâteaux...Et je vais de ce pas voir ta référence gastronomique (en attendant que je me pourlèche sur ton blog si tu en parles!).
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