Un vrai chalenge de parent. Mais qu’est-ce que je dis ! Non ce n’est pas un challenge mais bien une conception de vie, une responsabilité. Etre à l’écoute et offrir une réponse adaptée. Dans quelques jours des choix de garde vont à nouveau se poser et la question arrive indubitablement : est-ce que je peux continuer à garder notre bout de chou (et faire perdurer au maximum ce que nous entrevoyons comme éducation) et m’épanouir en même temps ? Ne vous fourvoyez pas. Je n’ai pas peur de « lâcher » la chair de ma chair. Je n’ai pas besoin de la présence ou de la proximité de notre bambin pour me sentir mère et j’aime à le savoir créant ses propres relations aux autres (vigilance parentale effective bien sûr). Je n’aurais pas le même problème avec la scolarité. A ce moment là, un cadre éducatif au sens de don de savoirs sera en place. Les éducateurs, instructeurs, prodigueront leur compétence pour aider notre bout de chou à emmagasiner, à promouvoir son esprit critique (bien que je me garde une bonne part de tout cela : il faudra que je distingue bien le rôle de maman et de celui d’éducateur, mais là c’est une autre question !)
Etre maman ne me comble pas. J’admets avec joie qu’avoir donné la vie m’a comblée, la grossesse permet une parenthèse enchantée (pas forcément vécue physiologiquement et physiquement comme telle pour chaque femme). En portant la vie nous avons la possibilité de mettre la notre de côté : une fuite de notre construction, un vide de projet si ce n’est celui dans le ventre. Je me suis sentie belle, épanouie, remplie de vie (et non l’ersatz d’amour que je continue à m’ingurgiter en nourriture). L’alimentation affective venait d’un respect de moi par respect de ce petit être dans mon ventre. Lui une fois à l’extérieur, nous avons été présents, le plus possible disponibles en fonction des contextes et des humeurs, aimants bien sûr et surtout communicants. Et ma vie a repris, là où je l’avais laissée. Mais non quelle menteuse ! Bien avant que je la laisse me filer entre les doigts. C’est toute une vie que nous reprenons à l’arrivée d’un enfant. Il créé les parents mais aussi les adultes en nous et surtout confronte ces derniers à la vie, à ce qu’ils en font, à ce qu’ils veulent en faire : aux projets passés, avortés (sans jeu de mots), aux suivants, futurs. Le fait d’être parent est une nouvelle responsabilité, une sorte de nouvelle valeur ou moralité. Nous continuons notre parcours en intégrant l’ouverture des possibles d’un autre membre de la famille.
J’avais l’impression d’être inconsciente de faire un enfant mais là ce serait trop privé. Il n’empêche : choisir d’élever un bébé est une vraie gageure. Et là, il est assez facile de s’oublier pour vivre par procuration, se guérir de notre passé, se prémunir de notre futur. Un bébé n’est pas un pansement sur nos maux. Leur offrir une éducation (soit un cadre de vie, une cartographie de réflexion, un soutien et une approche « raisonnée » des frustrations et problèmes inhérents à la vie) est une nécessité. C’est cela le plus compliqué : pas le matériel ou les conditions de vie mais bien l’amour et nos positions volontairement fécondantes, constructives, pour l’aider à être un adulte créatif, solide face aux obstacles, autonome et doué d’amitié et d’amour (pas de ses parents, ce n’est pas une obligation, mais de ceux qu’il choisira pour suivre sa route : conjoint(e), enfant).
Mais voilà éduquer notre enfant est passionnant, exigeant, fatiguant, constructif et épanouissant mais mon projet de vie, pour moi seule, est en stand bye. Je ne m’oublie pas, ou pas trop, cependant la mère a pris beaucoup de place par rapport aux autres facettes de moi que je veux cultiver.
Mais revenons à ce que m’interpelle en ce moment. Poser des limites comme stade fondamental de notre nécessité parentale. Parce que la question est bien celle-ci. Mettre en garde notre bambin est une demande de garde mais aussi une éducation en plus. Je m’explique. A l’école quelque chose est demander à l’enfant, une attention, une étape de plus dans l’acquisition de savoirs. Avant rien n’est demandé à l’enfant, si ce n’est de grandir et de se développer au mieux. La demande est pour celui ou celle qui garde l’enfant : ouverture des possibles, écoute, fixation des limites de comportement. En collectivité et gardé par une équipe, la donne change. L’effet mini-société avec des professionnels de l’enfance autour est en soi une ouverture sur les autres, bonne ou moins bonne mais collective. Alors que choisir dans les seules solutions qui s’offrent à nous. Et puis, entre mes envies, mes intuitions, mes réflexions et la pratique, la mise en œuvre d’une éducation raisonnée il y a un fossé énorme. Comme dit Catherine DUMONTEIL-KREMER dans « Poser des limites à son enfant et le respecter » (et non LES respecter, lapsus révélateur de ma non-lecture à ce moment-là, non!), « mes convictions manquaient d’enracinement ».
Je ne vais pas reprendre là ma conviction portant sur l’éducation, quoique je vous en montre certains aspects ici. Je voulais seulement marquer les éléments utiles en ce moment, essentiels au bon déroulement des journées : poser des limites à un tout petit (moins de 2 ans). Mais vous le savez maintenant, je ne suis qu’une apprentie. Alors je note, compulse, essaye de suivre une voie qui me semble intéressante (en tentant au possible de limiter mes humeurs, mes aigreurs, mes manquements). J’ai trouvé (beaucoup plus que le nous parental) beaucoup de réconfort à la lecture des émissions radio de Françoise DOLTO et du livre précédemment cité.
Je suis contre le laxisme mais pour poser des limites à l’enfant, de celles obligatoires pour son développement d’homme, pour le soutenir dans ces aléas en société, pour le rendre à l’écoute de ses sentiments, frustrations, et savoir les dépasser. De DOLTO, des livres « Les étapes majeures de l’enfance » et « Lorsque l’enfant parait, tome 1», je retiens sur le sujet des limites, l’enfant communiquant, demandeur de compréhension des accompagnants (parents) pour se comprendre lui-même, sage parce qu’épanoui, en pleine activité, l’interdit « prudentiel » et une proposition de geste adapté avec sa verbalisation entre autre, j’y reviendrais aussi.
De DUMONTEIL-KREMER des astuces et une distinction des règles et limites, négociables ou non, inévitables ou formatrices (de formation ou de formatage ?!) ainsi qu’une adaptation à la croissance de l’enfant. Son livre ne se limite pas à cela, j’aurais l’occasion d’y revenir.
Ses astuces pour poser des limites sont éclairantes:
- sur l’adaptation de son espace aux limites (aménager son lieu de vie, créer un espace sécuritaire)
- sur une autre approche des activités, de son quotidien (proposer des activités stimulantes, donner une activité similaire à celle interdite, celle-ci acceptable, proposer des alternatives, annoncer de quoi la journée va être faite, expliquer ce que vous souhaitez)
- sur une écoute active de ce qu’il est (vérifier que ses besoins de base sont comblés (dont l’attention et le contact physique), s’il n’écoute jamais rien, l’écouter encore plus, le laisser libre d’être ce qu’il est, le laisser expérimenter, même nos sentiments, il pourra proposer sa réponse adaptée
- sur une distance à l’autorité (l’empêcher d’agir avec force, optimiser la non-violence : une colère est l’expression d’une insatisfaction, investir dans une présence à soi et à lui permettant de retrouver une sérénité, dire stop en plein action pour faire le point, assumer avec lui les conséquences de ces actions sans transformer en punition, faire confiance à ses sensations corporelles, lui laisser faire sa propre expérience, ne pas interférer dans les mécanismes physiologiques (voir mon billet sur l’éducation alimentaire) et parler de nos sentiments de parents).
En reprenant ces lectures, avec son papa, nous avons vu qu’il nous avait manqué quelque chose depuis bien deux mois : l’écoute active et la compréhension de ses besoins. Son sommeil perturbé, ses proximités à moi, ce contact physique réclamé comme jamais, tout cela nous dépassait et puis en reprenant le contact, la vraie présence (une attention réelle sans être une monopolisation de la journée), cela s’arrange… il était écouté, mais mal, et surtout pas compris. Alors comment cela se passe avec une personne payée pour le garder : a-t-elle la possibilité, de réflexion mais aussi en temps et en attention réelle, de fournir cette écoute, ce comportement conciliateur face aux frustrations, cette disponibilité à la compréhension et aux activités alternatives ? Est-ce cela qui rentre en jeu ?
16 commentaires:
"Comment ne pas être une mère parfaite" de Libby Purves m'a fait beaucoup de bien à l'époque!!
Je cherche maintenant un equivalent pour les adolescents!!
Ton propos est très cohérent, d'une honnêteté foudroyante et ton questionnement infini.
D'emblée, j'ai envie de dire qu'il n'y a pas une seule réponse à toutes tes questions.
Prenons la principale, celle qui te sert de titre : la limite posée par les parents et celle posée par des étrangers doués d'autorité n'est pas tout à fait le même problème.
Mais il me semble que, si l'enfant admet l'autorité de ses très proches, s'ils savent lui dire "non" - une grande preuve d'amour, car le non est formateur et donne l'équilibre - et que ce dernier l'accepte, il se soumettra à la consigne donnée dans le groupe social plus facilement, et réciproquement si tel n'est pas le cas.
Ceci dit, le non des parents et le non des maîtres ou des nounous n'a pas tout à fait la même valeur pour lui, même s'il a la même fonction - en principe -, qui serait celle du surmoi.
En fait, j'ai une question : ta crainte est-elle que ton fils soit confié à une autorité éducative qui ne sache pas prendre le relais du non ou bien que vos deux autorités se contredisent ?
Je ne connais pas beaucoup de mères qui s'interrogent autant que toi.
Je pense t'avoir déjà dit que j'étais saisie parce que tu osais dire et penser tout haut des choses que la plupart des femmes cachent sous une bonne enveloppe de mauvaise foi et d'oubli volontaire.
(A mon avis, tu devrais engranger toutes ces questions, les ébauches de réponse, les doutes, etc. et essayer de lui donner la forme d'un livre. Ainsi, si un jour je devenais mère - peu de risques -, je pourrais m'y référer. Sérieusement,tu as matière et capacité à traduire sur une grande échelle ton parcours de mère.)
En effet, ce sont les enfants qui parentalisent les parents. Etait-ce Winnicott qui disait cela ?
Et d'expérience, je n'ai que son essai La mère sufisamment bonne, que tu dois avoir lu.
Ton cheminement est passionnant et riche d'enseignements, jusque dans les doutes, pour le lecteur. Merci à toi.
PS : j'ai les CD de Dolto à la maison et cette femme m'impressionne par sa force, son bon sens, sa bienveillance...
Bridget, en moins bien que le livre que tu cites (et que j'avais beaucoup aimé) il y a "comment élever un ado en appartement"
Je comprends qu'il est dans la phase " je vous teste", c'est bien ça?
Quant à ce que tu dis de la grossesse : " En portant la vie nous avons la possibilité de mettre la notre [vie] de côté : une fuite de notre construction, un vide de projet si ce n’est celui dans le ventre."
C'est bien ce qui m'inquiète, j'ai quand même mes projets à moi, et je contruits chaque jour, alors un vide de projet, une fuite de notre contruction, ça ne m'attire pas du tout... mais le temps passe très vite...
Savoir dire non fermement et en douceur, expliquer avec les mots apropriés à chaque âge de l'enfant..de ma petite expérience je te dirais je suis une maman cool avec l'heureuse influence de la femme africaine qui a déteind sur moi ce qui fait que j'ai été en dehors du coup et des règles qu'il peut y avoir dans tous les livres et finalement le résultats au bout du compte avec mes trois n'est pas si mal..au moins il sont bien dans leurs baskets, ont confiance en leur parents, parlent de tous les sujets à l'aise et ont une adolescence paisible..tu sais il faut faire comme tu sens avec Yael et ne pas trop t'en faire..le plus important c'est tout l'amour que tu lui donne toi et son papa et c'est déjà plus de la moitié du travail de parents à mon avis, et ce n'est pas donné à tous les enfants. Moi je suis pas trop pour les livres, je n'ai jamais lu "Françoise Dolto"..ma mère oui qui était instit et elle a tout "ratée"!!
Les livres peuvent peut-être rassurer mais chez certaine personnalité comme la mienne ça n'a pas marché!!On apprend toute sa vie à être maman,et surtout fait comme tu sens toi c'est le plus important. Voilà ma réflexion après la lecture attentive de ton article intéressant.
Ton billet est magnifique, Vanessa. Tu as mis des mots justes et vrais sur un questionnement aussi intime qu'universelle. Je suis persuadée que l'épanouissement de l'enfant passe par l'épanouissement personnel de sa mère. C'est aussi une voie que l'on montre.
Bridget: oui il y a un temps pour tou, un pour la réflexion (trop importante chez moi) un pour le sourire. Si j'ai d'autres suggestions que celle de Cathulu je te fais signe!
Holly golightly: à part je te dirais tout. Pour ta question, tellement bonne question, je répondrais que c'est en fait ni l'un ni l'autre et les deux à la fois. Je ne me fais aucun souci sur le laxisme (impensable pour moi pour une personne qui s'en occupe avec d'autres enfants, c'est trop fatigant pour que ce choix perdure). Là où je bloque c'est de laisser notre bambin pendant la petite enfance, là où la trame émotionnelle et la parole se forment. J'ai envie que la personne relais sache écouter le non de notre enfant, sans se bloquer, en le canalisant et en lui apprenant que la frustration est normale mais que cela ne change pas les limites imposées. Je suis aussi pour des limites claires (voire moins nombreuses que chez les autres: dire bonjour n'est pas une obligation, il le dira en nous imitant, parce qu'il aura appris à respecter untel ou unetelle, pas par convention mais par intime conviction etc...) ce cera le sujet de bien des discussions rien qu'entre nous. Et oui j'ai un peu peur que le sens du mot autorité ne soit pas le même pour eux et nous. Ce n'est pas de la soumission, de la manipulation, ni de la punition/récompense mais un rapport d'égal à égal tout en sachant poser les limites sans jamais lacher.
Et non je ne connaissais pas Winnicott, je me renseigne et ferais d'autres billets. Et puis Dolto permet de désactiver nos réflexes éducatifs et approte du bon sens oui tu as raison.
Merci de lire entre les lignes, les lignes, et tout le reste. Merci pour cette idée de mettre les grains de côté pour les voir pousser sur d'autres feuilles, d'autres pages, d'autres horizons, cela me fait du bien au coeur même si c'est tellement loin.
Cathulu: alors plus pour les soupapes de sécurité comme le rire?
Marraine: "je teste, expérimente, ai besoin de découvrir tout et aussi mes sentiments (grosses colères comme excitations trop fortes pour savoir comment s'en sortir)"... ;))
Il va falloir que j'écrive un autre billet pour te rassurer: non la grossesse n'est pas que cela, ou du moins elle n'est cela que pour les personnes comme moi qui n'avaient pas encore le pied vraiment dans leur vie. Toi, tu as déjà des projets, déjà trouvé un épanouissement, la grossesse ne sera qu'un plus, un super projet à deux (cela change aussi la donne, le fait d'être deux dans un projet de toute une vie, pas moyen de ne plus être parent après! Hi, Hi).
Béatrix: chacun a sa manière de se confronter à son passé. Moi j'ai préféré lire car j'avais peur que mes instincts me poussent dans certains retranchements dramatiques. Je voulais savoir déconstruir mon formatage, mon éducation, savoir la bonne part, la moins bonne, et sans vouloir culpabiliser mes accompagnants/parents, comprendre ce qui les avaient poussé à faire cela sans vouloir me faire de mal à la base. Après seulement je me sens plus sereine pour écouter mes intuitions, plus personnelles. Et puis oui, il y a dû avoir une sacrée confrontation entre Dolto et la sagesse africaine. Etre parent est tellemnt dur mais nous avons de multiples moyens d'en être des bons.
Mr POINDRON: je retire votre commentaire qui n'en est pas un. Je suis d'accord avec votre propos, cela dit. Mais pour être d'un meilleur accueil à votre discours, j'aurais aimé que vous soyez "lecteur" de mes billets (même si je n'aime pas le terme de lecteur) et que vous ayez mis votre propre mot, avis sous un de ceux-là avant de promouvoir une initiative dans mon média.
Par égard pour votre propos, je l'ai laissé visible 1 journée entière.
Emmyne: merci. Et puis oui tu as infiniment raison, plus que mes réflexions c'est la voie que je ME choisis, qui par mimétisme portera le plus de fruits.
Mes pensées étaient les tiennes, les 18 mois de vie à deux dans un seul corps tous aussi similaires...
J'ai tranché pour la collectivité, mais ni toute la journée ni tous les jours, dans le cadre de jardins d'enfants ou d'éveils, avec des préceptes à la Dolto!
cela c'est très bien passé. Je pense comme Holly golightly que le non n'est pas perçu reçu de la même façon venant de la part des parents ou d'un tiers.
Je rebondis sur les propos de Marraine, je ne pense pas que toutes les femmes en devenir d'être mère mettent leur existence de côté pour neuf mois. Je pense que cet état est induit par notre propre personnalité et notre rapport à notre moi.
Si dès le départ, la future mère décide de ne pas s'oublier complètement, je ne vois pas pourquoi cela arriverait. Certes, il y a des choses qui passent en second plan tout de même, sinon peut être la bascule dans le dénis n'est pas loin, mais nous ne sommes pas obligées de disparaitre et de vivre par procuration.
Je parle dans le vide puisque j'ai vécu les choses comme toi Vanessa, mais je pense qu'on peut aussi le vivre comme une expérience différente et complémentaire.
Autant thomas est respecteux de l'autorité de son instit et des règles de l'école, autant il faut batailler ferme à la maison pour se faire entendre. Monsieur est en pleine phase d'opposition (encore, déjà ?).
Le non des parents, est dans son cas beaucoup plus sujet à rebuffades, mais c'est aussi une façon d'exister par rapport à son grand fère (enfin je pense). J'en ai longuement parlé à la pédospy de Matthieu qui m'a conseillé un livre du docteur George(Mon enfant s'oppose aux éditions Odile JAcob). Je vais le lire, sait-on jamais, j'y trouverai sans doute des réponses...
Les limites je crois qu'on les pose jusqu'au moment où nos enfants quittent la maison, alors bien sûr, elles changent avec l'âge, mais bon... Elles sont importantes à déterminer, à définir, elles rassurent... Mais tout ça tu le sais déjà :))
A très bientôt chère Vanessa !
Pour avoir été une ancienne nounou, je peux te dire que des nounous à l'écoute, ça existe. : ) Mais c'est vrai, tu trouves aussi des nourrices pressées.
Et puis il y a là encore un double choix : assistante maternelle ou crèche ?
Est-il possible d'avoir la même écoute, démarche personnalisée avec une crèche? Cela dépend peut-être là encore de l'intervenant en face.
Alors quoique tu choisisses, écoute ton instinct et celui de ton fils. : )
Parce que les bouquins, c'est super. J'ai moi aussi eu besoin de beaucoup lire pour avancer, mais finalement c'est ma petite voix et la leur qui m'ont le plus guidée. : )
Quant aux limites, j'ai envie de les assortir d'écoute. : )
Virginie: oui je voulais de l'éveil encore et encore, une ouverture des possibles toujours mais pas au sens de rentrer dans un moule ou une conformité d'enfant... et puis la vie choisit aussi. Un an va passé avec un choix plus instable mais qui sera tout aussi enrichissant parce que nous prendrons les bons cotés.
Pour la maternité je crois que je ne me sentais pas utile dans ma vie alors le projet commun dans le ventre en était un, en est un!
Et puis les limites seront différentes ici et là, comme à la maison et chez les autres, c'est cela vivre en société. Ce qui me fait encore frémir c'est ne pas être à l'écoute des hommes (femmes) que ces petits êtres sont en devenir... pas tant le reste en fait.
Lily: j'aime l'idée que les limites sont des tuteurs aux boutures que nos jeunes bambins sont dans la vie, présentes, pour soutenir, pour être détournées, pour y revenir, pour savoir que là c'est stable quand il y a du vent et des bourrasques. Oui je suis ravie de lui en poser, de celles nécessaires, de prudence, en fonction de son âge et celles des dispositions à la vie en communauté, le reste m'importe peu. Et oui, j'attend aussi qu'il y ai rebuffades, vie et envie... merci de me donner ton ressenti.
Lysalys: oui tu as tout compris, c'est l'écoute que je recherche...plus que des limites (pour des limites). A l'inverse, je crois que j'aurais besoin assez longtemps de livre, pour désamorcer mes rflexes venant d'un passé encore trop présent, avant de me faire confiance. Merci de ton attention.
Que de questions et de doutes...
normal ! c'est le lot des parents devenant parents... et ça, je dirais comme lily (je crois), jusqu'au moment où ils partent...
la période d'opposition des deux ans est un peu rude...
Les bouquins, les discussions avec d'autres mères, mais aussi celles dont c'est le métier aident, et puis des fois, c'est bien de prendre le temps de rire et de sourire.
les parents parfaits n'existent pas et heureusement, paraît-il, ça serait catastrophique paraît-il. Nos enfants se construisent aussi et peut-être en particulier sur nos erreurs... enfin, il parait, encore...
Allez bon courage!
à bientôt.
Sylvie: oui, ne pas être parfaite, ce sera un bon début.
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