Le premier tome des « Etranges sœurs Wilcox », « Les vampires de Londres » de Fabrice COLIN a été d’une lecture continue, fluide et même bien captivante. Oui il s’agit d’un roman jeunesse, l’histoire offre des rebondissements, des drames et vaut sa lecture.
Amber et Luna sont deux sœurs, adolescentes. Nous les rencontrons se réveillant dans deux tombes distinctes. Ce ne sont pas les leurs et pourtant il a fallu casser le cercueil et déboucher à l’air libre de sous la terre de ce cimetière. Elles reviennent à la vie, comme dans tous les sens du terme, et déambuleront pour rentrer chez elles dans un Londres où Jack l’éventreur sévit. Elles cherchent ce qu’il leur arrive et ce qui s’est produit chez elles, leur maison incendiée, leur majordome mort, leur belle-mère envolée et leur père mort, à nouveau.
Elles sont prises sous la protection des Invisibles et découvrent des guerres souterraines encore plus mystérieuses et fatales que celles historiques que les manuels d’histoire relatent. Les Invisibles sont les membres d’une société secrète rattachée à la Reine Victoria et combattent pour la couronne contre les vampires. Parce que oui, les sœurs Wilcox sont devenues des vampires et, de par leur parentalité et leurs nouveaux pouvoirs, peuvent les aider dans leur lutte.
*esthétiquement, j’y ai vu les couleurs du film de Francis Ford Coppola, source photo
Le chapitrage aide à la lecture et l’histoire se fait haletante. En suivant la découverte de leur maladie et l’arbre généalogique des vampires, nous accompagnons Amber et Luna dans leur mission de reconnaissance vampirique en rencontrant avec délice des êtres fictifs ou historiques. Les Invisibles ont aussi des comptes à rendre à la couronne, une certaine crédibilité et efficacité à retrouver.
L’atmosphère de ce Londres, les quartiers visités comme Whitechapel, les lieux rencontrés (cimetière, vivarium, salle de médecine légale) donnent le ton. L’esprit est gothique et les personnages sont autant humains que vampires, goules, gobelins ou féériques. Les références sont nombreuses : Sherlock Holmes et son fidèle ami Watson sont présents, ainsi que Dracula. Abraham Stoker (Bram ?!), Lewis Carroll ou John Milton reprennent vie sous un angle presque différent. La péniche L’Inoxydable, quartier général des Invisibles, apparait aussi comme un lieu plein d’histoires.
« - Monsieur Holmes…
- Oui ?
- Quel genre de monstres sommes-nous devenues ?
Le détective toussota dans son poing.
- Tout être humain est un monstre en puissance, Amber. Mais je crois que ta sœur et toi êtes assez loin du compte. »Elles sont devenues vampires mais de quel clan ? Du clan des Drakuls (descendants du conte Dracula), de celui des Nosferatu (du voïvode Orlock) et d’un des cinq autres. Et à quel blason (génération dépendant de l’importance du géniteur/mordeur) appartiennent-elles ? Avec la découverte de la reconnaissance féérique, vampirique ou humaine par le halo lumineux, la mise en pratique des pouvoirs vampiriques (animi) qui vont de la force surhumaine, l’indifférence aux températures, l’immortalité, la rapidité ou le pouvoir de contrôle pour n’en citer que quelques uns, il est à parier que les sœurs Wilcox ont encore de nombreuses missions surprenantes devant elles.
Le chapitrage aide à la lecture et l’histoire se fait haletante. En suivant la découverte de leur maladie et l’arbre généalogique des vampires, nous accompagnons Amber et Luna dans leur mission de reconnaissance vampirique en rencontrant avec délice des êtres fictifs ou historiques. Les Invisibles ont aussi des comptes à rendre à la couronne, une certaine crédibilité et efficacité à retrouver.
L’atmosphère de ce Londres, les quartiers visités comme Whitechapel, les lieux rencontrés (cimetière, vivarium, salle de médecine légale) donnent le ton. L’esprit est gothique et les personnages sont autant humains que vampires, goules, gobelins ou féériques. Les références sont nombreuses : Sherlock Holmes et son fidèle ami Watson sont présents, ainsi que Dracula. Abraham Stoker (Bram ?!), Lewis Carroll ou John Milton reprennent vie sous un angle presque différent. La péniche L’Inoxydable, quartier général des Invisibles, apparait aussi comme un lieu plein d’histoires.
« - Monsieur Holmes…
- Oui ?
- Quel genre de monstres sommes-nous devenues ?
Le détective toussota dans son poing.
- Tout être humain est un monstre en puissance, Amber. Mais je crois que ta sœur et toi êtes assez loin du compte. »Elles sont devenues vampires mais de quel clan ? Du clan des Drakuls (descendants du conte Dracula), de celui des Nosferatu (du voïvode Orlock) et d’un des cinq autres. Et à quel blason (génération dépendant de l’importance du géniteur/mordeur) appartiennent-elles ? Avec la découverte de la reconnaissance féérique, vampirique ou humaine par le halo lumineux, la mise en pratique des pouvoirs vampiriques (animi) qui vont de la force surhumaine, l’indifférence aux températures, l’immortalité, la rapidité ou le pouvoir de contrôle pour n’en citer que quelques uns, il est à parier que les sœurs Wilcox ont encore de nombreuses missions surprenantes devant elles.
C’est vrai qu’à la sortie de la lecture, les personnages rencontrés, fictifs ou réels, ont pris une densité que nous aimerions croire vraie. J’ai hâte de me replonger dans mes lectures de jeune femme : les Conan Doyle, Bram Stoker, Lewis Carroll et de découvrir enfin ce « Paradis perdu » de John Milton. C’est peut-être cela ma plus grande satisfaction de lectrice : voir dans ce livre mille et un passages d’intertextualité entre ce roman jeunesse et d’autres lectures de Polar, Thriller ou de fantastique/gothique et y inventer une trame commune. Sans compter qu’une lecture musicale peut suivre… Holmes nous convie à l’écouter au violon jouant Mendelssohn, Bruch, Brazzini, Kreutzer ou Pisendel…
J’aime à croire aussi à ce clin d’œil à Benjamin LACOMBE et des amants papillons dont parle Lily. N’hésitez pas à lire son billet et celui de Clarabel enthousiasmée. Fabrice COLIN est un auteur « jeunesse » à suivre, j’avais beaucoup adhérer à son « syndrome GODZILA », la lecture de la « Saga Mendelson », elle, continue doucement. Merci encore Lily pour la découverte de cet auteur et la lecture de cette nouvelle oeuvre.
J’aime à croire aussi à ce clin d’œil à Benjamin LACOMBE et des amants papillons dont parle Lily. N’hésitez pas à lire son billet et celui de Clarabel enthousiasmée. Fabrice COLIN est un auteur « jeunesse » à suivre, j’avais beaucoup adhérer à son « syndrome GODZILA », la lecture de la « Saga Mendelson », elle, continue doucement. Merci encore Lily pour la découverte de cet auteur et la lecture de cette nouvelle oeuvre.
NB : qui veut une soupe au sang, un black pudding et un sorbet cassis pour un « repas de solidarité »… Hum… les deux derniers, pourquoi pas en fait !
Rajout: Malice y voit une première approche du genre avec énormément de références et Emmyne est restée sur la réserve (à l'inverse d'une autre saga: La malédiction d'Old Haven). Un lien très vampirique sur ce billet, très très bien fait pour ne pas s'arrêter au Twilight et surtout profiter de ce roman, destiné aux jeunes, pour ne pas arrondir tous les angles des caractères et des caractéristiques vampiriques. Une manière de garder la profondeur d'un univers. C'est ici chez Vladkergan.
6 commentaires:
Il s'agit en effet là d'une œuvre jeunesse plus que recommandable. S'y rencontrent de nombreux personnages de l'ère victorienne (à ce propos je crois deviner au vu des livres que vous avez mis en scène autour du roman de F. Colin que vous êtes comme moi un amateur de la collection Bouquins :-) ).
En tout cas ce premier roman de la série augure de très bonnes choses pour la suite : http://blog.vampirisme.com/vampire/?571-colin-etranges-soeurs-wilcox-1-vampires-de-londres
Serais-je donc bien la seule à mettre un petit bémol à cette lecture. Autant j'avais admiré avec quel brio Fabrice Colin jouait de l'intertextualité dans la Malédiction d'Old Haven, autant dans ce roman, je l'ai trouvé " plaquée " sans réelle intérêt pour ce premier tome d'exposition.
Ceci étant, je suis toute aussi impatiente de lire le second volume !
Ah tu me fais envie je file le mettre dans ma liste d'achats, qui est déjà bien longue;o)
Je suis justement entrain de le lire.
Et tout comme toi et Vladergan j'adore la collection Bouquin aussi.
Concernant Alice au pays des merveilles je possède plusieurs éditions !
Contente qu'il t'ait plu, chère Vanessa :)
Et oui, c'est un roman qui donne envie de lire et de relire les auteurs que tu cites (merveilleux pour les jeunes lecteurs qui l'abordent) et puis il nous FAUT la suite !!
Vladkergan: bienvenue entre mes billets. Oui j'aime énormément cette collection, papier très fin, voire trop fin quelque fois mais cela permet d'avoir l'oeuvre, le poids de l'écriture et des textes.
J'aime beaucoup votre billet que j'ai mis dans le mien pour effectivement ne pas s'arrêter aux petites approches mièvres.
Emmyne: je n'ai pas encore lu La malédiction d'Old Haven, ce dernier est peut-être encore plus "complet". J'ai aussi beaucoup d'affection pour cette période et pour ces vampires et mondes aux demi-teintes, du noir franc, du blanc et beaucoup de gris.
Virginie: ravie de te voir parmi ces pages. Je pense que tu aimerais.
Malice: que deux éditions d'Alice aux pays des merveilles ;))... je rajoute ton billet au corps du mien
Lily: il nous faut la suite!!!!!!
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