J’ai pourtant été toute mon enfance parmi les peintures, huile ou aquarelle. J’ai vu et aimé par-dessus tout les palettes des peintres de la maison, grand-père, mère, tante. Leurs choix de couleurs, les mélanges composés, le choix du chaud ou du froid, du secondaire ou du tertiaire.
Et pourtant. Et pourtant mon éducation aux couleurs est bancale. J’ai appris à regarder les tableaux par touche chromatique, par touche tactile (brillant ou mat, poudreux ou lisse), j’ai appris les nuanciers, j’ai aimé cette capacité à discerner un rouge d’un autre, un noir plus bleu que noir etc…
Et pourtant.Et pourtant. Et pourtant mon éducation aux couleurs est bancale. J’ai appris à regarder les tableaux par touche chromatique, par touche tactile (brillant ou mat, poudreux ou lisse), j’ai appris les nuanciers, j’ai aimé cette capacité à discerner un rouge d’un autre, un noir plus bleu que noir etc…
J’avais envie de proposer au lutin les cartes de couleurs (boites de couleurs Montessori) pour que lui aussi apprenne, d’une part à les discerner, d’autre part à exercer son œil. Et la tâche de fabriquer ce nuancier a été très difficile. Bon c’est vrai, je n’ai pas acheté le matériel tout prêt. C’est vrai aussi que j’ai récupéré un nuancier d’une marque de peinture acrylique qui n’offrait pas les 7 nuances requises par couleurs et même changeait de tonalité dans un nuancier précis. Alors il a fallu de l’aide. Nous sommes partis des livres « Le magicien des couleurs » d’Arnold LOBEL et « Monsieur le lièvre voulez-vous m’aider » de Charlotte ZOLOTOW, illustré par Maurice SENDAK et du nuancier.
Le premier pas fut de trouver les trois primaires. Bien-sur c’est évident pour moi, mais bien-sur… il a tout de même fallu que je vérifie bien à la lumière du jour, que je m’exerce à retirer tout ce qui aurait pu être nuancé à une autre couleur ou assombrit ou éclairci. Pas si évident en fait. Fallait-il choisir les primaires, les secondaires, les tertiaires ou une autre forme de nuancier ?
Le premier pas fut de trouver les trois primaires. Bien-sur c’est évident pour moi, mais bien-sur… il a tout de même fallu que je vérifie bien à la lumière du jour, que je m’exerce à retirer tout ce qui aurait pu être nuancé à une autre couleur ou assombrit ou éclairci. Pas si évident en fait. Fallait-il choisir les primaires, les secondaires, les tertiaires ou une autre forme de nuancier ?
Et puis ce nuancier, il fallait rester dans la même gamme, ne pas dériver de la couleur. Les déviations chromatiques présentes pourtant ont été tolérées en suivant en cela d’autres boites Montessori proposées dans le commerce : le rouge virant au rose par exemple. En fait, les nuanciers ont été préparés par ma maman, artiste peintre, à la lumière du jour, touche par touche pour que le retrouver soit évident.
Mais les voilà, ces trois boites de couleurs Montessori. Elles arrivent avant une approche des couleurs en peinture, soit un mélange de jaune avec 10% de bleu, puis 20%, puis 50% etc…. La première boite avec les 3 primaires (bleu, jaune et rouge), la seconde de 8 couleurs avec les secondaires auxquelles se rajoutent les primaires et le plus foncé, le plus clair (orange, vert, violet, marron, rose, gris, noir et blanc), la troisième avec les 9 couleurs aux 7 nuances. A chaque boite sa leçon en trois temps… je vous les montrerais plus tard.Ne pas brusquer les choses. Utiliser les perceptions une à une, pas à pas, pour lui permettre de se repérer.
Cela aurait peu commencer plus tôt : un mobile GOBBI (de Gianna GOBBI) par exemple vu ici et dans le contexte d’un nido / niddo (crèche Montessorienne) là via Aline ou encore là...
Cela aurait peu commencer plus tôt : un mobile GOBBI (de Gianna GOBBI) par exemple vu ici et dans le contexte d’un nido / niddo (crèche Montessorienne) là via Aline ou encore là...
Il y a tellement de voies possibles, n’hésitez pas à en suivre quelques unes indiquées là dont le matériel Columi qui me semble être très didactique. Il y a aussi l’arc-en-ciel ou une histoire de couleurs.
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