Ouvrir la fenêtre le soir, avec ou sans éclairage intérieur, est toujours risqué : les moustiques aiment le sang sucré de mes deux hommes. Quelques fois un papillon de nuit se perd chez nous…mais nous n’avons pas encore eu une chauve-souris comme une année (malheureuse à « zoner » dans notre salon et essayant autant faire se peut de ne pas s’emmêler dans mes cheveux, merci d’ailleurs à elle, nous avions été ni effrayés, ni inquiets : subjugués et attentifs à son ingéniosité pour retrouver la sortie !). J’aime les papillons de nuit, je suis toujours désolée quand ils viennent chez nous de peur de ne pas pouvoir les aider à ressortir (de nuit bien sûr !). J’admire souvent leurs couleurs plus timides, leurs ailes duveteuses. Mais là, non, j’ai une horreur hystérique de cette espèce de petit, tout petit papillon de nuit, la pyrale !!! J’ai tout de suite des envies de meurtre et retrouver sur mes doigts la poudre, résultat de leur explosion, ne me laisse avec aucune gêne.
*source d’une belle pyrale pourpre (elle aussi nuisible mais pas dans ma cuisine, donc tout de suite plus jolie !)
Si je ne suis pas scrupuleuse, les ravages sont immenses. Bien sûr, car comme toute adepte d’une influence végétarienne et macrobiotique j’ai dans mes placards énormément de céréales, de farines, de graines et de légumineuses (tout ceci pêchers mignons de ces affreuses bestioles !).
Alors voilà avant de faire la guerre (avec perte), j’ai préparé mes troupes : nettoyage des placards au vinaigre blanc, redispaching des produits dans les contenants hermétiques (pourvu que mon homme ne m’en jette pas un autre à la poubelle par aversion de défaire leur fourbi de tunnel de soie, de niche de larves). J’en ai profité pour faire du rangement actif (liste des aliments dans mes contenants à la porte).
Et j’ai mis mes anti-pyrales en place : j’ai introduit dans chaque boite, juste en dessous du couvercle, deux feuilles de menthe poivrée séchée avec deux clous de girofle. Puis dans le placard des filtres à thé avec une autre utilisation : quelques clous de girofle aussi pour que l’odeur ne leur donne pas envie de rester par là….
D’ailleurs vous voyez mon pot à clous de girofles a changé de place pour cet été : dans le placard avec l’ouverture à trous. Et puis, à tous les étages de mes placards tentateurs, j’ai rajouté un coton imbibé de trois gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus. Et puis je pulvérise, en plus du petit coin, dans mes pièces des huiles essentielles (de lavande entre autre) de phytaromasol.
Je vous laisse les techniques diverses et variées ici et celle d’une bio-végétarienne là.
Voilà mes farines, céréales, fécules et légumineuses sont plus à l’abri des pyrales… et maintenant plus en mémoire et disponibles pour mes recettes un peu bizarres…
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