En attendant la mise en bouche sur vos Hivers (qui a pris du temps faute d’un connexion internet satisfaisante), voici une histoire de dragon et de Sainte.
« En peinture, [l’] emblème [de Sainte Marguerite] est un dragon, parfois assez grand pour avaler un être humain,
*source image« En peinture, [l’] emblème [de Sainte Marguerite] est un dragon, parfois assez grand pour avaler un être humain,
*source enluminure (n'hésitez pas à aller sur ce lien pour en savoir plus sur les colorants des enluminures)
*source photomais en Bohême, un maître anonyme du XIVe siècle l’a peinte avec un petit dragon perché sur le poignet, tel un faucon. Souvent, le dragon arrive à hauteur du genou de Marguerite, comme un chien domestique ;
*source photo
c’est ainsi que Jan Van Eick a peint la sainte et son escorte, à l’intérieur d’un fleuron sculpté sur le fauteuil, près du lit, dans le tableau connus sous le nom des Epoux Arnolfini ou Arnolfini et sa femme. »
Extrait tiré du livre « Thé au trèfle » de Ciaran Carson dont je parlerais dans un prochain billet plus consciencieusement et qui est une véritable armoire à épices/couleurs. Dans chaque compartiment, tout petit chapitre, l’auteur vous laisse aller à la perception d’une couleur, vous abreuve de culture catholique, hagiographique ou d’histoire de l’art.
Chapitre 2 : Sang-de-dragon
Pour savoir ce qui relie Sainte Marguerite et le dragon, lire ici. Qu'est-ce que j'aimerais la voir sur cette peinture....
Si Marguerite signifie « perle », que nous pouvons appliquer pour arrêter les épanchements de sang et les passions du cœur, le sang du dragon n’en ai pas moins saupoudré sur les plaies en Chine.
Extrait tiré du livre « Thé au trèfle » de Ciaran Carson dont je parlerais dans un prochain billet plus consciencieusement et qui est une véritable armoire à épices/couleurs. Dans chaque compartiment, tout petit chapitre, l’auteur vous laisse aller à la perception d’une couleur, vous abreuve de culture catholique, hagiographique ou d’histoire de l’art.
Chapitre 2 : Sang-de-dragon
Pour savoir ce qui relie Sainte Marguerite et le dragon, lire ici. Qu'est-ce que j'aimerais la voir sur cette peinture....
Si Marguerite signifie « perle », que nous pouvons appliquer pour arrêter les épanchements de sang et les passions du cœur, le sang du dragon n’en ai pas moins saupoudré sur les plaies en Chine.
*source photo
Cette gomme rouge vient d’une résine colorante (sève d’un palmier, le Daemonorops draco).
Comme pour le caoutchouc, il suffit de blesser l’écorce pour le récupérer. Il sert, dilué à de l’alcool, comme pigment, teinture et encre.
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6 commentaires:
Eh bien, figure-toi qu'en Equateur aussi le "sang de dragon" est aussi très utilisé pour tout ce qui a trait à la cicatrisation. L'odeur en est épouvantable, c'est indescriptible, mais diablement efficace. Rien que d'en parler, j'ai l'impression de le ressentir... Souvenirs, souvenirs...
Ton livre a l'air bien intéressant. Je le note.
ce livre es très riche Vanessa et j'ai mis un temps fou à le lire. pour tout comprendre mais j'ai adoré le rapport au couleur, au tableau..on comprends les rapports à la religion quand on le replace dans le contexte..et c'est vrai qu'on apprend plein de chose..bisous et bon week-end..
Des pastilles (ou des tasses ?) d'histoire de l'art, des histoires de saintes... je suis bien tentée par ce thé au trèfle !
Nous avons un dragon à la maison, mais pas de sainte Marguerite, je devrais peut être chercher un peu mieux
Maijo: je ne pensais vraiment pas t'offrir une puanteur ;)).
Oui le livre est très intéressant, j'en reparle très bientôt.
Béatrix: merci infinimnt pour cette lecture, effectivement très riche...j'en reparle. Maintenant je pense que ma culture générale catholique est très limitée...il faudra que je le relise.
Rose: oh oui tu vas adoré (attends que j'en parle encore un peu plus et tu seras harponnée direct!)
Virginie: cherches ncore un peu...mais tu as un dragon, asbon où ça!
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