Il y a des matins sous le signe des abeilles… non, non, je ne suis pas une adepte quotidienne d’apithérapie mais il est vrai que le miel, la propolis, le pollen et la gelée royale font partie des tiroirs. J’aime à les utiliser de manière préventive même si je suis encore loin de saisir tous les possibles.
Il est vrai que j’ai mis du miel sur la lèvre ouverte de mon fils. Et que j’en mets régulièrement sur la gerçure de son pouce (qu’il met en bouche) après avoir nettoyé consciencieusement avec du sérum physiologique. Très spontanément j’avais pensé au miel comme élément nutritif non toxique (que mon fils a un malin plaisir à lécher) mais aussi en espérant une cicatrisation favorisée. Et en effet, le miel permet une meilleure cicatrisation et même une désinfection, entre autres bénéfices. Pour en savoir plus sur les soins naturels aux coupures et écorchures c’est ici. Nous avons une dizaine de miels dans les placards, parce que les propriétés sont différentes pour chacun bien sûr ! Mais non, parce que les goûts me plaisent, allez, je vous mets en lien, quand même, les différentes propriétés selon les miels ici... je rajoute mon miel de chêne, non indiqué, qui tonifie et minéralise mais est aussi contre les infections pulmonaires et bronchiques.
Le pollen, je le prends en cure, pour reprendre de l’énergie aux changements de saison mais il aurait aussi de multiples vertus. Il est aussi très riche en sélénium… un bon point pour mon papillon thyroïdien. La propolis, en gomme, pour tous les petits bobos de bouche (aphte, mal de dent, problème de gencives ou mauvaise haleine), ma maman m’en parle aussi pour des problèmes respiratoires… Mais j’y reviendrais sûrement plus tard.
Il est vrai que j’ai mis du miel sur la lèvre ouverte de mon fils. Et que j’en mets régulièrement sur la gerçure de son pouce (qu’il met en bouche) après avoir nettoyé consciencieusement avec du sérum physiologique. Très spontanément j’avais pensé au miel comme élément nutritif non toxique (que mon fils a un malin plaisir à lécher) mais aussi en espérant une cicatrisation favorisée. Et en effet, le miel permet une meilleure cicatrisation et même une désinfection, entre autres bénéfices. Pour en savoir plus sur les soins naturels aux coupures et écorchures c’est ici. Nous avons une dizaine de miels dans les placards, parce que les propriétés sont différentes pour chacun bien sûr ! Mais non, parce que les goûts me plaisent, allez, je vous mets en lien, quand même, les différentes propriétés selon les miels ici... je rajoute mon miel de chêne, non indiqué, qui tonifie et minéralise mais est aussi contre les infections pulmonaires et bronchiques.
Le pollen, je le prends en cure, pour reprendre de l’énergie aux changements de saison mais il aurait aussi de multiples vertus. Il est aussi très riche en sélénium… un bon point pour mon papillon thyroïdien. La propolis, en gomme, pour tous les petits bobos de bouche (aphte, mal de dent, problème de gencives ou mauvaise haleine), ma maman m’en parle aussi pour des problèmes respiratoires… Mais j’y reviendrais sûrement plus tard.
*source miel encore dans les alvéoles
J’adore le miel, j’aime aussi chercher à y retrouver la fleur source en exerçant ainsi mes papilles… la fleur ou l’arbre. Mais là il est vrai que je me demandais un peu d’où venait un miel d’arbre non mellifère ou peu. Un miel de sève, est-ce possible ?
Mes miels de sapin, de châtaignier, de chêne alors. Il s’agirait de miellats et non de miels. Substance liquide produite par les abeilles à miel ayant récolté le miellat des suceurs de sèves (entre autres les pucerons)… soit un miel de déjections. Je me rappelle un extrait fabuleux de la trilogie des fourmis de Bernard WERBER (de ce qui n’est pourtant pas ma littérature préférée), racontant avec aventure cette production en masse faite par les pucerons, esclaves minuscules des fourmis. De quoi tout de même remettre les yeux sur le grimoire du Savoir Relatif et Absolu, de WERBER, illustré par Guillaume ARETOS… pour d’autres raisons, alors j’en parlerais plus tard.
Alors oui, un miel de déjections, tout de suite, cela ralentit ma déglutition… mais en fait non, j’aime ce miel foncé et puissant… ce miel d’épineux ou de grands arbres. En quand nous arriveront à l’explication du miel pour notre loupiot (bientôt), je rajouterais l’histoire du miellat avec quelques indices ici de ce cher journal des terriens, La Hulotte dont je vous parlais là. Et peut-être un coloriage reprenant la vie d’une abeille et la fabrication du miel. Du miel de nectar ou de miellat expliqué ici au miellat des pucerons là.
J’adore le miel, j’aime aussi chercher à y retrouver la fleur source en exerçant ainsi mes papilles… la fleur ou l’arbre. Mais là il est vrai que je me demandais un peu d’où venait un miel d’arbre non mellifère ou peu. Un miel de sève, est-ce possible ?
Mes miels de sapin, de châtaignier, de chêne alors. Il s’agirait de miellats et non de miels. Substance liquide produite par les abeilles à miel ayant récolté le miellat des suceurs de sèves (entre autres les pucerons)… soit un miel de déjections. Je me rappelle un extrait fabuleux de la trilogie des fourmis de Bernard WERBER (de ce qui n’est pourtant pas ma littérature préférée), racontant avec aventure cette production en masse faite par les pucerons, esclaves minuscules des fourmis. De quoi tout de même remettre les yeux sur le grimoire du Savoir Relatif et Absolu, de WERBER, illustré par Guillaume ARETOS… pour d’autres raisons, alors j’en parlerais plus tard.
Alors oui, un miel de déjections, tout de suite, cela ralentit ma déglutition… mais en fait non, j’aime ce miel foncé et puissant… ce miel d’épineux ou de grands arbres. En quand nous arriveront à l’explication du miel pour notre loupiot (bientôt), je rajouterais l’histoire du miellat avec quelques indices ici de ce cher journal des terriens, La Hulotte dont je vous parlais là. Et peut-être un coloriage reprenant la vie d’une abeille et la fabrication du miel. Du miel de nectar ou de miellat expliqué ici au miellat des pucerons là.
*source La Hulotte n°28/29
« En France, les forêts de résineux et de chênes sont, au moins potentiellement, les principales ressources de miellats. Tous les résineux ont leurs parasites, sapins, épicéas, pins, mélèzes, cèdres. Souvent des “ Cinara ” qui contrairement à d’autres espèces de pucerons ne vivent que sur un seul arbre hôte, mais également d’autres espèces…Ainsi les épicéas peuvent-ils être parasités par une cochenille, Physokermes piceæ, laquelle produit du miellat en abondance. De part leur étendue et leur situation, en récolte le plus souvent, en France, des miellats de sapins et d’épicéas, plus rarement de pins et de mélèzes. Les miellats de mélèze, très riche en mélézitose, sucre très peu soluble, sont très difficiles à extraire car très visqueux. Les miellats de pin sont largement produits dans certains pays européens… Les chênes ont également leurs prédateurs, souvent des cochenilles, mais également un puceron Lachnus roboris. Ils sont à l’origine de la majorité des miellats produits dans les forêts de plaines tant en zone atlantique que méditerranéenne. Les miellats de chêne sont bruns foncés. Ils différent des miellats de résineux tant pas leurs éléments figurés, que par leur caractéristiques sensorielles et physico-chimiques (profils des sucres, acidimétrie). On ne parle jamais des miellats de hêtre bien que ces arbres aient également leur parasite, producteur de miellat. Certains arbres produisent à la fois du nectar et des miellats. Les tilleuls, les érables et les châtaigniers sont dans ce cas. Les miels issus de ces espèces combinent plus ou moins, selon les années, les deux origines avec une variabilité assez importante dans la couleur, la physico-chimie, les caractéristiques sensorielles… » (extrait du Monde des miellats)
Et puis que dire sinon que ces insectes, les abeilles mellifères, me sont presque indispensables… j’aime les retrouver sur les ruches du parc Georges BRASSENS dans le 15ième parisien, je tourne autour des autres ruches du Jardin du Luxembourg et rêve d’aller faire un stage d’apiculture avec la Rêveuse. Je n’en ai pas peur à l’inverse de mon homme qui slalome entre elles, j’aime les regarder travailler. J’aurais aimé que ma maman puisse continuer son projet de ruches… malheureusement je ne goûterais pas ce miel de marais salants. Et puis, n’hésitez pas à lire ce billet sur l’abeille sentinelle écologique.
Mais je vous parlais de miel parce que ce matin, en plus d'avoir pris ma cuillérée de pollen avec du miel, j’ai envoyé de quoi préparer un petit-déjeuner … et que dedans il y a du miel… et pour le reste j’ai mis :
« A. Thé de menthe, thé de cynorrhodon, thé de tilleul, thé de jasmin… au choix
B. Œufs de petits oiseaux chanteurs
C. Champignons séchés ou frais, choix d’au moins 60 variétés (grand champignon parasol, agaric jaune, chanterelle, corne d’abondance, bolet comestible, champignon de prairie, boletus mirabilis, russule, morille)
D. Beurre d’huile de tournesol ou de navets
E. Panade de semences variées de graminées
F. Pain de farine de glands
G. Œufs de fourmis
H. Confiture de myrtilles, de framboises et de mûres
I. Pain d’épices dont le sucre vient du miel ou de la betterave sucrière. » (extrait de « Gnome » de Wil HUYGEN, illustré par Rien POORTVLIET)
*source « Gnome »« En France, les forêts de résineux et de chênes sont, au moins potentiellement, les principales ressources de miellats. Tous les résineux ont leurs parasites, sapins, épicéas, pins, mélèzes, cèdres. Souvent des “ Cinara ” qui contrairement à d’autres espèces de pucerons ne vivent que sur un seul arbre hôte, mais également d’autres espèces…Ainsi les épicéas peuvent-ils être parasités par une cochenille, Physokermes piceæ, laquelle produit du miellat en abondance. De part leur étendue et leur situation, en récolte le plus souvent, en France, des miellats de sapins et d’épicéas, plus rarement de pins et de mélèzes. Les miellats de mélèze, très riche en mélézitose, sucre très peu soluble, sont très difficiles à extraire car très visqueux. Les miellats de pin sont largement produits dans certains pays européens… Les chênes ont également leurs prédateurs, souvent des cochenilles, mais également un puceron Lachnus roboris. Ils sont à l’origine de la majorité des miellats produits dans les forêts de plaines tant en zone atlantique que méditerranéenne. Les miellats de chêne sont bruns foncés. Ils différent des miellats de résineux tant pas leurs éléments figurés, que par leur caractéristiques sensorielles et physico-chimiques (profils des sucres, acidimétrie). On ne parle jamais des miellats de hêtre bien que ces arbres aient également leur parasite, producteur de miellat. Certains arbres produisent à la fois du nectar et des miellats. Les tilleuls, les érables et les châtaigniers sont dans ce cas. Les miels issus de ces espèces combinent plus ou moins, selon les années, les deux origines avec une variabilité assez importante dans la couleur, la physico-chimie, les caractéristiques sensorielles… » (extrait du Monde des miellats)
Et puis que dire sinon que ces insectes, les abeilles mellifères, me sont presque indispensables… j’aime les retrouver sur les ruches du parc Georges BRASSENS dans le 15ième parisien, je tourne autour des autres ruches du Jardin du Luxembourg et rêve d’aller faire un stage d’apiculture avec la Rêveuse. Je n’en ai pas peur à l’inverse de mon homme qui slalome entre elles, j’aime les regarder travailler. J’aurais aimé que ma maman puisse continuer son projet de ruches… malheureusement je ne goûterais pas ce miel de marais salants. Et puis, n’hésitez pas à lire ce billet sur l’abeille sentinelle écologique.
Mais je vous parlais de miel parce que ce matin, en plus d'avoir pris ma cuillérée de pollen avec du miel, j’ai envoyé de quoi préparer un petit-déjeuner … et que dedans il y a du miel… et pour le reste j’ai mis :
« A. Thé de menthe, thé de cynorrhodon, thé de tilleul, thé de jasmin… au choix
B. Œufs de petits oiseaux chanteurs
C. Champignons séchés ou frais, choix d’au moins 60 variétés (grand champignon parasol, agaric jaune, chanterelle, corne d’abondance, bolet comestible, champignon de prairie, boletus mirabilis, russule, morille)
D. Beurre d’huile de tournesol ou de navets
E. Panade de semences variées de graminées
F. Pain de farine de glands
G. Œufs de fourmis
H. Confiture de myrtilles, de framboises et de mûres
I. Pain d’épices dont le sucre vient du miel ou de la betterave sucrière. » (extrait de « Gnome » de Wil HUYGEN, illustré par Rien POORTVLIET)
Ou presque, le tout pour partir en montagne … non en forêt, j’en ai trop dit !
5 commentaires:
pourquoi non mellifère? les résineux ont un délicieux pollen doré lorsque les petites pommes et autres cônes s'ouvrent...j'adore la sieste sous un pin sylvestre, ça sent si bon...
hmmmmm le miel, tout une histoire et tout un mystère ;-)
Comme tu le soulignes si bien, les abeilles sont les sentinelles de l'environnement et paradoxe hallucinant: elles se portent mieux en ville qu'à la campagne intoxiquée par les pesticides!
Dans les madeleines au thé matcha c'est le miel qui remplace le sucre!
Lena sous le figuier: en effet, j'étais tellement persuadée que je n'ai pas vérifié... j'ai changé mon lien sur les plantes mellifères et un peu mon texte. Il s'avère que le miel de chêne est plus un miel de miellat que de nectar, pour les épineux c'est à vérifier aussi. Merci... et je t'envie tes siestes odorantes.
Katell: oh oui, tes madeleines... et oui j'aurais aimé faire plus sur l'abeille sentinelle peut-être plus tard!
J'ai pas de mérite, je partage mon espace avec les habitantes de 10 ruches...plus de 200 000 abeilles...pas toujours très sympathiques mais en grande forme...En attendant le colza, elles butinent déjà les premiers cerisiers.
Lena sous le figuier: je t'envie, je t'envie... il me faut retourner dans ton jardin (virtuel) alors!
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