... en attente, il est en attente de l'école, les semaines avec moi clouée à la maison et un peu ronchonne depuis notre retour de la mer ne lui vont guère. Il est en attente de son copain, en attente d'activités, peut-être d'organisation. Il est en attente de pouvoir courir, de pouvoir bouger, de pouvoir crier aussi.
... en attente, je suis en attente d'un temps plus disponible, en attente d'un thé dégusté aussi (les écrits des blogs connaisseurs me font de l'œil, les reportages sur les chemins de thé aussi et quelques lectures... et puis il y a ces petits quiproquo: mon compagnon me voyant tartiné de vert/feuille mon pain beurré à la purée d'amande "Mais tu le mange aussi ton thé?". Oui, oui, mon amour, certains en pesto, mais là ce sont des paillettes d'algues. Et puis mes thés qui attendent (depuis si longtemps) de partir chez une maman liseuse, accompagnatrice d'enfants dont son korrigan et mystérieuse, avec des livres cerf-volants... Mon lutin qui regarde mon étagère de précieux et me demande quand je vais refaire un thé avec le nez.
... renfrognée de ne pas savoir où j'en suis, las d'une tension pendant les vacances, pas assez rassérénée pour démarrer mieux une année scolaire, pour organiser ma vie et trouver de l'air dans notre petit chez-nous. Lasse aussi de ne pas pouvoir faire les achats qui nous rendraient pourtant la vie plus facile.
... le sourire aux lèvres et même le cœur à la chamade à certains fous rires dû aux confusions langagières du lutin...
Nous parlions de fromage avec lui et sa grand-mère et je lui indiquais que petit, il adorait le même qu'elle, le gouda au cumin. Nous parlions des fromages que nous aimions avec l'âge, des goûts qui changent quand il nous dit: "- J'aime aussi le corps humain - Euh, oui tu aimes beaucoup découvrir les organes, les muscles, les os - ..." A son regard éberlué j'ai compris " - Mon amour, le gouda au cumin et non le corps humain!"
Et puis "- Il fait chaud, je te fais l'épouvantail" au lieu de l'éventail
Ou encore cette alternative à ne plus lui répéter les conventions qu'il oublie en ce moment... à chaque "s'il te plait" oublié je tends mon nez pour un bisou... cela change de mes énervements à répétition suite à ses demandes autoritaires.
Ou cette toute nouvelle manie d'appeler ses mamies/ papis etc par leur parenté "le papa de" grâce aux maisons familiales consultées en permanence.
... en attente de moments de création: mes mains ne bougent plus, elles ne savent plus décrire ce qu'elles voient, si ce n'est en tapant sur un clavier ou en écrivant avec un objectif de partage (et pas de création)... j'ai envie de dessiner, de croquer la vie, de me mettre à crocheter...
J'ai besoin de sourire, de rire, de pouffer (et même peut-être de hurler)... en attendant, un peu de Paris Combo, "Moi, mon âme et ma conscience":
... en attente, je suis en attente d'un temps plus disponible, en attente d'un thé dégusté aussi (les écrits des blogs connaisseurs me font de l'œil, les reportages sur les chemins de thé aussi et quelques lectures... et puis il y a ces petits quiproquo: mon compagnon me voyant tartiné de vert/feuille mon pain beurré à la purée d'amande "Mais tu le mange aussi ton thé?". Oui, oui, mon amour, certains en pesto, mais là ce sont des paillettes d'algues. Et puis mes thés qui attendent (depuis si longtemps) de partir chez une maman liseuse, accompagnatrice d'enfants dont son korrigan et mystérieuse, avec des livres cerf-volants... Mon lutin qui regarde mon étagère de précieux et me demande quand je vais refaire un thé avec le nez.
... renfrognée de ne pas savoir où j'en suis, las d'une tension pendant les vacances, pas assez rassérénée pour démarrer mieux une année scolaire, pour organiser ma vie et trouver de l'air dans notre petit chez-nous. Lasse aussi de ne pas pouvoir faire les achats qui nous rendraient pourtant la vie plus facile.
... le sourire aux lèvres et même le cœur à la chamade à certains fous rires dû aux confusions langagières du lutin...
Nous parlions de fromage avec lui et sa grand-mère et je lui indiquais que petit, il adorait le même qu'elle, le gouda au cumin. Nous parlions des fromages que nous aimions avec l'âge, des goûts qui changent quand il nous dit: "- J'aime aussi le corps humain - Euh, oui tu aimes beaucoup découvrir les organes, les muscles, les os - ..." A son regard éberlué j'ai compris " - Mon amour, le gouda au cumin et non le corps humain!"
Et puis "- Il fait chaud, je te fais l'épouvantail" au lieu de l'éventail
Ou encore cette alternative à ne plus lui répéter les conventions qu'il oublie en ce moment... à chaque "s'il te plait" oublié je tends mon nez pour un bisou... cela change de mes énervements à répétition suite à ses demandes autoritaires.
Ou cette toute nouvelle manie d'appeler ses mamies/ papis etc par leur parenté "le papa de" grâce aux maisons familiales consultées en permanence.
... en attente de moments de création: mes mains ne bougent plus, elles ne savent plus décrire ce qu'elles voient, si ce n'est en tapant sur un clavier ou en écrivant avec un objectif de partage (et pas de création)... j'ai envie de dessiner, de croquer la vie, de me mettre à crocheter...
J'ai besoin de sourire, de rire, de pouffer (et même peut-être de hurler)... en attendant, un peu de Paris Combo, "Moi, mon âme et ma conscience":
Moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
de tous ces problèmes qui nous tournent autour
mais là où ma conscience dit oui, mon âme dit non
alors discuter oui mais à quoi bon ?
puisque moi, moi j'en ai marre
mon moi me dit qu'il en a marre
mon moi il dit qu'il en a marre
pour moi la vie est un cauchemar
Alors moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
j'sais pas pour vous mais pour mois c'est tous les jours
que je travaille ma cervelle
et que mon âme est partie dans un bruissement d'ailes
alors mon moi il en a marre
mon moi me dit qu'il en a marre
des problèmes de conscience il en a marre
pour moi la vie est un cauchemar
Car si le monde ressemble à c'qu'on a dans la tête
c'est pas long à comprendre pourquoi tout ça ne tourne pas très net
alors moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
mais depuis que mon âme est partie ma conscience me fuit
mais mon moi toujours fidèle au combat
continue à me sussurer tout bas
alors là moi j'en ai marre
mon moi me dit qu'il en a marre
du vague à l'âme il en a marre
pour moi la vie est un cauchemar
Car si le monde ressemble à c'qu'on a dans la tête
C'est pas long à comprendre pourquoi tout ça ne tourne pas très net
Alors moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
autour d'un joli petit abat-jour
nous unissons nos forces vives
et crions d'une même voix active
alors là on en a marre
nous on te dit qu'on en a marre
en toute conscience on en a marre
pour nous la vie est un cauchemar
Moi j'en ai marre
3 commentaires:
j'espère que tes envies seront bientôt comblées... il y a des périodes comme ça...
chère Vanessa,
J'aime beaucoup les jolies trouvailles littéraires de ton lutin, il faut les noter pour ne pas les oublier, ce qui est fait ici :)
Bien hâte de te retrouver, la rentrée arrive ! courage pour ces moments en demi-teintes...
Féepoussière: merci
Lily: oui de la demi-teinte, j'ai hâte aussi de te retrouver...
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