vendredi 29 octobre 2010

Les chansons d'amour

Parce que cette bande originale du film "Chansons d'amour" de Christophe HONORE (et ce clip) allait très bien avec la (re)lecture des "Blue cerises"... n'en déplaise à Violette, un peu de lyrisme selon Alex BEAUPAIN, avec le beau Louis GARREL (et Grégoire LEPRINCE-RINGUET très attendrissant là)...

jeudi 28 octobre 2010

Organisation dans l'espace, espace représenté

La structuration de l'espace est un élément que je ne souhaite pas laisser de côté.
Bon nombre d'adultes peuvent être encore fébriles pour se repérer sur une carte, retrouver leurs chemins grâce à une schématisation style métro parisien ou londonien sans penser à l'orientation simple dans un quartier (faire le retour après l'aller). Et moi je suis perdue en forêt ! Et que dire de ces multitudes de perspectives cavalières faites pendant des années avec plaisir beaucoup plus que des perspectives artistiques avec point de fuite, pour une adolescente s'exprimant par le dessin c'est un comble !

Je cherche alors à structurer suffisamment l'espace avec le lutin. Son développement l'a fait passer d'un espace vécu dans la manipulation, perceptif, (jusqu'à ses 2 ans) à un espace représenté. N'hésitez pas à lire le rapport des enfants à l'espace selon PIAGET ici.

Nous avons commencé "l'espace géographique", la localisation et l'orientation dans le quartier, espace de voisinage comme rapport spatial du champ visuel. Et nous avions entrevu une idée d'espace non-vu, de plus en plus loin et vu du ciel ici.
Je lui propose aussi "l'espace géométrique" avec les positions, "indicateurs spatiales" .

Les lego (duplo) étant de sortie de manière spontanée, nous avons vu aussi l'organisation dans l'espace grâce à l'emboitement (à plat), comme sur un quadrillage et d'après modèle en 3D sans aide ni de choix des pièces ni des couleurs. D'ailleurs parmi les propositions, des "confirmations" de difficulté de perception des couleurs sont apparues.Puis accompagné et guidé sur l'emboitement en perspective, il a fait des modèles plus complexes en suivant des schémas maisons en perspective cavalière (les modèles de fiches construction lego/duplo sont ici et sur la boite de duplo, j'ai rajouté les pièces dont il avait besoin pour cette action, une idée d'ordre dans le montage et l'ombre ou le quadrillage), les pièces étaient déjà pré choisies.
Les meccano (exemple de celui qu'il fait seul) ont aussi été de la partie pour les anniversaires et cet apprentissage du plan de montage offre une belle approche de la représentation spatiale et de l'organisation spatiale...
- savoir de quelle pièce on a besoin (laquelle et quelle quantité)
- plan des pièces (photo ou schéma plane ou en perspective)
- ordre d'emboitement avec derrière/devant, lequel en premier
- l'ordre des actions

dimanche 24 octobre 2010

Première approche des saisons

Il y a des questions comme ça que je n'aime pas laisser en suspend: "- Pourquoi le soleil n'est plus très levé quand on va à l'école? - Parce que nous arrivons vers l'hiver, une saison où le soleil se lève le plus tard possible et se couche le plus tôt possible: les jours sont alors très courts. - ...."

*source

Bon, bon, allez on reprend... bien-sûr avec les indices de chaque saison, voir en seconde partie du billet avec les lectures accompagnantes mais aussi avec le concept pur.

Je lui (re)propose la révolution de la terre autour du soleil en (ré)expliquant le concept d'année. Un tour = 1 année... "Balthazar et le temps qui passe" de Marie-Hélène PLACE, Feodora STANCIOFF et illustré par Caroline FONTAINE-RIQUIER reprend très bien ces outils pour comprendre le temps qui passe, en secondes, minutes, saisons, années ou générations. Un peu plus de détails là.
Nous refaisons le concept d'une année anniversaire: le lutin vient d'avoir 4 ans alors nous reprenons le globe terrestre et le faisons coulisser 4 fois contre la paroi du plateau... j'en reparlerais. Le loupiot a aussi repris la rotation de la terre sur elle-même en la tournant sur son axe propre pour se rendre compte que le globe terrestre n'était pas droit.

J'ai voulu lui proposer de comprendre pourquoi le soleil était moins présent, donc un jour plus court, en fonction de l'emplacement de la terre autour du soleil. Je lui ai indiqué où nous vivions pour qu'il mette de la pâte à modeler. Nous avons pris la lampe/lumière du jour pour faire le soleil (après d'autres initiatives moins fructueuses) et avons tourné le globe terrestre sur le cercle autour du soleil en gardant le socle du globe (l'axe terrestre) identique.

Le soleil visant là où nous vivons, le chenapan a marqué grossièrement à la pâte à modeler de couleur différente la démarcation entre jour et nuit d'un côté du soleil puis de l'autre. D'un côté le soleil éclairait bien la France,

de l'autre moins voir très peu... d'où très peu de jour.
Je reprendrais l'été prochain, là où le jour est le plus long.

En attendant nous regardons autour de nous et lisons autour du sujet. "Premiers printemps" d'Anne CRAUSAZ propose une lecture sensorielle des saisons, le toucher (le piquant des bogues de châtaignes), le son (des oiseaux, des feuilles mortes), le goût (des flocons de neige, des cerises) etc.... Je vous laisse lire les avis d'Aline et Gawou, fort attrayants avant que j'en parle.

J'aime aussi ces petites histoires "Les aventures des souris des quatre saisons" de Jill BARKLEM même si le petit d'homme n'a jamais voulu que je lise le livre. J'aime alors juste lui montrer les illustrations extrêmement parlantes. Et pour connaître un peu le contenu et vous donner envie, Malice en parlait là.

"L'almanach des saisons" de René METTLER et "Le très très gros cahier de nature de Balthazar et de Pépin aussi!" de Marie-Hélène PLACE et illustré par Caroline FONTAINE-RIQUIER proposent eux des activités très tournées vers la nature à chaque saison. Le premier va avoir cet aspect naturaliste avec des astuces pour capturer, regarder, classifier. Le second reprend bon nombre de concepts Montessorien en proposant autant des jeux de distinction, d'écriture, de chasse aux trésors dans la nature mais aussi de nomenclatures. Il est pour un public plus jeune que le premier.

Et plus tard une table de saisons...

Non-anniversaire des 35 ans

Depuis hier je peux le dire, j'ai 35 ans! Quand je donne mon âge je me trompe d'un an. Je me vieillis depuis bien 10 ans. Maintenant que je suis dans la cour des grandes, cela sera peut-être l'inverse. Mais j'ai un doute, les années me vont bien à l'esprit et au cœur.
Quelques rides supplémentaires comme passage du temps, comme preuve aussi de ce que je construis. Traces des chemins parcourus, des errements mais aussi creux autour des lèvres comme indice de fous rires vécus, aussi.

Les visages tannés et ridés m'inspiraient toute jeune, le dessin date de mes 13 ans environ.

Mon oncle vient de m'appeler avec cette idée si affectueuse : donner de l'attention le lendemain. Le jour même est emplie de mots de tendresse, le lendemain plus rien... J'ai adoré.

vendredi 22 octobre 2010

Des satires japonaises prennent la forme d'animaux: les Choju-giga

Je ne me lasse pas des estampes japonaises et des croquis encrés représentant la faune et la flore. L'encre me plait énormément et me fait l'effet de la sève dans un dessin.
Je ne sais pas si c'est aussi pour cela que je suis aussi sensible aux films d'animations des studios GHIBLI, que ce soit ceux de Hayao MIYAZAKI ou de Isao TAKAHATA, quoique le second avec sa description du réel, très terroir, m'est encore assez inconnu. Quant au premier, bien-sûr je suis fan de son imaginaire, de ses contes japonais épris de légendes et d'écologie (d'ailleurs je rêve de livres à son sujet). Le trait est bien-sûr différent mais l'esprit et la description de la faune et de la flore sont beaucoup plus présents qu'ailleurs.

Dans l'encre, j'aime les pleins et les vides, le geste unique qui marque le mouvement ou les lignes légères et monochromes. Je vous avais très sommairement présenté un de mes précieux livres, "Manga" de HOKUSAI, et un livre jeunesse, "Le maître des estampes" de Thierry DEDIEU dont je parle là, me rappellent ces premières bandes-dessinées, mangas: ces emaki. Et plus particulièrement les Choju-giga (ou Chōjū-jinbutsu-giga ou Kozan-ji ehon du nom du monastère bouddhiste où ils sont conservés).

*source Choju-giga

L'emaki est un rouleau narratif, se déroulant d'un côté et s'enroulant de l'autre proposant à la vue juste une partie de l'intrigue au fur et à mesure.
La volonté anthropomorphique de présenter les animaux reprend des concepts du Kemono (art japonais qui met en scène des animaux à la place des hommes, n'hésitez pas à lire ici).

*source

Et pour le plaisir, voici un Choju-giga déroulé de droite à gauche comme il se doit...

jeudi 21 octobre 2010

Le vent, la mer: ou plier les draps pour filles ET garçons

Éduquer un garçon, une petite fille... c'est différent dans quelques domaines (faire pipi debout ou non... en fait, je ne vois que celui-ci). Les jouets, les activités n'ont pas été orientés ou sexués... les poupées sont aussi là (garçon de Furnis ou autre), les voitures très peu nombreuses (merci la famille d'avoir complété cet aspect masculin du lutin)... pas beaucoup de fées dans l'imaginaire représenté mais aussi pas beaucoup de pirates, de cow-boy, d'indiens ou super-héros. Et bien-sûr des livres assez polyvalents.

*source

Et pourtant je souhaite lui faire une éducation sexuée... oui oui, une éducation prenant en compte qu'il est un garçon. Il est d'ailleurs impératif pour moi de le faire, autant pour qu'il se prépare aux sentiments ou aux représentations que pour se préparer à tenir un foyer.

Alors oui, le loupiot m'aide dans les taches ménagères et deviendra autonome sur certaines autres comme plier les habits. Mais pour celle-là, quel plaisir de le faire à deux (ou à trois, avec le papa)... plier les draps propres!
Chacun d'un côté en tenant fermement les bords, nous provoquons du vent, des bourrasques... ou une mer calme à agitée (voir très agitée avec un ballon très propre naviguant sur ses flots et chavirant sous la surface de la mer... aoutch par terre)
A trois, nous construisons une cabane mouvante et légère où il fait bon se cacher...
ou un tapis volant (ou presque) où un poids plume peut s'étendre et se laisser transporter dans la pièce). Bon là ce n'est pas le mieux pour les draps propres mais que c'est bon de partir dans un fou rire...

et de remettre en machine.

vendredi 15 octobre 2010

Mes intérêts en connaissance corporelle et angine "lacrymale"

Quelques fois j'ai l'impression de m'éparpiller et pourtant mes divagations sont plus une conception globale des changements que je souhaite opérer en moi.
Par exemple les questions de santé (ou plutôt de petits remèdes familiaux) répondent aussi, malgré leur quantité, à une vision beaucoup plus simple. Ce ne sont que des voies pour appréhender la corporalité et ses heurts, une sorte de puzzle holistique. Un remède incluant le tout de la personne et pas seulement le symptôme. Mais comme tout, je ne démords pas encore d'une certaine culture de santé, soit juste un peu holistique car incluant des traitements plus ouverts que l'allopathie mais en fait assez ciblés...

Et comme j'ai besoin de recadrer le tout, les cartes heuristiques font leur apparition... voici une partie prenant en compte des schémas anatomiques (que vous retrouvez souvent dans mes billets d'ailleurs).

Rajout du 20/10/2010: une angine blanche revient chez nous... elle passe par le petit d'homme, la gorge et le système lacrymale...

*source système ORL et détails des infections
1) Sinusite
2) Otite
3) Laryngite
4) Bronchite
5) Rhino-pharyngite
6) Angine

Alors le loupiot est au sokutô le soir avec médication allopathique et au désengorgement lacrymal manuel...

et nous à la propolis pure à mâcher en prévention... (donnez nous du courage : son goût balsamique voir piquant à la fin et son aspect râpeux devant complètement poudreux ne sont pas des plus attirants!)
"La propolis est un mastic végétal, fabriqué par les abeilles à partir de résines récoltées sur les écorces et les bourgeons de certains arbres et de plantes balsamiques. Les abeilles les apportent à la ruche, les additionnent et les modifient vraisemblablement en partie par l'apport de certaines de leurs sécrétions propres (cire et sécrétions salivaires essentiellement).
Connue et utilisée depuis la haute Antiquité, son nom vient du grec "pro", signifiant
"en avant, aux portes de" ; "polis" signifiant "ville ou cité". En fait, ce nom provient du fait que les abeilles utilisent cette substance pour diminuer l'entrée de leur habitat, rendant celui-ci plus facile à défendre" (source de l'extrait)
...et un peu plus sur la propolis (avant un autre billet)

mercredi 6 octobre 2010

Il a 4 ans

Cela fait 4 ans qu'il évolue parmi nous, cela fait 4 ans qu'il se développe, se forge un caractère mais prend aussi des particularités familiales (des intonations, un humour, une malice, des colères, de l'agression sous-jacente, de la sensibilité, de la timidité, de la nuance, de l'émotivité... je ne vous dirais pas celles qui viennent du père ou de la mère... d'ailleurs c'est facile!). Cela fait 4 ans qu'il nous côtoie et affronte les défis de la vie et les grands apprentissages mais aussi nos erreurs (quel bonheur, il est assez lucide et marque autant nos points faibles que certains des siens!).

Cela fait 4 ans que je suis maman. Aoutch. L'évolution de ma maturité parentale découle de cette temporalité de l'enfant (son développement moteur, psychologique, philosophique) et des premières bases de vie en communauté, en proximité (même pour nous en promiscuité de logement) que nous posons ou avons posé. Cela en fait des étapes et c'est aussi un court moment de vie.
C'est avec joie, appréhension, célérité, précipitation, nervosité et retard que je cherche à répondre à ses questions et à ses besoins. Quelle épreuve, quel investissement, quel fardeau aussi quelquefois! Oui parce qu'il faut être prête pour être mère et que chaque jour je me dois de me consolider cette part de moi-même qui demande tant d'abnégation, de tolérance, d'amour et de positivisme... tant de chose qui me sont quelquefois si difficiles à m'octroyer aussi.

Quelle différence entre l'amour et l'amour filial.
Le premier est un don contre don souvent, une gratuité temporelle, nous sommes jardinier du jardin de l'autre ou un jardin entretenu par l'autre, cela dépend, se chevauche, se suit ou se délite... de la jachère, des ronces, des roses, des bourgeons, des herbes mortes, des graines au vent. Il est aussi très temporel voir même périssable.
Le second, du parent à l'enfant, est fluctuant mais constant. Il se doit d'être toujours, présent, attentif, ouvert. Il se doit de soutenir, de donner confiance quand bien même nous ne l'avons pas, cette satanée confiance. L'amour filial est une base, un point d'achoppement, un besoin (celui de ce réservoir affectif)... et c'est en cela, aussi mais pas que (et là ce serait une autre confidence plus noire, plus intime) que je trouve mes promesses vouées à l'échec: être une mère, le vivre, l'éprouver au quotidien, est pour moi la preuve de ne pas être à la hauteur de ce que nous avons mis d'espoir en notre progéniture. Leur attente est immense et mon don infime, si sensible à mes émotions et à mes manques. Cet amour filial a aussi une particularité de taille: il peut être unilatéral, du parent à l'enfant...

Il a 4 ans, son arrivée a changé ma vie... oui oui mes priorités et quelques valeurs, mais aussi un chamboulement dans ma responsabilisation, ma maturité immature et ce que je suis vraiment: à croire qu'il me fallait être mère (et pourtant pour les plus vieux lecteurs vous savez que ce n'était pas une évidence) pour chercher qui j'étais, chercher à me reconnaitre et me connaitre. Ne plus être que dans le regard des autres mais dans celui que j'offre aux autres.

Il avait 3 ans l'année dernière, la notion de temporalité arrive aussi dans ses pensées: hier nous avions vu que ce serait le lendemain... et cette temporalité sera encore plus marquée par l'anniversaire Montessorien qui arrive... à suivre
...
...
...
Ai-je oublié de préciser que je l'aime ?

mardi 5 octobre 2010

Il y a confusion des couleurs !

Je soupçonnais un daltonisme du lutin. Les experts attendent encore pour lui faire subir les tests... En effet la vue n'est à son optimum qu'à l'âge de 4 ans.

*source d'une vision de daltonisme moyen (la source propose la vision en fonction de tous les handicaps visuels)

Mais en jouant au bubble je l'ai vu se tromper 80% du temps entre le jaune et le vert. Les jeux de couleurs avec les boites de couleurs Montessori ont donc été de sortie avec une lumière artificielle "blanche/du jour".

Du jaune et du vert...
... avec en fait assez peu d'erreurs au final...
Et puis en prenant en compte les tests avec les formes géométriques (test d'Ishihara) que je vous présentais là dans la vidéo, certaines formes étaient absentes pour le petit d'homme.. Alors j'ai préparé un simili test de Holmgren. C'est le seul test qui me parait être transposable à la maison sans plus d'expertise (si ce n'est dans le diagnostique) et avec un enfant de son âge... mais voici d'autres tests si cela vous intéresse, ici, et .

*source de la boite d'écheveaux Holmgren.

Alors j'ai sorti les trois couleurs proposées (vert, rouge et violet) et ai choisi les nuances les moins difficiles pour que le chenapan retrouve les couleurs correspondantes.
D'un seul élan... puis en reprenant chaque paquet et demandant: Est-ce que ce sont tous des verts?
Est-ce que ce sont tous des rouges ?
et reprendre après le premier tri... sans appuyer là où il n'avait pas bon... ce n'est pas la peine de lui retirer la confiance qu'il a en lui sans lui proposer des solutions ou compensations.

*source des confusions selon Holmgren

Il me reste à en parler à la maîtresse du loupiot pour savoir si ces confusions sont possibles à cet âge en fonction du développement de la vision des couleurs, s'il est le seul dans ce cas et aussi lui proposer la vigilance des consignes d'apprentissage. Mais si vous voulez encore en savoir plus sur le daltonisme c'est ici.

vendredi 1 octobre 2010

Des sons, des mots sur la musique mais aussi de la musique seule.

En préparant une liste de cadeaux possibles pour un lutin qui va avoir 4 ans, je regardais ce qu'aimait le petit d'homme. En dehors des ateliers d'apprentissage où ma présence est à chaque fois et volontaire et réclamée. Des dinosaures, encore, toujours... entre autre... mais aussi la musique.

Il a une pochette d'instruments de musique pour enfant. Très très tôt il a pris les œufs maracas, le cheval sonore (oui, oui, sur la photo, impossible de le mettre à la cave, dès qu'il le voit, il l'embarque pour quelques jours)... et surtout l'harmonica.
Depuis ses 2 ans, l'harmonica revient souvent sous ses lèvres et il en "joue" pendant des heures. Il est très sensible à la musique. Le seul problème reste que je n'ai pas du tout l'oreille musicale. Alors oui nous avons repérer les sons, les bruits (j'en reparlerais sûrement), les cris d'animaux aussi.

Il a quelques propositions musicales qu'il adore reprendre:
- Il écoute avec grand bonheur et réclame en ce moment ces deux là: "Chansons pour les petites oreilles" d'Elise CARON et « Océans, Petites histoires des fonds marins » de Stéphane DURAND et illustré par Marc BOUTAVANT, lu par Jacques PERRIN.
- Il adorait « Les tout petits loups du jazz » d'Olivier CAILLARD et illustré par Antonin LOUCHARD où l’on retrouve certains poèmes de Robert Desnos du recueil « Chantefables et chantefleurs". Ce CD revient moins souvent car la musique est souvent une écoute de l'avant-sieste... et comme vous allez le voir et l'entendre, y a pas moyen de le faire se reposer après. Allez un petit coup d'otorhinocéros:

et une idée de l'ambiance de l'enregistrement avec un autre CD pour les petits loups (et non les touts petits loups)... et une idée de cette rencontre jazz et enfants là

- Il réclame plus rarement "Swing café" de Carl NORAC et illustré par Rébecca DAUTREMER, lu par Jeanne BALIBAR avec des originaux de swing et jazz dedans . Mais n'a , par contre, aucun intérêt pour "Piccolo, Saxo et compagnie" de André POPP et raconté par François PERIER, celui qui a fait mon bonheur de petite fille (mais j'étais un peu plus grande que lui).
Quand à la musique, presque seule, c'est encore difficile même s'il demande quelque fois un CD comprenant "Pierre et le loup" de PROKOFIEV, suivi du "Carnaval des animaux" de SAINT-SAENS que j'avais proposé à l'écoute là et de "L'histoire de Babar" de POULENC.
- vous trouverez d'autres propositions éphémères citées dans les petites oreilles. Et sur ce blog vous trouverez des pistes pour les enfants et la musique: fabuleux.

Mais après, comment l'aider à se sensibiliser... euh, un peu plus finement pour que l'envie de jouer de l'harmonica le suive encore et encore.
Le premier pas se fait doucement, très doucement avec par exemple "Écoute, c'est pas pareil" de Guillaume SAINT-JAMES pour les 4/5 ans... Le livre/CD propose 14 comparaisons sonores, c'est simple mais efficace. Une double page avec deux propositions. sonore et un peu d'explications. D'un instrument à corde joué d'une manière à joué d'une autre, d'un instrument à vent à un autre... mais aussi les différences ethniques (africaine, chinoise), les graves, les aigus, la musique selon l'émotion etc... Le tout est très appréciable pour bien comprendre les différences.

Il ne reste plus qu'à trouver de quoi pratiquer, en plus d'utiliser les oreilles... la méthode Suzuki me tente.