Je passe par une phase de remplissage, de nourriture ou de boisson, qu’importe ou plutôt cela ne m’importait peu. Avec les dégustations de thé, boire n’a plus la même valeur. Je ne buvais déjà pas grand-chose de sucré : thé (sans sucre sauf thé à la menthe fait par une experte), eau ou lait de riz (bon, bon, c’est vrai qu’avant de le faire moi-même (j’y arriverais peut-être un jour à force de volonté marginale !) il est sucré par les industriels). Les jus de fruits sont pour les moments apéritifs. Maintenant même le thé est bu différemment, toujours dans une tasse, bol influence japonaise, ou mug avec une cuillère à thé/contenant ou mieux mon tube à thé/contenant dans la journée… mais aussi au zhong.
Le zhong demande l’appel de ses cinq sens. Bon c’est vrai que je ne touche pas les feuilles mouillées, seules les feuilles sèches pour remplir le zhong, mais j’aime tenir la porcelaine du zhong, la position des doigts pour que le couvercle garde les feuilles dans la tasse et laisse échapper la liqueur. Le contact de mon nez (quand je suis maladroite) ou de mes lèvres avec le couvercle en buvant. L’odorat et le goût sont largement mis à l’épreuve…et que c’est difficile. L’ouïe aussi car j’aime le bruit de l’eau qui bout et celle de la porcelaine qui s’entrechoque, du léger souffle que produit ma baguette quand je remue les feuilles dans le breuvage en plus du mouvement chaloupé du couvercle pour faire danser les feuilles dans la tasse.
Alors je vais chercher un moment à part et non un remplissage…une sérénité par la pratique !
Aujourd’hui j’ai goûté le Pouchong Impérial, thé Oolong de Formose, au zhong bien sur ! Il s’agit d’un des quatres proposés par Flo .
Le zhong demande l’appel de ses cinq sens. Bon c’est vrai que je ne touche pas les feuilles mouillées, seules les feuilles sèches pour remplir le zhong, mais j’aime tenir la porcelaine du zhong, la position des doigts pour que le couvercle garde les feuilles dans la tasse et laisse échapper la liqueur. Le contact de mon nez (quand je suis maladroite) ou de mes lèvres avec le couvercle en buvant. L’odorat et le goût sont largement mis à l’épreuve…et que c’est difficile. L’ouïe aussi car j’aime le bruit de l’eau qui bout et celle de la porcelaine qui s’entrechoque, du léger souffle que produit ma baguette quand je remue les feuilles dans le breuvage en plus du mouvement chaloupé du couvercle pour faire danser les feuilles dans la tasse.
Alors je vais chercher un moment à part et non un remplissage…une sérénité par la pratique !
Aujourd’hui j’ai goûté le Pouchong Impérial, thé Oolong de Formose, au zhong bien sur ! Il s’agit d’un des quatres proposés par Flo .
Le thé a une odeur un peu sucré, comme du miel blanc et un peu rappelant des fruits à noyaux (ou plutôt juste l’amande une fois la pulpe retirée). Ses feuilles sont entières, vertes et bleues anthracite. L’odeur du couvercle après infusion (une fois que le mélange eau et thé ai été brassés à la baguette et au couvercle) est de jeunes pousses ou de bourgeons de fleurs. Le breuvage est d’un jaune clair (difficile à dire avec ce temps pluvieux). Il est un peu amer, frais, comme un thé vert, un peu herbacé. Une bonne notion de printemps. Les feuilles mouillées sont elles très vertes comme sans aucune fermentation.
2 commentaires:
Te voila Chevalière du Tastethé!
Tout cela donne envie d'appronfondir la question...C'est si délicat ces voyages où tu nous emmènes parmi les effluves!
Bridget: une palfrenière plutôt, hi, hi... ces billets sont très personnels et forme comme un carnet de bord qui n'intéresse personne, merci de les lire.
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