samedi 3 février 2007

Nelson Gomes TEIXEIRA

Ce peintre cap verdien m’a intriguée lors d’un salon sur le jeune art contemporain. Ses pastels aux couleurs vives...ses traits affirmés, ses corps en perpétuel mouvement…danse ou combat ?…ses masques et corps africains étaient superbes, empreints d’un magnétisme charnel. Ce qui m’avait le plus gênée, c’était la présence de l’artiste à côté des œuvres, j’avais envie de me plonger dans son œuvre sans avoir à réagir en public…comme quand l’on regarde de petites photos osées…seule. Attention, loin de moi l’idée que les tableaux de cet artiste sont obscènes mais ils ont une dose de provocation tout de même…ils nous interrogent sur notre condition humaine.
Voici ce que Nelson Gomes TEIXEIRA en dit : « Peindre comme s’interroger ?
Oui. Dans le sens où le dit André Malraux, « Le chemin le plus court de l’homme à l’homme, c’est la culture », l’art. L’autre et moi-même avons nous si peur d’être heureux, de pouvoir être vulnérable sans préjugés de faiblesse…J’essaie de donner en allant au fond de mon puits. J’espère qu’au fond, ce n’est pas destructif. Mais qu’il puisse me sauver avec les hommes. Là, je ne me sens pas seul. Je suis heureux. »


J’ai toujours eu envie de devenir mécène d’art…peut-être car je connais les conditions de vie des artistes encore inconnus…et surtout car j’aime avoir autour de moi, dans ma vie de tous les jours, leurs oeuvres (beaucoup de book-arts, des posters, des cartes ou tous autres sous-produits facilement achetables). Si j’avais eu ce capital financier (maman, pourquoi ne m’as tu pas faite rentière ?) voilà un des artistes que j’aurais aimé épauler…en attendant je ne peux qu’admirer ses œuvres dans les salons. N’hésitez pas à lire l’interview qu’il donne ici (dont l’extrait plus haut est tiré)

Aucun commentaire: