Au fait, c’est en suivant les coups de baguette de sa Marraine la Fée que je découvre ce challenge. Si vous aussi êtes intéressés par des instants fugaces poétiques ou décalés, n’hésitez pas à aller par un claquement de doigts (de clic) sur son blog.
"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
mercredi 28 février 2007
Self portrait incognito : un zigouigoui de plus
Au fait, c’est en suivant les coups de baguette de sa Marraine la Fée que je découvre ce challenge. Si vous aussi êtes intéressés par des instants fugaces poétiques ou décalés, n’hésitez pas à aller par un claquement de doigts (de clic) sur son blog.
mardi 27 février 2007
L'art entre nuit et jour, Musée d'Orsay
La nuit de Jean-Louis GEROME : La nuit est une femme vêtue de noir, descendant sur le globe terrestre avec son flambeau en veilleuse avec dans l’autre main des pavots, fleurs somnifères : est-elle douce, sécurisante comme une veilleuse ou menaçante avec ses fleurs comme pressentiment d’un sommeil définitif ?
Au lit d’Edouard VUILLARD : L’artiste, membre du groupe secret des nabis, a comme principe de faire apparaitre l’invisible et de ne pas répéter le monde familier. Cette œuvre le suit : pas la moindre profondeur, tout est simple surface avec de « beaux gris » (idéal nabi).
L’étang des nymphéas pour Claude MONET : source d’inspiration pour plus de trente ans, soit la manière dont la lumière réfléchissait la surface de l’eau en fonction des heures.
Rajout du 9/12/2008: j'en parle encore, vous montre certaines pages, les pigeons, les calques et l'enthousiasme ici
Colère
Au fil des années (eh, oui je suis une vieille femme trentenaire) j’ai récupéré quelques astuces pour passer les caps, en voici deux :
- au lieu de claquer les portes : une promenade d’une heure dans notre belle capitale et un bain en rentrant (portes closes, lumière à la bougie et pourquoi pas musique douce)
recette « bain-colère au miel » de Marie Laforêt :
4 cuillérées à soupe de mile de châtaignier
4 cuillérées à soupe de vinaigre de cidre
6 gouttes d’huile essentielle de thuya
6 gouttes d’huile essentielle de cyprès
« Votre pot mélangeur recevra d’abord le miel, puis les essences. Touillez à la cuillère pour bien imprégner le miel. Ensuite, une fois le vinaigre ajouté, mixer au batteur à potage. Mettez le tout sous l’eau, mélangez.
C’est un bain qui doit se prendre chaud, c’est-à-dire au minimum de 1° supérieur à la température matinale ordinaire de votre corps. Gardez une température constante pendant 20 minutes. Puis ouvre le robinet d’eau froide, trouvez le débit le plus petit et le plus lisse possible et ne bougez plus. L’eau froide envahira doucement le fond de la baignoire, l’eau chaude au-dessus. Fermez les yeux et dégustez cette impression »
Toujours de bons conseils cette « magicienne ».
- un petit air revigorant pour se dire que oui, je suis toujours aimée : je suis irrésistible oui !!
Rien de mieux pour faire le point sans lui, ou eux...pour retourner sereine vers eux, elles, lui.
Chica AKAZAKI: un monde de collage
Un peu de poésie dans le collage et pour nos chérubins….. Je suis du style consommatrice de livres compulsive (ou autres objets culturels…une vraie bobo pour ça !) mais je peux repasser 20 fois devant un livre sans l’acheter (mes étagères sont pleines à craquer…alors il faut que je bouche les coins seulement avec du choix haut de gamme). Cela ne m’empêche pas d’apprécier le travail de cette artiste Chica AKAZAKI. Un livre avec une histoire sans parole "Indigo" (mon choix) et un « cahier d’habillage » revisité en trois parties (tête, torse, jambes et pieds) " L'art de vivre: Hiro et Mitsu": du papier japonais et autres, de la mode, de la poésie, de beaux costumes et de la sérénité même avec un travail « chargé ». A suivre…
(*photos prises ici )
vendredi 23 février 2007
« Le Balayeur des cimes » médiatisé
Oui, oui il ne m’est pas inconnu (comme vous pouvez le savoir en lisant le premier billet de ce blog) mais surtout sa passion est communicative…si vous pouviez le voir en présence des enfants…il est extra. Ses objectifs sont de sensibiliser les plus jeunes (et les moins jeunes) sur l’écologie : et surtout sur l’eau et les déchets.
Ce qui me fait le plus mal c’est de savoir qu’il ne pourra peut-être pas continuer ses aventures : budget trop important. Saviez-vous que pour gravir l’Himalaya, il fallait déjà débourser 10 000 euros au Gouvernement Népalais en permis, sans parler de la logistique. Par contre, je suis sûr que son engagement écologique est pérenne : avec un diplôme sur le développement durable en poche (bientôt, bientôt) il ne pourra que contribuer à cela et continuer son action de sensibilisation.
NB : et encore je passe sur l’exploit humain (il a grimpé à deux reprises l’Aconcagua, mont de 6900m, seul, et doit se préparer sur une autre montagne avant de gravir l’Himalaya) mais que voulez-vous nous sommes là pour l’encourager. N’hésitez pas à lui laisser des messages d’encouragement sur son site. (*photo prise sur son site)
Zoni façon maison
Zoni :
Pour 2 personnes :
3 oignons nouveaux,
2 cuillérée à soupe de paillettes d’algue Wakamé (ou un gros morceau coupé très fin)
2 carottes
4 mochi (dès que je les ferais moi-même je vous en parle, là je les ai acheté tout prêt en carré)
4 champignons noirs
1 grosse cuillérée à soupe de miso d’orge
1 petit litre d’eau
1 cuillérée à café de shoyu
3 pulpes de longanes
Mettez à tremper les champignons noirs et les longanes séchés.
Dans la casserole d’eau frémissante, incorporez le miso, les oignons nouveaux coupés en très fines rondelles et les carottes coupées en biseau. Laissez cuire 5 à 7 minutes pour que les carottes soient « al dente ».
Rajoutez les champignons noirs, essorés, équeutés et coupés fin ainsi que les longanes coupés fin, les paillettes de wakamé, les morceaux de mochi et le shoyu. Quand les mochi deviennent gluants et ont tendance à se coller à la cuillère en bois, c’est prêt.
Diable de Mochi pour un chat
J’aime sa façon traditionnelle de le préparer : dans la rue, au marteau, tous ensemble avec des tâches séparées, hommes, femmes et enfants. Regardez donc ici, ici et ici . J’aime aussi l’idée de pouvoir l’associer de différentes manières : je m’arrête là à son utilisation salée dans un zoni . Voir ici , ici et encore plus ici des recettes…et voici ma recette .
Ce long extrait brosse le tableau d’un chat qui se débat avec ce diable gluant (mochi) : si vous n’êtes pas fan du comportement félin et non curieux de ce met japonais…passez votre chemin…sinon arrêtez vous un instant : vous aurez le droit à un peu d'humour et quelques réflexions philosophiques…
Pour faire un mochi, je vous propose une façon dure et une façon douce...
Et si c'était un lapin qui se battait avec le mochi...l'histoire peut débuter ici
jeudi 22 février 2007
Le café social
Marchandise, richesse de plusieurs peuples. C’est par la colonisation que nous connaissons ces produits « comestibles » (épices, thé, café..) : ils en gardent une richesse d’évocation importante. Un esclavagisme des plus forts sur les plus faibles…v ers une diversification culturelle…u n commerce (que je rêve) équitable… et des saveurs du bout du monde en bouche.
D’autre part, le café est lié à l’enfance. J’ai toujours vu mes grands-parents recevoir leurs amis et mettre ce bel objet, une cafetière Cona, sur la table. Une bonne odeur s’en dégageait et moi, toute gamine, je regardais avec admiration l’alchimie se faire. Ce petit rituel était rare et je n’ai jamais bu de café chez mes grands-parents… seule l’odeur persiste et j’imagine un goût inimitable…Mam : pense à me laisser la cafetière en héritage c’est un si joli souvenir !!
Après, j’en ai bu avec mes amis proches… plus pour être avec eux que pour le goût (en communication non verbale, je me mettais tout simplement en phase !).
Avec Frédérique dans les cafés d’Angers (avec une bouffée de clope que je lui piquais… non, non je ne fume pas… je crapote et même avec les bouffées glanées ici et là je n’ai pas dû fumer plus de deux cigarettes dans ma vie).
Avec Astrid son café à la cafetière italienne, très, très sucré, dans ses appartements… un vrai délice !
Avec Jeanne, son jus de chaussettes dans son vieil appartement de Nantes.
Avec Laurent ou Lucie autour de la machine à café du bureau, le premier pour les discussions philosophiques, la deuxième pour les monologues de nos vies.
Je continue à l’apprécier pour les gens qui me l’offrent : mon beau-père par exemple…
Même l’idée du café/café me plait, ne dit-on pas café littéraire ou philosophique… autour d’un café ne refait-on pas le monde ? Avec les proches, j’y crois !! même si ma préférence va très, très fortement au thé.
Maria Ulrika Von Glott alias Marianne James
Ce caractère emporté, entier, est un vrai bonbon pour le moral. Je ne résiste pas à la tentation de vous proposer un extrait de l'Ultima Recital (le spectacle ne s’y réduisant pas) mais sachant que le metteur en scène est Jango Edwards, nous sommes moins étonnés.
mercredi 21 février 2007
Les trois chapeaux
Se dévoiler...
Merci Lamousmé de m’introduire dans la bloggosphère par ce petit jeu. Bon, d’un autre côté, tous les autres bloggeurs l’avaient fait alors il ne restait plus grand monde. Il n’empêche l’attention est gentille.
Maintenant avouer quelques secrets quand la durée de vie d’un blog est d’un mois et quelques jours… Oui j’ai quelques visites, très peu de commentaires et encore moins de lecteurs fidèles (un merci tout de même à Papy Tonton Franck et à Mam qui aiment venir voir ce que j’ai encore pu trouver à raconter).
Le blog permet de se dévoiler en choisissant bien l’angle d’approche…j’ai pourtant l’impression de ne pas cacher grand-chose mais, chère Lamousmé, je m’exécute :
1er secret :
D’une famille d’artiste, j’ai suivi le mouvement et ai participé à ma première exposition à 10 ans.
Oui...fabuleux….pas tant que ça : ce fut la seule exposition, elle était régionale, oui j’ai eu un prix mais plus pour mon jeune âge (la plus jeune participante) que pour mon talent. Mon tableau représentait une fresque de Pompéi : une jeune femme sanglotant sur les genoux de sa domestique…la domestique avait deux coudes sur le même bras. Mais bon, je ne renie pas mon travail j’ai juste été prise d’une honte subite dès mon erreur anatomique découverte.
J’ai aussi vendu mon premier tableau à 14 ans : un couple d’amateurs d’art visitant la galerie de peinture de ma maman et découvrant sur un des murs, accrochée là pour sécher, une de mes œuvres. Ils ont fait un pari sur l’avenir en pensant que j’irais loin…oui, oui, mes œuvres sont dans un carton à dessin derrière mon armoire…et je fais juste le bonheur de mes fans en les sortant (mon amour, ma famille et Laurent…merci Laurent de m’encourager encore et encore)
Soit une carrière artistique tournant court...et une vie de bohème juste rêvée…
2ième secret :
Je suis une lectrice passionnée (pas compulsive) mais avec beaucoup de travers : ma mémoire me fait défaut très souvent et je ne me rappelle plus les auteurs lus...alors se rappeler le nom des personnages, n’en parlons pas.
J’ai aussi besoin que quelqu’un d’autre me choisisse mes livres (avec tous les blogs littéraires, je vais enfin trouver une solution à ce dilemme : adorer lire mais ne pas savoir débuter une lecture sans les autres).
Je passe d’une lecture de roman à une lecture de nouvelles (voire de contes pour enfants), à celle en diagonale d’un book art ou d’un livre de cuisine, en passant par une BD…
3ième secret :
Crise d’adolescence vécue…mais aussi crise d’enfance après 18 ans. Toutes mes peluches m’ont été offertes après cet âge (de raison ?!). Je me suis tournée vers les illustrateurs pour enfants, les dessinateurs de BD...au point d’avoir ramené dans l’appartement conjugal énormément d’objets d’adolescente : statuettes, jouets, affiches, peluches, objets divers et variés tous très enfantins.
4ième secret :
Je suis une curieuse de tout, une touche à tout…. Eclectique oui, mais brouillonne aussi…
5ième secret :
Je suis actuellement en congé parental ce qui me permet de tenir à jour ce blog souvent…après je deviendrais plus économe…
Toute nouvelle dans la bloggosphère, mes contacts ne me permettent pas de refiler la patate chaude…tant pis pour la tradition. (*photo de Dave McKean, de très mauvaise qualité, j'essaye de la scanner pour plus tard)
mardi 20 février 2007
Norbert ABOUDARHAM, clown physicien
Ce troisième volet parle de l’évolution humaine. Quel programme !
Ne vous fier pas aux apparences : en physique, je n’ai que mes connaissances de lycée…et loin de moi l’idée d’être scientifique (sauf en sciences humaines, à fortiori la sociologie) et pourtant j’ai passé une soirée superbe. Comme quoi la science peut se mettre à notre portée si un homme au talent indéniable se propose de nous la présenter. Alors courrez-y !
Le Nouvel An Chinois
Savez-vous pourquoi le nouvel an chinois s’annonce avec des pétards, de la couleur rouge partout et de la lumière à toutes les fenêtres… j'en ai une petite idée…
« Il y avait il y a bien longtemps, une bête féroce légendaire qu’on appelait Nian. Nian vivait au fond de la mer tout au long de l’année, mais lorsque la veille du Nouvel an chinois arrivait, Nian sortait de la mer, s’approchait des villages, mangeait le cheptel et blessait les êtres humains. Aussi, chaque année à l’approche du Nouvel an, les gens s’enfuyaient dans la montagne dans la crainte d’être attaqués par Nian.
Une année, alors que les gens s’enfuyaient dans la montagne, un vieil homme entra dans le village. Il dit à une vieille femme que si elle le laissait passer la nuit chez elle, il chasserait « Nian » la bête féroce. Mais personne ne crut ses mots. La vieille femme essaya de le persuader d’aller lui aussi se cacher dans la montagne. Mais le vieil homme insista pour rester dans le village. Lorsque la féroce «Nian » entra dans le village pour commettre ses méfaits, tout à coup elle fut terriblement effrayée par des sons sonores de pétards. En même temps, elle vit des couplets rouges sur la porte d’un maison et les bougies dans la maison étaient encore allumées. Nian, effrayée, détala. Il s’avéré que les pétards, la lumière et la couleur rouge étaient ce qui lui faisait le plus peur. Le second jour, lorsque les villageois revinrent, ils découvrirent que rien n’avait été endommagé. Puis ils réalisèrent que le vieil homme était un immortel. Ils connaissaient à présent les trois trésors capables de chasser Nian.
Depuis lors, à la veille de chaque Nouvelle année, les gens affichent tous des couplets rouges à leurs portes, allument des pétards et gardent des bougies allumées toute la nuit. Cette coutume ne tarda pas à se répandre largement et loin et le Nouvel an devint la plus importante fête traditionnelle chinoise. » (extrait pris ici)
C’est l’année du cochon de feu qui s’annonce. Aviez-vous eu vent de cette interdiction de mettre à l’image un cochon pour ne pas heurter la sensibilité des musulmans. Des expats nous en parlent : Carine et Laurent en Chine. C’est d’ailleurs génialissime de suivre les français partis en Chine et leur regard nous apprend beaucoup. Par exemple ce blog éteint où je trouve de très beaux moments vécus en Chine. Allez donc lire un nouvel an chinois vécu dans le pays même Celine en Chine. Dommage que cette demoiselle ne nous offre pas un billet sur le nouvel an chinois 2007. Nous pourrons peut-être nous rattraper sur ce blog Annecenchine un avant goût de nouvel an chinois en attendant le résumé.
En attendant je vous offre ce que je peux : mes cochons (origami ou tirelire – qui n’a rien d’oriental, je le conçois- ), papiers chinois, clémentines pour les événements heureux que je vous souhaite, des enveloppes rouges (hong bao) glanées ici et là virtuellement et des couplets du nouvel an.
*Photos de hong bao prise ici, de couplets du nouvel an prise ici, illustration du cochon et du garçon chinois ici , plan de pliage de l’origami maison ici
Galette rebondie par temps venteux
Cette grosse miche de pain est en fait une galette des rois (avec ou sans fèves selon la saison bien entendu). Il faut la chauffer jusqu'à la roussir beaucoup beaucoup...l'intérieur est une fine couverture de pâte d'amande, d'écorce d'orange, de fruits confits avec une once de liqueur ou de fleur d'oranger...recette tenue secrète.
Une de mes madeleines de Proust pour ainsi dire...il s’agit d’un de mes passages gustatifs obligés sur la presqu’île Bauloise.
Chat alors!
Alors après un léchage de patoune sur son blog Chatperlipopette , je suis allée contribuer au questionnaire de bouquin sur la lecture, le partage...l'écrit et l'oral..ici
Juste pour faire avancer le chmilblig des lecteurs compulsifs anonymes...
jeudi 15 février 2007
Dédicace
Le deuil pour un tout petit
Pour notre merveille je lui réciterais peut-être cette petite chanson quand le chagrin sera moins fort.
Chanson des escargots qui vont à l’enterrement, de Jacques PREVERT
A l’enterrement d’une feuille morte
Deux escargots s’en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s’en vont dans le soir
Un très beau soir d’automne
Hélas quand ils arrivent
C’est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L’autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C’est moi qui vous le dis
Ca noircit le blanc de l’œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C’est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l’été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C’est un très joli soir
Un joli soir d’été
Et les deux escargots
S’en retournent chez eux
Ils s’en vont très émus
Ils s’en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p’tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
mercredi 14 février 2007
le Smilodon, tigre aux dents de sabre
Et oui, tu liras sûrement la bande dessinée « Rahan » dont la famille a été massacrée par lui et tu seras peut-être tout transi de peur en demandant à ta maman et ton papa de te dire que non, les Gora ou Gorak (tigres aux dents de sabres en langage de Crâo), n’existent plus, ni dans le monde de Rahan (imaginaire) ni dans le monde réel depuis bien des années.
Plus petit tu auras peut-être vu ce film d’animation douceureux (mais moins traumatisant) « L’Age de glace » où Diego, le tigre aux dents de sabre gentil , contre toute logique alimentaire, aide le petit esquimau à survivre.
Je te parlerais sûrement du vrai smilodon : il a disparu quand tous les herbivores, son moyen de subsistance, se sont faits plus râre par la sécheresse puis le refroidissement de la terre. Il habitait en Amérique du sud mais certains ont cru le voir en Afrique du Sud…
Je te proposerais l’histoire créée de l’imagination d’un enfant :
L’ancêtre du tigre par Anthony (classe de CM2, Genelard, Saône et Loire, France, mai 2001)
Il y a très longtemps, en Sibérie, le tigre à dents de sabre chassait la gazelle. Il se déplaçait avec une grande agilité. Soudain, un braconnier vint tirer dans les dents du pauvre tigre. Ce dernier rentra dans sa tanière, épuisé.
Le chasseur tira dans les dents de sabre mais la balle rebondit sur un rocher et vint terminer sa course dans le fusil et le chasseur s’enfuit...
Et pour les lecteurs de la blogosphère, je terminerais par :
« Si un tigre à dents de sabre vous embête, ressortez-lui ses vieilles casseroles en remontant à ses premières contributions. Mais s'il vous montre ses dents comme ça lui arrive parfois (en permanence, même), ne le prenez pas mal, c'est qu'il vous adore (ou pas). » voilà comment les wikipédiens qui ont contribué en 2006 au site se reconnaissent…je leur ressemble quelque fois…ma foi !!!
*source dessin Wikipedia
mardi 13 février 2007
Recettes inavouables pour "le confit c'est pas gras"
Tarte à la ratatouille :
1 pâte feuilletée industrielle
1 grosse boite de conserve de ratatouille
3 œufs
fromage râpé
Emulsionnez les œufs, rajoutez la ratatouille. Etalez la pâte feuilletée, garnissez du mélange. Saupoudrez le fromage et mettez au four 30 minutes.
Galette petits pois/viande hachée
Pour 2 personnes
1 grosse boite de conserve de petits pois
2 steaks hachés
1 oignon émincé
Mélangez le tout à la fourchette (au mixeur c’est un peu trop) et faites dorer à la poêle.
Weapon of Choice, Fatboy Slim
Voilà de quoi bien démarrer la journée. Quel grand danseur ce Christopher Walken!!
lundi 12 février 2007
Qu'est-ce que c'est? Fruit du néflier, cerise ou litchi seché?
Pour l'instant je l'utilise dans mes wok de légumes et dans mes potages non mixés. Ma maman le mange seul comme un raisin sec.
Merci à toute personne pouvant m'informer de ce que c'est et de son utilisation culinaire.
Rajout du 15/09/07: Maintenant je peux vous le dire, il s'agit de pulpe de longane.
La bonne renommée et hymne aux rousses
Serait-ce une influence du "Parfum" de Patrick SUSKIND? Peut-être mais je pense que cela n'a fait qu'empirer ma préférence. En effet, dans ce roman sur l'odorat, Grenouille, le héros, assassine de jeunes filles pour confectionner un parfum, LE parfum...sa dernière victime est une rousse....
"la Chevelure" de BAUDELAIRE ne pouvait être que de cette couleur...
recette pour intensifier les cheveux roux:
Mélanger à part égale (30 grammes) de chaque de la poudre de henné naturel, des clous de girofle et de la rhubarbe.
Délayer le mélange dans de l'eau tiède additionné d'une cuillerée à soupe d'huile de germe de blé et d'huile de carotte.
Appliquer la pâte ainsi préparée sur les cheveux humides mais bien essorés, rincer abondamment et faire un shampooing doux.
jeudi 8 février 2007
Jan FABRE
Le tamarin et une recette avec des courgettes, du poisson et des amandes
Tout cela pour dire que je m’étais déjà intéressée au tamarin mais voyant qu’il s’agit juste d’un des multiple composé de mélanges d’épices, je me disais qu’il fallait que je trouve une recette le mettant plus en avant. Astrid, ma cousine, m’a devancée.
Le tamarin a un arôme légèrement sucré, une saveur aigre et fruitée. Il est utilisé « en Inde dans les caris, les rasams (soupe aux lentilles très assaisonnées) et les shutneys. En Thaïlande dans les soupes piquantes et aigres. Aux Antilles, dans une boisson au sirop de tamarin. A la Jamaïque, le fruit acide est ajouté dans le riz, les plats mijotés et les desserts ; la pectine extraite du fruit est également utilisée dans les confitures. En Orient, le tamarin importé sert à fabriquer des condiments comme la sauce Worcestershire. » Description trouvée dans le livre « Les épices leur emploi dans la cuisine d’aujourd’hui » de Jill NORMAN, véritable bible des épices (apparemment en rupture de stock)
Alors Astrid, pour toi, voici la recette inventée avec cet ingrédient testée hier avec plaisir.
Courgettes et poisson aux amandes et au tamarin :
Pour 2 personnes :
6 petites courgettes
2 grosses parts de poisson blanc
2 grosses noix de purée tamarin
1 cuillérée à soupe de purée d’amandes blanches
2 cuillérées à soupe d’amande en poudre
2 cuillérées à café de 5 épices
1 cuillérée à café de coriandre moulue
2 échalotes
2 gousses d’ail
½ briquette de soja cuisine
1 poignée de raisins de Corinthe
1 poignée de graine de tournesol
2 pincée de coriandre fraîche
1 cuillérée à soupe d’huile d’olive
1 pincée de sel
J’avais pris du poisson congelé, je l’ai donc décongelé dans un récipient rempli d’eau, de lait et d’une grosse pincée de sel.
Emincez les échalotes et l’ail, mettez-les dans l’huile frémissante dans un wok avec la pincée de sel. Découpez les courgettes en rondelles de largeur moyenne. Mettez les avec les échalotes et l’ail roussis. Rajoutez la coriandre moulue. Faites revenir 2 minutes et baissez le feu.
Rajoutez la purée de tamarin, la purée d’amandes blanches et la poudre d’amande. Laissez cuire quelques 10 minutes en rajoutant un peu d’eau si nécessaire. Incorporez au wok le poisson en gros morceaux et la ½ briquette de soja cuisine. Faites cuire 5 bonnes minutes selon votre poisson, les courgettes doivent être encore al dente. Ajoutez la poudre de 5 épices.
Sur l’assiette garnie, pour la décoration, mettez les raisins de Corinthe, les graines de tournesol et la coriandre fraîche.
Dernière recommandation, dans la purée de tamarin, il reste les gros grains. Attention donc aux « fèves » de ce plat…
mercredi 7 février 2007
Fan ZENG
J’ai un énorme faible pour la peinture asiatique. Les montagnes célestes, les paysages en général, les « instantanées » : grenouille sautant, oiseau sur la branche, les estampes etc…Fan ZENG est mon préféré quand aux peintures de personnages imaginaires, aux approches de l’individu et de l’interaction entre les éléments du vivant de manière spirituel.
Je n’ai que des hommages sans enfant mais voici tout de même…
Le poète Xie Lingyun
Le portrait de Zhong Kui : le légendaire Zhong Kui, pourfendeur de démons, protecteur très connu en Chine, symbole confucéen de loyauté, un des sujets favoris de Fan ZENG
Les enfants aux côtés des sages sont plein de curiosité, d’honnêteté et de joie de vivre. L’image est belle, poétique mais l’explication de ce personnage supplémentaire par l’artiste lui-même est encore plus révélateur : « Cet enfant qui accompagne le vieux sage, n’est-ce pas moi, Fan Zeng, chérissant et rendant hommage à Lao Zi, à côté de qui mon cœur est toujours ému d’une manière indescriptible ? Sans un cœur d’enfant, il n’y a pas de poésie possible ».(Lao ZI étant le fondateur emblématique du taoïsme).
Je vous recommande son livre « Le vieux sage et l’enfant » et aussi n’hésitez pas à aller voir l’entretien mené par la Bibliothèque nationale de France ici
mardi 6 février 2007
Mes aïeuls
Et dire qu’en Afrique, la mort d’une vieille personne est un plus grand malheur que la perte d’un enfant : tout ce savoir perdu. C’est vrai que l’héritage est avant tout un héritage de pensée, de mille et un secrets… avant d’être une histoire grotesque d’argent. A la mort d’un de mes aïeuls j’ai souhaité ses livres… j’avais l’impression de ne pas le perdre de vue et de continuer le dialogue… mais il me manque ses impressions.
Pour mes grands-mères qui sont encore en vie… et j’espère pour longtemps encore, j’ai l’intention de leur demander un devoir de « vacances », pour moi et pour mes descendants (ou mon descendant : ne présageons pas d’un avenir et j’aimerais laisser le soin à mon petit loup de mener sa vie comme bon lui semble… pourvu que je tienne !!).
Un journal de bord avec :
- l’histoire de leurs parents
- leur histoire avec des photos à différentes époques, leur date de naissance, leur enfance, leur adolescence, leurs 20 ans, leur parcours personnel et professionnel, ce qu’elles aiment, ce qu’elles détestent, ce qu’elles ont envie de raconter…
- leur rencontre avec mes grands-pères, les événements qui ont marqués leurs vies de couple
- leurs souvenirs…. Ce qu’elles aimeraient nous transmettre
- ce qu’elles pensent que mes grands-pères auraient aimé transmettre
L’idée ne vient pas de moi mais elle est adorable, le journal des grands-parents existe prêt à l’écriture… et à l’envie de lecture ici
samedi 3 février 2007
Salade de vermicelle de riz à la japonaise façon gomadare
Salade de vermicelle de riz à la japonaise façon gomadare
Pour 6 personnes :
10 shiitake séchés
1 botte de radis roses
4 à 5 cuillérée à soupe de bouillon (de légumes)
2 grosses carottes
1 noix de miso rouge
1 paquet de vermicelle de riz (250g)
1 cuillérée à soupe de sucre
1 cuillérée à soupe de shoyu
Sauce :
3 cuillérées à soupe de graines de sésame blanc
2 cuillérées à soupe de vinaigre d’umébosis
1 cuillérée à soupe de sucre
1 cuillérée à soupe de shoyu
Faites griller les graines de sésame à sec. Les tournez constamment en attendant qu’ils se colorent et réservez. Faites tremper 10 minutes les shiitake dans de l’eau chaude. Egouttez les et jetez les queues.
Coupez les carottes en biseau et très fin. Mettez les nouilles, le miso, les shiitake, le sucre et le bouillon dans une casserole. Rajoutez les carottes coupées. Faites cuire jusqu’à ce que les nouilles soient tendre, les carottes seront alors al dente (comme je les aime). Laissez refroidir.
Dans un mortier, écrasez les graines de sésame. Moi j’ai eu l’impression d’écraser des fourmis !!! Rajoutez tous les autres ingrédients ainsi que les radis coupés en biseau.
Pour un plat complet j’ai rajouté du tofu japonais (le mou et très blanc).
La recette est une inspiration de la salade Gomadare de "Cuisine sans frontière: Japon"
Dédicace
Nelson Gomes TEIXEIRA
Voici ce que Nelson Gomes TEIXEIRA en dit : « Peindre comme s’interroger ?
Oui. Dans le sens où le dit André Malraux, « Le chemin le plus court de l’homme à l’homme, c’est la culture », l’art. L’autre et moi-même avons nous si peur d’être heureux, de pouvoir être vulnérable sans préjugés de faiblesse…J’essaie de donner en allant au fond de mon puits. J’espère qu’au fond, ce n’est pas destructif. Mais qu’il puisse me sauver avec les hommes. Là, je ne me sens pas seul. Je suis heureux. »
J’ai toujours eu envie de devenir mécène d’art…peut-être car je connais les conditions de vie des artistes encore inconnus…et surtout car j’aime avoir autour de moi, dans ma vie de tous les jours, leurs oeuvres (beaucoup de book-arts, des posters, des cartes ou tous autres sous-produits facilement achetables). Si j’avais eu ce capital financier (maman, pourquoi ne m’as tu pas faite rentière ?) voilà un des artistes que j’aurais aimé épauler…en attendant je ne peux qu’admirer ses œuvres dans les salons. N’hésitez pas à lire l’interview qu’il donne ici (dont l’extrait plus haut est tiré)