dimanche 29 juillet 2012

Bonne nuit, Séraphine!

Nos journées se passent en courses au marché, balades au bord de mer, pêche sur l'estran, récolte sur les laisses de mer et glanes près des marais salants.

Et puis il y a les baignades, les sauts, cafouillages et coulées du lutin... il passe plus de temps, volontairement, sous l'eau qu'à la surface et a même un comportement à risque, aimant cette adrénaline...

Il y a les observations des mouettes, goélands et jais sur les pins. Aujourd'hui la pluie.

Et puis il y a les émerveillements devant la star du moment, Séraphine.
Du lever du soleil avec sa gymnastique avec étirements (voir vidéo) et sa bataille,


en attaquante de la main maternante (ma maman), son bonjour en sautant sur nous, direction la bouche, un couinement et zhou elle repart.
Il y a aussi tous ses déplacements, ses bonds et leur bruit caractéristique... les cavalcades pour fermer les portes... Non pas encore Séraphine!

Elle est sauvage à notre plus grand plaisir. Elle ne vient vers nous que quand elle le veut. Dort la nuit, se lêve tôt le matin, fait son manège puis fait une sieste, redémarre à la mi-journée et re-rally dans la maison avec passage obligé sur vous (ou plus précisément sur la tête si vous en mangez pas ou vers la bouche si vous mâchouillez quelque chose). Puis sieste, et à nouveau une heure de délire... et la nuit, longue, longue. Pas moyen de la réveiller... ou si, si elle dort dans le panier dans la salle de bain (un de ces nombreux endroits de "nidification" pour la nuit avec cet autre là parmi les fausses fourrures par exemple) et que vous avez le malheur d'allumer la lumière pour aller aux toilettes la nuit, vous serez réprimandé d'un couinement sans ambage!
Pas moyen de la caresser, nous la sentons tout de même quand il faut la retirer de la poêle chaude, du baquet d'eau, du sachet de thé en vrac... ou la rattraper lors de ses atterrissages dans les placards, déséquilibrés par une boite de sucre, un contenant de cannelle etc... Mais oui, tout cela n'est pas très stable.
Difficile aussi de la photographier même si comme une star elle a ses paparazzi attitrés.

Il a aussi les batailles pour la nourriture, elle couine et ne lâche pas sa part... vous ne me croyez pas: regardez donc...

alors oui nous émettons des hypothèses sur son régime alimentaire:
oui, oui, noix, noisettes,
oui akènes de pommes de pin débarrassés de leurs ailes
 mais aussi parmi les vols en cuisine: pomme, tomate, mangue séchée, pêche, miel, concombre, courgette, avocat
et aussi mouche, pas tout à fait vivante, il la lui faut un peu sonnée, minuscule escargot, rose dans le bouquet (rouge ou rose s'il vous plait)

Et aujourd'hui une autre sortie improvisée. Elle est peut-être passée par ma fenêtre de chambre. Nous avons eu un peu peur pour elle, une de ces dernières sorties (autre que le retour sous la pluie sous la forme d'un petit rat trempé), elle avait failli être attrapée par un goéland ! Mais non, elle s'est dirigée vers l'arbre où se trouve le nid où elle est née.


Juste à côté de l'entrée, chez les voisins...
Là elle est dans l'arbre, oui, je sais vous ne la voyez pas... nous si, elle est malhabile, nous la voyons hésiter, se gratter quand elle est frustrée, faire de tous petits sauts encore maladroits.
Cette nuit elle va dormir dans son nid, le premier, le vrai... le reste de sa famille semble parti...
Nous l'avons vu y rentrer...
là...

oui plus près, la boule du milieu...
elle dormira pas très loin tout de même de sa seconde maman, la mienne... voici la vue de sa chambre.

jeudi 26 juillet 2012

La pesée avant la liberté

Nous avons retrouvé, entre autres, la petite rousse...
devenue tornade...

toujours aussi curieuse.

La journée est rythmée de petits bonds, de grandes élancées, de sauts toujours plus impressionnants, de grimpettes d'humains. En totale liberté dans la maison avant d'atteindre le poids nécessaire et la totale habilité à se nourrir, la petite bête ne dépérit pas et vole à la cuisine.







Pendant les repas, sa confection ou même l'ouverture des placards, direction l'espace vitré.

Et bientôt la liberté... encore 10g Séraphine!


mercredi 25 juillet 2012

Au bord de la mer

Après 2 semaines en Normandie, où le vent, la bruine et le soleil nous accompagnaient.







Après des promenades, des séances prolongées de jeux, toutes générations confondues. Après des tensions et même de la foudre psychologiques. Après des pages et des pages de dessins,

d'affreux de toutes sortes (merci Ed EMBERLEY),

de cartes aux trésors entre cousins

et de magnifiques créatures marines et de pages noircies.

Après des défis contre le vent pour allumer les mèches... oeufs de démons, fumigènes démoniaques, pétards, fusées...

et départ au quart de tour avant le coup.... et pets secs à doigts

Après un temps d'hystérie, un temps de latence, voire même de solitude, avec ces parenthèses enchantées entre mère et fils.

Nous sommes repartis, en Loire-Atlantique cette fois-ci.

samedi 7 juillet 2012

Sur le départ, valise ouverte et listes de vacances

Nous partons en famille élargie... là-bas.

*source Monet


La valise est pleine:

- de livres, ici les pavés de l'été... d'autres viendront sûrement les accompagner à l'autre destination







- de jeux d'extérieur (ballon, frisbee, pelle, râteau et seau) et d'intérieur (au cas où la pluie est au rendez-vous ou que le lutin reste à l'ombre totale comme moi)
- de maillots de bain (et son lot de crème solaire, serviettes, lunettes de soleil, gel douche anti-sel)

- de papier, de feutres et d'un moleskine pour moi
- de réconforts: un zhong et du thé en vrac (il faut que je vérifie tout de même la présence d'une bouilloire), un spray "Urgence" en Fleurs de Bach... Tiens ce sont tous principalement des odeurs!
- de listes. En suivant Daisy, elles sont arrivées:
- - - - - celles du lutin (avec chacune de ses grands-mères, avec moi, avec son papa, avec moi et son papa: jouer, nager, dessiner)
- - - - - celles du papa (avec son fils, en famille, en couple, seul)
- - - - - les miennes: avec le petit d'homme (apprentissage comme lettres de vacances, jeu des couleurs pour préparer le CP, nager), avec le grand homme (déambuler sans contrainte aucune, déjeuner seuls...), seule (écrire et dessiner sur le moleskine, reprendre pas à pas quelques astuces des livres ressources, me ressourcer, marcher... beaucoup, nager... beaucoup, glaner les herbes à la prochaine destination, lire... beaucoup, écrire à mes amis, profiter du lever de soleil oh oui!),  avec les autres (profiter des petits riens, partager, m'enrichir de leur manière d'être)

jeudi 5 juillet 2012

Le sport... au mental ("Play" de Herrero)

 Le sport a fait partie de ma vie sans y être présent. D'une famille de sportifs, et pour certains compétiteurs ou enseignants, je suis la seule à ne pas avoir perduré dans une des disciplines... et même de m'y être opposée. J'y voyais une compétition de plus. Je n'avais aucune envie de m'affronter aux autres, aucune envie d'être regardée par ce prisme où je m'imaginais que seule la victoire comptait et pouvait apporter la reconnaissance. Je n'imaginais pas ma "difficulté à être moi-même" comblée ainsi.
Il n'empêche je prends plaisir à regarder les mouvements du corps. Le sport en lui-même peut-être moins: pas un match intégral, pas une course complète... peut-être pas, mais l'acte de se mouvoir pour un objectif.

Pourtant, je prends énormément de plaisir à suivre les duels de mon frère, les courses de ma cousine ou les escalades de mon cousin. Le match de l'un, la course de l'autre, l'ascension du dernier ne sont pas forcément ce qui m'interpelle mais bien plus leur concentration, leur détermination, leur volonté, leur force mentale. C'est l'implication qui me plait.
Alors oui je regarde aussi d'un œil distrait les matchs par équipe et l’athlétisme suivis par le compagnon. Mais mon intérêt est plus dans le défi mental et même si la victoire est un des symptômes d'un mental fort, j'aime presque plus l'entrainement, les mises en condition et le partage après... j'envie aussi la liberté du corps.

J'ai été ravie de regarder un documentaire sur le sport. Il ne reprend pas des défis sportifs entiers mais des moments clefs, des ralentis sur le mouvement, des détails de position... au plus près de l'action. Les images, magnifiques, de l'acte sportif sont aussi accompagnés par des interviews de sportifs plus ou moins connus: ils mettent ainsi en lumière les sentiments liés au sport, le dépassement.
J'y ai retrouvé aussi tout ce que j'aime: l'acte de se mouvoir partout aussi dans des ethnies plus reculées. Et c'est vrai que je ne fut pas surprise de découvrir que le réalisateur n'était autre qu'un des envoyés des nouveaux explorateurs, prenant le temps de la rencontre, le temps du partage aussi ailleurs.

L'acte sportif, à la limite des possibilités, est ainsi sans pensées parasites et avec une concentration, une attention extrême. J'aime aussi cette obligation de s'engager, d'être dans l'action... N'hésitez pas à voir ce documentaire "Play" de Manuel HERRERO.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

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Vous pourrez en savoir plus en suivant ce lien.

J'aime particulièrement cette idée de dépassement de soi, comme par exemple ces images courtes mais me rappelant un autre documentaire sur le saut de N'gol (gol, gaul, naghol) comme rite de passage à l'âge adulte. Mais le sport avec cette trame de danger, de paroxysme, est troublant... j'aurais envie de ce lâcher-prise mais avec une prise de risque limitée. Cet escalade mais tenue...
Alors oui pas de compétition, pas de fauve et même pas d'agressivité mais peut-être, un jour, une hargne différente.

Et que dire de cet esprit de groupe, d'union... et à suivre de loin les débats sur certaines équipes de sport... l'apprentissage de ce dépassement de soi pour autrui, pour l'espoir, n'est pas fini.

En attendant de ne plus faire que regarder le sport, de mettre en marche les muscles et le corps oublié, en attendant de repartir à la recherche des limites de mon endurance à marcher seule loin, loin... je ne peux que me moquer avec beaucoup de tendresse de moi.
J'adore cette publicité: ils le font, l'acte est là, pas beau, pas compétitif mais il était la conséquence d'une envie...

mercredi 4 juillet 2012

Exercices de logique, de mathématique... encore

Le lutin demande assez souvent des activités ludiques mais aussi logiques.

En premier reviennent toutes les constructions lego qu'il adore... les modèles sont maintenant ceux accessibles au plus de 7 ans. Il continue à répartir les pièces par couleur, monter les personnages. Mais il arrive maintenant complètement seul même pour les rotation de la pièce en cours de construction:

2 heures de concentration avec une aide uniquement pour les couleurs (bleu ou violet par exemple) et pour ne pas louper une page. Puis 1 heure de plus celle-ci (avec plus d'erreurs)...

la fatigue mais quelle fierté (sur la photo juste sceptique quand à la mise en scène: j'ai dû rapprocher le personnage pour ne pas avoir tout le bazar derrière!).

Les jeux de logique aussi, le tangram, des labyrinthes ou

"sortir le bloc bleu ou la voiture" en bougeant les autres blocs/ ou voitures (par exemple "Blue block" sur l'ipad du papa ou jeu de plateau "Rush hour" par exemple ici en ligne).


Pourtant moins ludiques, les  grilles de Logix niveau moyen  sont de sortie assez régulièrement et les grilles faciles éliminées d'office soit restent des emplacements marqués, d'autres indiquant où tel élément ne doit pas être. Les progrès sont considérables: la notion de présence ou d'interdiction d'emplacement est bien clair et même les grilles pas complètes, où il lui est nécessaire de se référer aux autres grilles de la feuille pour savoir sur quelle colonne ou ligne placer son élément, sont maintenant acquis.

 Maintenant ce sont aussi les sudoku enfant. Je n'ai pas choisi de les proposer avec des dessins au lieu des chiffres, même si j'aurais pu présenter ces grilles avant qu'il ne connaisse tous ces chiffres de 1 à 10 parfaitement: je les trouve très lourds visuellement et là, il est tout de même nécessaire d'avoir une vision de la grille complète. La distinction des lignes, colonnes et régions est déjà complexe.


Nous avons commencé par hasard les grilles 4x4 et devant son engouement nous sommes passés au grilles 6x6.
Il note les chiffres qui doivent se présenter une seule fois par colonne,  ligne et région.


Je lui ai indiqué au début la partie à compléter (en partant de la plus remplie), telle ligne, telle colonne ou telle région.
Il a très vite compris qu'il ne pouvait écrire le chiffre qu'uniquement si la case était la seule possible (3 contraintes: seul sur sa colonne, seul sur sa ligne, seul dans sa région) .
Vous trouverez des grilles Sudoku à imprimer (toutes et 6x6 master).

Et un lien pour finir avec d'autres aventures mathématiques et astuces pour les difficultés rencontrées par les enfants.