"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
mercredi 26 août 2015
Pendant que l'odeur de peinture se dissipe
... nous faisons le plein de bon air.
Vivifiant depuis quelques jours, de la pluie, des bourrasques, des aiguilles de pin sur toutes les rues...
Nous regardons moins la mer et plus les arbres.
J'aime cette pluie, même quand le vent s'en mêle:
je me promène sous la pluie avec mon parapluie de golf... fermé et sous le bras parce que trop de vent... tête nue.
lundi 24 août 2015
Trop loin en ce moment
Il fait tout tout seul. Et moi je ne peux que suivre de loin. Il me manque et c'est encore plus marquant maintenant que je le crois un peu en demande, de réconfort plus que de conseil.
De mon côté, je profite des fleurs de notre "1 mois". Fraiches avant de repasser signer et récupérer les clefs... défraichies après.
Elles sont là, la pourpre a perdu de son velouté et devient lie de vin. La blanche est encore plus crème, tant mieux. Moins éclatante peut-être mais dense et texturée. Les autres s'assèchent doucement. La rose a gardé son parfum.
Le bouquet n'est plus dans l'eau, les tiges sont mâchouillées par le félin. Il est beau, même posé, même allourdi, les fleurs moins fringantes... épanouies...
Je suis sous tension en ce moment mais je suis aussi comme elles, épanouie.
Merci l'homme.
Avoir les pieds dans l'eau ou sur le sable...
... et la tête définitivement ailleurs.
Ces vacances sont décidément différentes. Moins spontanées. Nous ne sommes que tous les trois, l'homme est reparti à la maison. Notre home sweet home est double en ce moment. Alors il gère, crie, s'époumone, téléphone, peint, bougonne, patiente au bus, peint, s'inquiète, gère, discute, rectifie, peint.
Il est fort, très fort! Il grandit lui aussi.
Parce que le lutin grandit, évolue... pas encore ado mais il parle déjà au téléphone avec son copain pendant pas d'heure (même juste avant de partir sur l'eau).
Il joue au grand aussi. Parce que je sais que c'est compliqué en ce moment: il ne reviendra pas dans notre ancien appartement, directement dans le nouveau, juste avant la rentrée. Nous essayerons de lui faire découvrir sa chambre avec moins d'odeur de peinture, si possible meublée, bien rangée et bien décorée.
Il est encore tout petit aussi... au vu de ces quelques nuits passées à partager mon lit.
Il grandit en somme.
Nous pouvons compter sur le fauve, en vacances lui aussi, pour nous donner des émotions... Que de photos d'elle, bien plus que de ciel ou d'écorces... il me faut vraiment revoir mes priorités du moment ;)
Oui, oui, elle est en équilibre... instable... et juste après elle a basculée.
Le chenapan ne la quitte pas du regard, la taquine toujours, le bichonne, la câline. Et puis dernièrement, il lui lisait même des histoires. Oui la lecture était bien plus fluente avec elle (et c'est avéré: les enfants qui lisent à leur animal de compagnie et interagissent ainsi avec eux pendant la lecture prennent confiance en eux, ne se coupent pas dans leur élan même s'ils butent sur les mots, ont un accent ou ne comprennent pas la phrase. Merci Lily).
La tête ailleurs, oui, définitivement, surtout que nous passons nos vacances dans une maison presque vide, toutes mes excuses Papytonton Franck si occupé, son habitante est dans notre nouveau chez-nous, à peindre et à dormir sur le balcon (elle y consent, nous ne l'avons pas obligée, non nous ne sommes pas des esclavagistes... enfin un peu en ce moment: quel boulot amassé!).
Elle profitait au début de nos vacances de mes nombreux thés. Ici les feuilles infusées plusieurs fois attendaient d'être à nouveau séchées pour une ultime infusion servant aux combuchas maison (bien meilleur que le tien, maman! - Oui bien meilleur que le mien qui tire souvent sur le vinaigre, un peu...!)
Et nous profitons de cette déambulation parmi son travail. Des tableaux colorés, des sculptures de plus en plus polies...
Magnifique chèvre, partie broutée une herbe verte chez ses nouveaux propriétaires. Magnifique singe enduit, poli, peint... prêt à partir chez Mme la Pr.... à moins que cela soit cette femme allongée, entre une séance d'abdominaux et une vraie détente sur transat.
Et comme à chaque fois, pour moi les vacances ne sont jamais sans intellectualisation... je ne me refais pas... je lis, encore et encore... avec une consommation de magazines plus importantes que hors vacances.
- Cerveau et psycho (Le cerveau en vacances... euh pas sûr! ou Connaitre son cerveau pour mieux manger)
- L'éléphant spécial mer
- Mythologie hors série contes
- Le point spécial amour
- Flow pour savoir si j'entre dans cette catégorie de femmes... oui un peu, un petit peu.
jeudi 13 août 2015
Vous vous en étiez rendu compte...
... nous sommes partis en vacances.
Dans la maison grand-maternelle, nous déjeunons et dinons dehors. Nous observons les nuages, les écorces, les feuilles, les aiguilles, les plumes en l'air, les plumes au sol, les poils roux de deux sortes et les poils gris de la féline.
En haut, les mouettes, goélands, jais, pies, merles... et écureuils...
En bas, poules, chaton abandonné... et féline.
D'ailleurs le sauvetage du second semble fonctionner, après s'être consolé auprès des poules, au sein même du poulailler ou au creux de leur gamelle...
Nous nageons tous les jours et il glisse sur l'eau sur deux flotteurs tractés par la grand voile ces matins-ci.
Dans la maison grand-maternelle, nous déjeunons et dinons dehors. Nous observons les nuages, les écorces, les feuilles, les aiguilles, les plumes en l'air, les plumes au sol, les poils roux de deux sortes et les poils gris de la féline.
En haut, les mouettes, goélands, jais, pies, merles... et écureuils...
En bas, poules, chaton abandonné... et féline.
D'ailleurs le sauvetage du second semble fonctionner, après s'être consolé auprès des poules, au sein même du poulailler ou au creux de leur gamelle...
Nous nageons tous les jours et il glisse sur l'eau sur deux flotteurs tractés par la grand voile ces matins-ci.
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