Nous sommes de retour après une semaine près de la mer. Nous n'avons pas été à l'île d'en face, nous sommes restés au vieux port à regarder les bateaux en partance. Du repos imposé, du repos voulu et quelques balades.
A la maison, elles étaient là. Les galeries avaient bien évoluées. Je suis encore surprise de ce gel, nutritif et véritable élément d'une biosphère autarcique. Elles s'activent sans beaucoup de motivation, de manière un peu stérile: pas de reine, pas de recherche alimentaire... il y a bien 4 pucerons mais cela ne doit pas être la panacée. Pas moyen de voir une récolte de miellat.
A la maison, elles étaient là. Les galeries avaient bien évoluées. Je suis encore surprise de ce gel, nutritif et véritable élément d'une biosphère autarcique. Elles s'activent sans beaucoup de motivation, de manière un peu stérile: pas de reine, pas de recherche alimentaire... il y a bien 4 pucerons mais cela ne doit pas être la panacée. Pas moyen de voir une récolte de miellat.
C'est la reprise des observations: des allers-retours pour visiter les galeries, pour retirer une minuscule particule de gel et le déposer en haut (dans un ordre assez précis en fait), des repos à l'ombre, des agitations sous le stress du mouvement du terrarium ou de l'ouverture trop brutale du rideau), des nettoyages du corps et des communications par antennes...
"Agora antennaire. Elles discutent en émettant et recevant de minuscules molécules volatiles et odorantes. Les phéromones. Des hormones, en fait, qui arrivent à sortir de leurs corps. On pourrait visualiser chacune de ces molécules comme un bocal où chaque poisson serait un mot.
Grâce aux phéromones, les fourmis se livrent à des dialogues dont les nuances sont pratiquement infinies. A voir la nervosité des mouvements d'antennes, le débat semble animé." (l'intégralité de l'extrait "Les fourmis" de Bernard WERBER ici et ici un extrait de "Le jour des fourmis")
Cela me donne envie de relire la trilogie de Bernard WERBER pour cet anthropomorphisme doux dans le monde myrmécéen. J'avais adoré vivre de l'intérieur et comprendre avec d'autres sensations un comportement. Ces lectures d'adolescente seront peut-être de retour, je passerais les chapitres humains.
Grâce aux phéromones, les fourmis se livrent à des dialogues dont les nuances sont pratiquement infinies. A voir la nervosité des mouvements d'antennes, le débat semble animé." (l'intégralité de l'extrait "Les fourmis" de Bernard WERBER ici et ici un extrait de "Le jour des fourmis")
Cela me donne envie de relire la trilogie de Bernard WERBER pour cet anthropomorphisme doux dans le monde myrmécéen. J'avais adoré vivre de l'intérieur et comprendre avec d'autres sensations un comportement. Ces lectures d'adolescente seront peut-être de retour, je passerais les chapitres humains.
Elles vivent 6 mois et peuvent vivre jusqu'à la fin dans le terrarium mais nous allons leur faire endurer encore une ou deux semaines et les libérer sur leur arbre à pucerons d'origine. Nous en profitons pour reprendre leur cycle de vie (que nous ne pouvons voir là) et regardez leur anatomie d'insecte, en comparaison avec l'homme, le nombre de pattes et d'antennes.
Le terrarium est réutilisable, nous le referons encore et encore mais quand le lutin aura passé ces 6 ans (ou 8) nous ferons plus un vrai terrarium permettant de voir une fourmilière et non seulement les galeries cf ici.
Le terrarium est réutilisable, nous le referons encore et encore mais quand le lutin aura passé ces 6 ans (ou 8) nous ferons plus un vrai terrarium permettant de voir une fourmilière et non seulement les galeries cf ici.