jeudi 31 mars 2016

Lectures offertes et dessins (chevaliers, chats et dieux egyptiens)


Nous avons terminés notre thématique mythologie grecque pour la grande lecture offerte du soir. Nous sommes passés à des légendes un peu plus proches de nous, et dans le temps et géographiquement: les légendes arthuriennes.


Alors vous me direz que nous allons bien intégrer Lancelot dans sa complexité (encore que) mais pour les autres pas sûr... C'est vrai mais nous voilà autour de la Table ronde, près d'Excalibur, du Saint Graal, un peu, beaucoup. Maintenant le chenapan ne se contente plus d'une simple lecture, il faut savoir de quoi nous parlons, une seconde version, une idée de la vérité historique etc... nous verrons.


Mais, comme à chaque fois, nos envies de dessiner vont sur un autre thème. Le lutin se fut beaucoup les chats, Benjamin LACOMBE oblige... pour moi l'inspiration venait de KUNIYOSHI (avec un  marsepein de Puccini Bombino venu d'Amsterdam, la photo date un peu!),



puis une baleine (?) ou des reptiles marins venus de "Minus" (oui oui derrière le fauve)


et une infusion forte d'Egypte, le lutin a souvent la tête dans un livre sur le sujet, c'est de la faute à notre dernière visite de musée!!



(cartes du Bonheur en famille et dessins stylisés de "Râ et Cie"). Et pour moi, souvenir souvenir.


Giboulées de mars

Je ne boude pas mon plaisir de voir plus de ciel et plus d'arbres.


J'aime les contrastes de couleurs qu'amène la pluie: ciel plus sombre que le second plan plus lumineux.



J'aime voir les magnolias fleurirent même si leurs belles corolles se rouillent vite. J'aime ramener quelques petites choses pour boire mon thé.



Je profite aussi que le printemps ne soit pas encore bien avancé pour regarder les oiseaux, après ils seront cachés par les feuilles... Le lutin joue avec moi mais il nous faudra peut-être investir dans des jumelles. Des rouges-gorges qui récupèrent leur belle couleur ventrale, des pies, des palombes, des merles, des mésanges charbonnières ou bleues, des grives (oui comme celles du gui), d'autres beaucoup plus petits que je ne nomme pas encore montant à la verticale sur les troncs... et des beaux verts... par grappes... échappés il y a un ou deux ans d'une cage de Rungis.

vendredi 25 mars 2016

Orthographe des mots invariables

J'avais acheté à sa sortie "Hugo et les rois, La Roue des mots difficiles" d'Anne-Marie GAIGNARD, le fichier pratique souple. En suivant plusieurs ateliers, seul puis avec les parents, en incluant le visuel, la gestuelle et la mémorisation, je ne pouvais qu'adhérer (voir ici tous les supports que j'ai, ici je vous parlais du premier cahier et de son auteur).


Dans ce cahier spécial, l'enfant a une Roue des mots invariables en plastique. Sur le grand pourtour, les mots sans la lettre de fin. La dernière lettre, elle, se situe sur la roue du centre. Il peut alors adapter la grande roue extérieure à la petite intérieure grâce au fond coloré. A chaque lettre de fin une couleur.
Les premiers ateliers fonctionnent de cette manière: des mots sont à chercher, à lui de colorier la case correspondant à la lettre finale puis à lui de compléter son mot invariable.
C'est évolutif et bien conçu. Un peu court tout de même pour ce support-ci mais il est bien accompagné par d'autre. Les idées sont ludiques, déculpabilisantes et le lutin aime à les suivre.

Nous avons avancé et rencontré les premières limites.
1/ La plus grande, la Roue des mots invariables est colorisée et le lutin est daltonien, les couleurs n'étant pas franches, c'est plus lentement qu'il accorde le mot et sa fin, à tâtons en en essayant plusieurs même s'il maitrise la recherche.

2/ Beaucoup de mots invariables demandés à l'école ne sont pas indiqués dans la Roue des mots primaire et n'apparaissent que dans celle du collège/lycée.
- La Roue des mots difficiles est un outils présent dans de nombreux livrets souples: cahier 2 "je sais accorder avec être et avoir", cahier 3 "je sais accorder les mots courants sans faute" et bien sûr "La Roue des mots difficiles" - mais la seconde roue plus complète n'est que dans le cahier pratique 3 et le spécifique Roue des mots.

3/ Elle permet de ne pas se tromper pour la lettre de fin mais n'aide pas forcément, si ce n'est la répétition pour le reste du mot.


Il n'empêche, nous utilisons le matériel, plus librement. Les mots invariables que le petit d'homme doit apprendre sont:
- cherchés sur la roue pour vérifier l’orthographe ou indiqués par moi
- notés avec la case colorée en rapport avec sa lettre de fin
- posés sur la pochette correspondante (quelle difficulté pour lui que le turquoise choisi pour le z !)


Puis nous appliquons le soleil comme mode de mémorisation. L'auteure s'appuie ici sur les études concernant le cerceau: il mémoriserait mieux en rond, dans le sens des aiguilles d'une montre et par lots de 7!
Donc une horloge de 7 étapes. Le chenapan écrit les 4 premiers mots à apprendre et, dans l'ordre, les récite, les chante, joue en même temps, danse. Le second soir il les révise de la même manière et rajoute les 3 autres si les premiers sont acquis.


Cela complète notre méthode de tous les jours pour l'apprentissage de l'orthographe: écrire, épeler à l'endroit, à l'envers, visualiser et l'écrire plusieurs fois.

***
Je vous parlerais des autres fichiers au fur et à mesure (et de "Grammaticus" donnés par la tantine du loupiot). 


vendredi 18 mars 2016

Amsterdam gourmand et généreux 3/3

Et puis quelques arrêts pour se pourlécher les babines. Pas de grandes folies amsterdamoises à part peut-être la tarte aux pommes, extra peu fine, du Latei... dans cette rue aux devantures, chinoises de canard laqué, locales de pipes à eaux et autres hallucinogènes... une rue qui embrouille les méninges rien que de la déambuler. Parce que oui les coffee shop sont légions et l'odeur tenace.


Une part immense avec des pommes très fondantes et à la poudre de cannelle magnifique!

Il y a eu aussi les pannenkoeken, crêpes épaisses ou mini pancakes gonflés. Un délice!


Mais nous avons beaucoup plus profiter des restes coloniaux: de nombreux restaurants indonésiens de très très bonne qualité nous ont ouvert leurs portes et chauffé le palais et la langue.
Le Kandji, sorte de filiale, offre de très belles assiettes composées et le Sampurna nous a proposé un assortiment pantagruélique de plats épicés autour du riz, le rijstatafel.




Quelques cafés proposaient de belles pauses gourmandes, le Puccini minuscule aux sandwichs extrêmement gourmands (à ne pas confondre avec leurs magasins de chocolats) mais aussi le Café de Jaren, grand, haut sous plafond, offrant une belle vue à l'intérieur et à l'extérieur.




Puis quelques soupes, dont trois propositions magnifiques à Soup Enzo.


Nous sommes entrés aussi dans les bruin cafés, spécialistes de bières. A l'inverse de la France, l'intérieur est extrêmement convivial ET familial. Nous n'étions pas les seuls avec un bambin non alcoolisé. Nous avons ainsi bu une bière de trappistes au Spuyt, café brun aux 100 bières, près de la place à touristes Leidseplein.


Et comme à chaque fois, je n'ai pas dérogé au sandwich sur le bord des canaux, dans une des charrettes haringkarren, du poisson cru... hareng aux cornichons en pickel, le broodje haring, ou un filet d'anguille, comme ça, pour le plaisir, le paling.


Bien-sûr nous avons aussi vu quelques néons rouges et demoiselles peu vêtues... dans le quartier rouge à la tombée de la nuit... mais aussi à 10 heures du matin et pas du tout au même endroit.

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Dans nos bagages,

des chocolats de Puccini Bombino: quelques ganaches particulières au tamarin, à la citronnelle asiatique et bien-sûr leurs fabuleux Marsepein et demi-tranches d'oranges au chocolat.


des bulbes de crocus et de narcisses, achetés au magnifique Amsterdam Tulip Museum, qui n'ont pas supporté le voyage.

des puces (de mon enfance) et un maneki-neko (qui n'ont rien à faire là si ce n'est l’opportunité).

et puis comme à chaque fois une maison en porcelaine et bleu de Delf (pas les véritables bleu de Delf, bien trop chers).

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J'ai hâte de profiter d'un prochain Gezelligheit (moment de convivialité néerlandais).

Amstellodamoise... au moins de coeur 2/3

Je n'ai pas publié mes billets sur Amsterdam. Cela fait maintenant bien longtemps que nous sommes rentrés, d'autres vacances ont suivi. Nous ne partirons peut-être pas plus dans l'année.




C'était un magnifique séjour. Nous avions pris en photo les architectures multiples avec ses maisons au bord des canaux, peu larges mais hautes. Les frontons magnifiques surplombant la rue. Oui oui les murs ne sont pas droits permettant ainsi de déménager en actionnant la poulie sur la devanture.

Puis ce cinéma Tuschinsky dans le pur style art déco, nous avions envie d'y rentrer sans même se faire un écran noir.


Le Vondelpark, son atmosphère, ses promeneurs, leurs chiens typés et chics, les hérons peu farouches.

Et puis ce vent, ces couleurs, cette impression d'être seuls.





Et puis ces iguanes puants (non, non, ils sont bien sculptés et magnifiques mais situés près d'une pissotière).


Le Kattenkabinet où les œuvres des peintres, sculpteurs, photographes, artistes, publicitaires côtoyaient de vrais chats

 
et une ou deux bestioles plus mystérieuses, une marionnette et une momie égyptienne.