jeudi 31 décembre 2015

Encore de la musique (éclectisme)

Mon compagnon est un amoureux de musique(s) et de cinéma(s). Nous avions profité de nombreux festivals de film avant l'arrivée du lutin et de quelques concerts de pop ou de folk (surtout). Puis plus grand chose. L'arrivée de notre loupiot nous avait laissé exsangues des ces sorties.

Mais nous reprenons, peu à peu, avec lui. Des concerts choisis ou le petit d'homme s'endort souvent... mais tant pis (ou tant mieux: il a un sommeil peuplé de belles images!).
Voici notre dernier... Ludovico Einaudi...

*source image Fip

Et pour les plus curieux, on peut nous voir de dos... à l'angle droit... le lutin et moi... puis mon profil et après n'hésitez pas à vous laisser porter par la musique.



***
*source La dépêche

... et nous avons regardé la pluie tombés sur eux.
Au départ, bien avant le spectacle, nous étions déjà dans le studio de radio à trois...



Puis en amoureux au Chatelet:


mardi 29 décembre 2015

Les fractions d'un ensemble

Retour aux devoirs... non, non nous ne sommes pas à plaindre.


Le petit d'homme s'accompagne de petits grigris porte-bonheur: les derniers personnages lego, son petit bouddha doré et brillant (qui a précédé le mien), son daruma à un seul œil bien que son vœu est été exaucé et son tout nouveau maneki neko noir (chat japonais levant la patte non pour se toiletter l'oreille mais pour soutenir dans la santé son propriétaire).
Et moi, une part de tarte et un thé...


Nous avions abordé les fractions l'année dernière et cette fois-ci le lutin les attendait avec impatience. Que vous dire: il aime les mathématiques au point de réclamer des exercices! Nous avons repris les fractions d'un entier grâce aux camemberts et aux barres.


La Méthode de Singapour reprend ses éléments, demande d'additionner et de soustraire des fractions aux dénominateurs ou numérateurs différents (quand ce ne sont pas les deux à la fois), de proposer une fraction irréductible et de préparer des fractions mixtes (nombre entier et fraction). Les fractions supérieures à l'entier ont été abordées. Voir l'exemple ci-dessous très visuel trouvé sur le net.


Nous sommes passés à une abstraction de plus: l'entier n'est plus 1 mais un groupe.
Ce matin ce fut donc des exercices pour rendre le calcul plus rapide d'une fraction d'un ensemble (je ne sais pas mettre une fraction, elle apparaitra comme une division...):

1/ premier exemple:
5/6 de 5 soit un ensemble de 5 cercles divisé en 6 groupes et nous en voulons 5 groupes
5/6 de 5 = 5/6 x 5 = 5x5/6 = 25/6
soit 26/6= 6/6 + 6/6 + 6/6 + 6/6 + 1/6 = 1 + 1 + 1 + 1 + 1/6
donc 5/6 de 5 = 4 et 1/6


 2/ second exemple:
3/10 de 8 soit un ensemble de 8 cercles divisé en 10 groupes et nous en voulons 3 groupes
3/10 de 8 = 3x8/10  ... le numérateur et le dénominateur peuvent être divisés par le même chiffre réduisant ainsi la fraction (8 divisé par 2 et 10 divisé par 2)
3/10 de 8 = 3x4/5 =12/5
soit 12/5 = 5/5 + 5/5 + 2/5 = 1 + 1 + 2/5
donc 3/10 de 8 = 2 et 2/5

Entre les fêtes

Cette année Noël ne fut pas vraiment Noël... Hanukka fut très tôt et les cadeaux d'une partie de la famille aussi... Nous partions pour une semaine et le lutin avait déjà été gâté. Il l'a bien-sûr été encore pendant le séjour.


Nous avions reçu pour un goûter, acheté un sapin... et nous ne l'avons finalement décoré qu’aujourd’hui. Oui, bien après la fête, pour en profiter pendant tout janvier si possible. Et puis nous aurons du monde à la Saint Sylvestre et juste après...



Ce fut une sensation troublante mais douce... de se dire qu'il n'y avait pas qu'un av(e)nt mais aussi un juste après.


lundi 28 décembre 2015

Rouge, jaune, rouge (ou rose) puis taupe... la Tour Eiffel

Avant de quitter la capitale, pour cause de déménagement. Avant de la quitter, pour cause de court séjour à l'étranger, nous sommes allés visiter la dame de fer. Avec quelques touristes, avec un guide pour voir les coulisses, avec des mouettes et des corbeaux.


Morphologie d'une dame, sorte de Vénus préhistorique en triangle (tête minuscule, seins larges et hanches énormes). Rouge sang comme ce qu'elle fut: une commémoration des 100 ans de la Révolution française.


Plus grande que la Statue de la liberté (pas encore offerte aux américains!) et de tous autres monuments européens. Restée en place après l'Exposition universelle pour ses valorisations des compétences en aéronautiques, en météorologie, en télécommunications. Restée grâce aux sous de Bonickhausen, dit Gustave Eiffel, pour 20 ans. Puis grâce à l'armée.


Mécanismes mis à nus. Poulies, pistons hydrauliques, chariots et voies ferrées dans chaque pilier pour les ascenseurs. Étage plateau de cinéma.


Tour Eiffel, triangle à 5 étages dont seuls les deux plus bas sont restés. Dernier étage offert par la suite.


Imaginée par des architectes et des ingénieurs. Symbole de la France, elle fut au départ très mal acceptée par la population, construite avec l'argent du peuple. Inaccessible par son prix de montée exorbité. Puis trop brillante avec son jaune éblouissant. Puis rose, longtemps parce que belle...
Magnifique point de vue.


Utilisée aussi pour la radio, pas informative, non, les journaux quotidiens s'en chargeaient... mais la musique.


Puis nous sommes repartis vers notre petite ceinture.


vendredi 11 décembre 2015

Petits bonheurs

Prendre ses marques, prendre pied, prendre souffle. Gonfler mes poumons pour avoir de quoi réagir, pour continuer à offrir, à ma famille, à mes amis...


Pas à pas... se dire aussi que quelques éléments m'aideront, c'est sûr... Je ne désespère pas. D'ailleurs je ne suis pas en dépression, ni déprimée, ni même avec un quelconque blues. Juste en attente, entre parenthèses. Je crois en l'homme (capable du pire mais aussi du meilleur), je crois en sa faculté à réfléchir (mais si mais si). J'y crois. Pour ma part, je continue à me "culturer" (si possible avoir des bases pour savoir de quoi je parle), à me cultiver, à lire, à réfléchir, à entrer dans le dialogue, à soutenir les questionnements, a en créer d'autres.
Ces derniers temps ce fut de nombreux herbiers éphémères... 


Puis ce fut de petits détails, si petits, si précis, si ténus. Une tasse de thé japonais avec une forme de quartz rose par exemple.
Même s'il n'apparait pas de prime abord, il sourit. Ce n'est pas un gnome, pas un lutin, pas un farfadet des bois mais un petit bonhomme ventru: un bouddha. Mon fils me l'a offert pour mes 40 ans. Elle est, à bien des égards, extrêmement importante.
"Pour accompagner tes thés, maman!"
Oui et aussi parce que je le voulais depuis quelques années, comme on souhaite un ancrage pour l’œil, un pierre pour marquer le chemin. Je ne suis pas bouddhiste (même si certains éléments me plaisent), je ne suis pas hippie. Il se devait d'être là pour me rappeler ce que j'attends de moi: encore et toujours plus, devenir une femme que j'aimerais rencontrer, une mère que j'aimerais revoir adulte, une amie sur qui on peut compter même si elle semble avoir lâcher à certains moments, une grand-mère avec laquelle il y aura toujours plaisir à débattre.
Lui s'arrêtait devant toutes les propositions. Non, non, pas celui-ci, ni celui-là. Non, non. Je lui ai dit mon attrait pour ce personnage mais pas n'importe lequel. Pas le bouddha historique ni zen, aux cheveux structurés, mince et impassible. Mais bien le chinois, pas un vrai bouddha mais plutôt un moine bouddhiste, un Budaï: dodu, ventru, chauve, aux lobes d'oreilles énormes et au sourire immense, franc, englobant. Je suis moins intéressée par la véracité historique et ascétique de l'homme religieux que par son infinie bonté dévoilée dans une forme plus généreuse.
Alors, avec son argent, il l'a choisi. Il l'a voulu en pierre "précieuse" moi qui ne suis que peu touchée par cette forme de richesse. Pour lui, c'était important, cela semblait le meilleur. Il voulait le plus beau... Il a bien choisi!


Alors il est de sortie avec mes thés, avec mes lectures, surtout celles que j'aime et que j'ai envie de reprendre aussitôt la lecture finie. (Rajout du 11/02/2016)Je parle de "Panthère" ici)


Certains soirs, le petit d'homme m'interpelle: - Tu ne l'a pas descendu de la bibliothèque aujourd'hui. Tu m'avais pourtant dit qu'il serait à tes côtés pour tes thés et tes méditations! Tu n'as pas passé une bonne journée? (Ou entre les lignes, est-ce que tu m'aimes?)


Alors le voilà à nouveau. Pour m'assoir, me construire, me ressourcer. Je me suis même fait un gâteau rien que pour moi, les hommes n'étant pas trop becs sucrés. Une pause constructive (les recherches, les pédagogies, les ateliers ne sont pas loin sur la table, les approches méditatives, mythologiques et philosophiques non plus)... et je repars.

Et puis une chouette, celle d'Athéna, de Paul Ricoeur, d'A. surtout...


Trouver encore des référents pour continuer... et pour rester l'oeil ouvert, même la nuit.

De petits cailloux blancs de musique...

... retrouver un air qui me rappelle mon adolescence, merci X. et merci E. de m'avoir aidée à le retrouver...

Bande originale du film "Sleepwalker's"


... d'autres suivront, d'autres ont déjà laisser leur ombre sur ce média.

mardi 1 décembre 2015

Médisance enfantine

Non, je ne crois pas que l'enfant soit exempt de défaut. Il peut être mal élevé ou pire juste bête ou méchant.

*source Florence Studio

Ce n'est pas la première fois que des petits copains du lutin me traitent. Ce ne sera pas la dernière. Ces fois-ci, il s'agit de mon physique hors norme, plus tard ils trouveront d'autres prétextes. Et encore une fois, le petit d'homme est atteint. Moi non!

Je n'ai pas la taille mannequin, je suis obèse et ce n'est pas une vue de l'esprit. Alors le loupiot a eu "Ta mère est grosse". Ici ils ont été plus inventifs (il faut leur reconnaitre cela) mais ils se sont mis à deux pour le trouver: "énorme comme un bazooka!" Il y a du style, c'est sûr.
Alors plusieurs réactions.
Un parent m'a dit qu'il faudrait peut-être que je perde du poids pour ne pas mettre mal mon fils. A laquelle (de réaction) j'ai répliqué que non, je préparerais plutôt ce dernier à recevoir les "bons" mots. Des remarques désobligeantes adressées à moi, même passant par lui, ne doivent déstabiliser que moi.
Un autre parent m'a dit que ce ne sont que des enfants "ma bonne dame". Oui, et le traitement que j'en fais est exclusivement réservé à cette catégorie, voir plus bas.
Ne pas prendre pour lui. Oui (ou peut-être pas). Savoir que n'importe qui peut être médisant avec une facilité déconcertante, sur un aspect avéré ou non. S'ils veulent trouver quelque chose, ils trouvent. Ne pas être atteint mais devenir critique. Et puis reconsidérer les-dits amis, simple bêtise, méchanceté le visant... Et puis se faire son opinion, ses propres émotions vis-à-vis des préjugés ou insultes.

Comme les autres fois, j'explique au petit d'homme que oui: grosse est un adjectif qui me définit. Oui, c'est un fait. Bon je pourrais lui faire la tirade de Cyrano de Bergerac en invitant à plus de créativité. Oh oui d'ailleurs, je vais revoir le passage avec lui "c'est un roc!... c'est un pic!... c'est un cap! Que dis-je un cap, c'est une péninsule!"... mais justement que ce n'est qu'un adjectif et que bien d'autres me correspondent... brune, grande, joyeuse ou triste, colérique etc...
Je lui explique aussi qu'avoir le droit de médire est un acte à double tranchant: même si traiter par le nom de tous les oiseaux du monde une autre personne est assez salvateur quelque fois, il ne faut garder cette soupape que si nous n'avons pas d'autres moyens, que si la présence de l'autre est récurrente et que le cacaotés en question est toxique. Si possible envoyer les surnoms après son passage, seul, comme un giclée de pue pour reprendre de l'énergie. Puis sinon recourir à la confrontation, si l'offense est trop grande. Poule d'eau, pintade, perdrix de l'année, pigeon... P... ara, dodo, kiwi, manchot. Autruche, dinde, kapako, moucherolle. Oui mais de notre côté, la salve nous laisse un peu bécasse...



J'invite ainsi, à chaque fois, les petits expressifs à venir m'en parler. "Oui, tu as raison mais que pouvons-nous trouver d'autre comme adjectif ?" Jusque là ils restent bouche bée!
Plus tard je m'attend à plus de réactivité, à des propos plus aboutis sur ce que je suis vraiment. Bah tant pis pour eux...

Pas touchée, ni coulée!
Ankylosée toujours, pesante quelque fois, active et vive souvent, arrondi(ssant)e des angles sûrement aussi. 
Oui je cours après le bus, oui je gravis mes dénivelés. Et oui je n'arrive pas à danser comme je le voudrais. Mais pas touchée tout de même.
Touchée peut-être si l'on me parlait d'autre chose que de mon physique. Et encore je ne peux être atteinte que par des personnes qui me connaissent vraiment: c'est leur privilège!

lundi 30 novembre 2015

Emotions et humeurs


...telles que des ciels, lumières et nuages... des moments du quotidien pris sur le vif, juste pour prendre une respiration, reprendre énergie.


...en ce moment envie de lumières, de reflets, de textures...


de brises, de vents, de tornades fortes et douces...


envie aussi de mouvements, moi si ankylosée,  je rêve de pouvoir me mouvoir autre que par cette marche qui me revigore tout de même...
Je ne suis pas fan de la musique mais j'aurais adoré m'expliquer avec la vie de la manière de ce dialogue chorégraphié par Street parade et dansé par Coeur de pirate.

jeudi 19 novembre 2015

La France en reliefs

Juste un petit accompagnement de la leçon de géographie scolaire. Nous n'avons pas encore entrevu la tectonique des plaques et nous prenons le relief de la France comme il existe actuellement. Une vue photographique de dessus ne donne pas l'information, il nous faut ajouter des éléments, couleurs ou lignes topographiques.


Les massifs et bassins se sont vus modelés. Cela aurait été mieux en suivant la convention des couleurs (vert plaine, orange massif et rouge montagne) mais la pâte à modeler playd. manquait et le petit d'homme étant daltonien cela n'était pas si important lors de cette première approche.
Les bassins sont les parties les plus basses de la France, comme le fond d'une bassine entouré par des rebords légèrement ou beaucoup plus hauts.

Le modèle topographique a juste été entraperçu... les lignes marquent un niveau plus haut.


Et puis nous avons rajouter les principaux fleuves. Nous avons suivi leur cours: naissaient-ils en France? Et d'ailleurs, ils naissent en mer ou se jettent en mer? L'eau jaillit de dessous terre comme si un pistolet à eau était de l'autre côté de la cloison terre: si une fissure existe, l'eau jaillit. Puis elle coule le long du relief


comme une bille qui se déplace sur un chemin. Mais l'eau du fleuve peut aussi remonter un peu une pente, très courte... si son élan est important


... si l'eau du pistolet sort avec énormément de force. Et l'eau disparait-elle quelque part? Non, elle se déverse dans les mers ou océans.

Nous nous sommes aidé de deux livres:


"Cartes, voyage parmi mille curiosités et merveilles du monde" d'Aleksandra MIZIELINSKA et Daniel MIZIELINSKI, dont j'avais parlé là, grâce auquel nous avons retrouvé les grands fleuves parmi d'autres informations (ne pas confondre le nom du fleuve avec celui d'une ville ou d'une région).
- la Garonne, la Loire, la Seine, le Rhône...



et puis un autre limitrophe: le Rhin, découvert grâce au livre "Les fleuves autour du monde" d'Elisabeth COMBRES, cartographié par Paul COULBOIS et illustré par Marguerite LE COURTIEU, dont je parlais là.