mardi 30 janvier 2007

Seitan maison

Ma maman arrive demain à la maison, pour manger…pour dormir…je ne sais pas…c’est toujours un peu comme ça avec elle, de la surprise et encore de la surprise…mais c'est toujours un plaisir et c’est l’occasion de préparer du seitan.
C’est un remplaçant de la viande, à très forte teneur en protéines…
A ELIMINER CATEGORIQUEMENT DE LA CONSOMMATION DES ALLERGIQUES AU GLUTEN !! Le Seitan n’est fait que de ça !!!
J’adore cette préparation : on y mets les doigts et 3 secondes après le tour est joué.


Seitan
Pour trois boules de seitan (chaque boule est faite pour une à deux personnes)
1 grand bol de gluten de blé (que l’on commande chez le bio)
eau
shoyu ou tahin
1 grand morceau d’algue wakamé ou d’algue kombu (avec une préférence pour la dernière)
1 petit morceau de gingembre
1 carotte, 1 feuille de laurier (facultatif)

Mettez le volume de gluten dans un saladier, rajoutez-y le même volume de liquide (de l’eau et 3 cuillérée à soupe de shoyu ou tahin). A la main, agglomérez sans trop malaxer jusqu’à obtenir une pâte chewing-gum. Faites trois boules.

Dans un faitout, mettre un demi-litre d’eau et ce qui fera le bouillon : la carotte, le gingembre, les algues, le laurier, une cuillérée à soupe de shoyu (ou tout simplement un bouillon cube de légumes ou du miso) sans rajouter de sel (déjà présent dans le shoyu ou le tahin). Attendez un petit bouillonnement, ajoutez-y les boules de seitan.

Faites cuire à feu très doux jusqu'à ce que le seitan triple de volume (entre 10 minutes et 1/2 heure). Si vous avez une préparation style ragoût à faire avec, arrêtez dès que le seitan double (il continuera dans ce cas-là à cuire avec votre autre préparation).

A la fin de la cuisson, vous pouvez l’utiliser tel quel, coupé très fin, haché pour remplacer la viande hachée. Les deux autres boules peuvent être mises au congélateur dans leur bouillon.
Après quelques expériences, vous pouvez le faire passer pour de la viande. Et gardez le jus de cuisson pour soupe ou sauce.

Rois mages, Epiphanie et Roule galette

Le mois de janvier arrive à sa fin… c’est encore le moment de manger une galette des rois… Pourquoi donc se limiter à l’épiphanie pour se délecter.

J’avais déjà une petite dédicace à faire à mon petit loup…. grâce aux sujets d’actualité, j’ai enfin retrouvé la chanson de « Roule galette »… un vrai moment de nostalgie…



« ROULE GALETTE
Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille.
Un jour, le vieux dit à la vieille :

- J’aimerais bien manger une galette…
- Je pourrais t’en faire une, répond la vieille, si seulement j’avais de la farine.

- On va bien en trouver un peu, dit le vieux : monte au grenier, balaie le plancher, tu trouveras sûrement des grains de blé.
- C’est une idée, dit la vieille, qui monte au grenier, balaie le plancher et ramasse les grains de blé.

Avec les grains de blé elle fait de la farine ; avec la farine elle fait une galette et puis elle met la galette à cuire au four.

Et voilà la galette cuite. « Elle est trop chaude ! crie le vieux. Il faut la mettre à refroidir ! »

Et la vieille pose la galette sur la fenêtre. Au bout d’un moment la galette commence à s’ennuyer. Tout doucement elle se laisse glisser du rebord de la fenêtre, tombe dans le jardin et continue son chemin.

Elle roule, elle roule toujours plus loin…

Et voilà qu’elle rencontre un lapin.

- Galette, galette, je vais te manger, crie le lapin.
- Non, dit la galette, écoute plutôt ma petite chanson.

Et le lapin dresse ses longues oreilles.

Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier.
On m’a mise à refroidir, mais j’ai mieux aimé courir !
Attrape-moi si tu peux !

Et elle se sauve si vite si vite qu’elle disparaît dans la forêt.

Elle roule, elle roule sur le sentier, et voilà qu’elle rencontre le loup gris.

Galette, galette, je vais te manger dit le loup.
Non, non, dit la galette ; écoute ma petite chanson.

Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier.
On m’a mise à refroidir,
Mais j’ai mieux aimé courir !
Attrape-moi si tu peux !

Et elle se sauve si vite, si vite que le loup ne peut la rattraper.

Elle court, elle court dans la forêt et voilà qu’elle rencontre un gros ours.

- Galette, galette, je vais te manger grogne l’ours de sa grosse voix.
- Non, non, dit la galette ; écoute plutôt ma chanson !

Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier.
On m’a mise à refroidir,
Mais j’ai mieux aimé courir !
Attrape-moi si tu peux !

Et elle se sauve si vite, si vite que l’ours ne peut la retenir.
Elle roule, elle roule encore plus loin et voilà qu’elle rencontre le renard.
- Bonjour, galette, dit le malin renard. Comme tu es ronde, comme tu es blonde !
La galette, toute fière, chante sa petite chanson, et pendant ce temps, le renard se rapproche, se rapproche, et quand il est tout près, tout près, il demande :

- Qu’est-ce que tu chantes, galette ? Je suis vieux, je suis sourd, je voudrais bien t’entendre. Qu’est-ce que tu chantes ?
Pour mieux se faire entendre, la galette saute sur le nez du renard, et de sa petite voix elle commence :

Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le…

Mais, HAM !… le renard l’avait mangée... »


N’étant pas croyante, il m’a fallu rechercher la signification de l’épiphanie. Oui, oui il s’agit de l’arrivée des Rois mages pour l'offrande au petit Jésus, guidés par l’étoile du berger.

Ce qui m’a toujours intéressée ce sont les différences culturelles concernant un moment identique religieusement. En Europe, la tradition de la galette des rois est de rigueur : simple galette feuilletée, garnie de frangipane, brioche ou couronne briochée avec des fruits confits. Une part est réservée au pauvre, invité pour l’occasion, et la fève désigne le roi. Pour certains le benjamin se met sous la table pour la répartition des parts de galette, pour d’autre, le roi désigné doit payer sa galette le lendemain.
Cette fête est très suivie aussi en Amérique du Sud.
Les enfants argentins reçoivent leurs cadeaux ce jour-là et un gâteau en forme de couronne dans lequel des objets miniatures sont cachés est mangé pour l’occasion.
Au Mexique, chaque famille, comme les Rois Mages, apporte des friandises sur la place du village. Elles serviront à remplir les pinatas, d'énormes animaux en poterie ou papier mâché très colorés qu'on suspend le jour de l'Épiphanie. Les enfants doivent essayer de briser la pinata afin qu'elle s'ouvre comme une corne d'abondance, déversant tout leur contenu de friandises et de menues monnaies. La personne qui trouve la fève doit inviter tous les convives à la Chandeleur. Toutes les fèves sont ici identiques : un petit bébé de sexe masculin.
Au Paraguay, la fève est utilisée pour tous les anniversaires des enfants.


Au fait, les rois mages viennent d’orient… c’est bon de se le rappeler… blancs, oh non !!!

Voici les descriptifs trouvés ici

Balthazar (Balthasar)
Le Roi Mage Balthazar offre la myrrhe, une résine odorante tirée d'un arbre, le balsamier et qui servait à embaumer les morts. La myrrhe servait à protéger de la souffrance, des impuretés et à protéger et fortifier l'enfant de Marie (Jésus) .
Le Roi Mage Balthazar a la peau noire et était Roi des Arabes. Comme les autres Rois Mages il devait être membre d'une classe sacerdotale importante ayant un rôle politique, religieux et scientifique...

Melchior (Melkon)
Le Roi Mage Melchior est le plus âgé des trois, il a la peau brune. Melchior venu de Nubie, offre un ciboire rempli d'encens. Symbole de spiritualité, l'encens est utilisé pour son agréable parfum. Sa fumée monte vers le ciel comme l'âme au moment de la mort et rien ne peut le retenir sur la terre.
Sur les icônes chrétiennes le Roi Mage Melchior est représenté comme un honorable vieillard blanc.

Gaspard (Gaspar)
Le Roi Mage Gaspard a le teint clair, et des traits plutôt asiatiques car il aurait été roi de l'Inde. Gaspard est le plus jeune des Rois Mages. Il apporte de l'or, symbole royal, symbole de richesse et qui reconnaît la nature divine de Jésus couché dans l'étable.
Les Rois Mages représentent les trois âges de la vie; Gaspard étant le premier âge, le plus jeune, il n'a pas de barbe. Melchior est adulte, il est moustachu. Balthazar est le plus vieux, il est représenté portant une barbe symbole de sagesse.

Au fait est-on sûr que la fève n’est pas la bague laissée par Peau d’Ane dans le gâteau destiné au prince ?

dimanche 28 janvier 2007

L'effet papillon, principauté de Sealand

Et mince, je l’ai encore ratée. J’apprécie beaucoup cette émission sur CANAL+. Magazine d’information, décalé et extrêmement subjectif, qui permet de remettre en question nos priorités et de regarder de l’autre côté de la lorgnette : vers le monde….

Aujourd’hui, le seul reportage que j’ai pu à peu près visionner est celui sur la principauté de Sealand
« La principauté de Sealand est un État auto-proclamé, installée sur une ancienne plate-forme militaire appelée Fort Roughs. Elle est considérée par ses partisans, principalement internautes, comme une micronation. Elle n'est reconnue par aucune des nations qui constituent les Nations unies. Si elle l'était, elle serait le plus petit État du monde. Sa population n'excède que rarement cinq habitants et sa surface habitable est de 550 m² environ. » (description venant du site Wikipedia que je vous invite à aller visiter pour tout connaître de cette utopie…et puis est-ce un paradis fiscal?)


« Un battement d’aile de papillon au Brésil peut provoquer quelques semaines plus tard une tornade au Texas. Cette image décrit l’effet papillon : une infime variation d’un élément ou d’un comportement, en apparence insignifiante, peut s’amplifier jusqu’à provoquer des bouleversements à grande échelle. » nous dit CANAL +, en tout cas, pour moi ,il s’agit à chaque fois d’une ouverture d’esprit, merci "l’effet papillon".

Ocre rouge des Massaï

J’ai une certaine fascination des couleurs…Elles jouent un rôle important dans notre imaginaire, nos codes et nos fantasmes…


*source "Comptoir des ocres"


Le pigment rouge est beaucoup utilisé par les Massaï pour s’enduire le corps et les cheveux. L’ocre rouge est trouvé à même la terre.
"Ocre rouge : Un oxyde de fer produit naturellement et utilisé comme agent colorant. Parmi les usages communs de l’ocre rouge, on trouve les peintures rupestres, la décoration de poterie, ainsi que la peinture pour le corps humain. Souvent utilisée dans un contexte cérémonial ou rituel." ( définition prise dans le glossaire de « en route vers un nouveau territoire » )




*source photo Massaï: Louise GUBB

La Danse rouge, 1ère danse de la Cérémonie Massaï de l’ « Eunoto », en marque l’apothéose. Si le Morane, jeune Massaï, conserve la parure rouge lors de toutes les danses, c’est pour que son peuple puisse l’honorer comme le guerrier qu’il est, tueur de lion ou d’ennemi. Devenu Morane par la circonsion, le Massaï passe au statut d’aîné par la Cérémonie Eunoto : il est alors rasé, le crâne enduit de rouge par sa mère, signe de son nouveau statut.
Edit: un nouveau billet sur les Massaï ici

céramique et poterie Raku


Et voilà que l’on a mis mon homme en colère (et il faut y aller)…3 coups de téléphone pour être sûr que le déplacement ne sera pas fait pour rien, 1 heure de transport en commun à l’aller et le magasin fermé…. Et mon homme pour se calmer (après avoir incendié les incompétents qui lui avaient indiqué de venir) ne trouve rien de mieux que de nous gâter, son petiot et moi.
Alors voilà, j’ai reçu une lampe façon luminothérapie (pour passer le cap de l’hiver), une superbe théière en fonte noire et 5 « gobelets » à thé d’inspiration raku…Fabuleux. J’adore la technique raku utilisée pour la poterie et la céramique. Cette technique est japonaise d’origine coréenne et est très utilisée pour les services à thé (accompagnant intégralement la philosophie de la cérémonie du thé). Cela donne des craquelures dans l’émail, des différences de textures et des endroits très bruts, sablés. Une vraie merveille…

Pour en savoir plus sur la technique : ici et ici



Au fait, n'allez pas énerver mon homme...je suis trop gâtée!! (voir photo avec la théière)

(* autres photos prises ici et ici )
rajout du 11/07/07: j'en reparle plus avec exemples et extraits ici

vendredi 26 janvier 2007

les Massaï

Je commence mes petits entrefilets ethnologiques par eux car ce sont les seuls que j’ai vraiment rencontrés. C’était au Kenya en 2002, pour Noël et le jour de l’an 2003. Un très, très beau voyage où nous avons exploré de manière très « conventionnel » une toute petite partie du pays et d’un parc…nous avons eu le droit à une représentation de sauts de Massaï à l’hôtel comme n’importe quel touriste. Il y a eu choc des cultures et non rencontre mais là n’est pas la question…je vous en parlerais peut-être plus tard….
Notre émotion ne fut pas moins vive : c’est effectivement une ethnie très fière et d’une beauté naturelle stupéfiante. Les femmes, le crâne rasée (pour être belle comme une lionne), les hommes les cheveux longs formant presque un casque (une crinière pour un digne lion).
Les Massaï sont des pasteurs nomades mais pour les occidentaux, ils sont connus pour leur chasse des lions. Pour moi aussi au début: étant enfant j'ai lu avec déléctation "Le Lion" de Joseph KESSEL et savourais les sentiments diffus de la petite fille, quel beau duel entre ce Morane (jeune Massaï) et ce lion....tous mes rêves de vie sauvage!!

"Alors, ainsi qu'elle l'avait fait pour moi, Patricia lâcha King contre le morane et le retint, le lâcha de nouveau et le retint encore. Mais aujourd'hui, ce n'était pas seulement pour satisfaire la petite fille que le lion prenait son élan et rugissait. C'était pour son propre compte. Il haïssait Oriounga de tout son instinct. On eût dit qu'il flairait dabs l'homme adossé à l'arbre toute une race qui, depuis toujours, s'était contre la sienne acharnée. Et Patricia devait user de tout son empire sur King pour maîtriser sa fureur.
Durant ces assauts répétés, suspendus et repris, où la gueule de King n'était qu'à un pouce de la gorge offerte, et où le morane sentait la chaleur du souffle léonin, pas un muscle ne tressaillit sur le sombre corps d'athlète et d'éphèbe, pas une fibre ne remua sur le visage hautain.
Est-ce qu'Oriounga était certain de se voir protégé jusqu'au bout par la petite fille blanche? Etait-ce la bravoure d'un orgueil insensé? Ou l'orgueil d'une bravoure sans défaut? Ou bien encore et, en vérité, était-ce, par-delà le raisonnement, la bravoure et l'orgueil, une fidélité obscure et toute-puissante aux mythes de la tribu, aux ombres innombrables et sans âge de tous les moranes du peuples massaï, tour à tour victimes et tueurs de lions?"



Notre guide de safari (pacifique) nous avait divulgué quel trésor était ramené par les Massaï au retour glorieux d’une chasse au lion. Non pas la crinière…non pas la queue…non pas le cœur…une chose beaucoup plus précieuse….une boule de poils : celle que tous les félins ont dans la gorge et leur provoque ce rugissement si particulier. Comme tous les félins, le lion se lèche et sa langue rappeuse ramène quelques poils, qui pour une grande majorité resteront coincés dans sa gorge…Le plus courageux des Massaï revenait donc avec ce trésor en main…rien à voir avec nos attributs de puissance occidentaux…


* photo de Moranes (jeunes Massaï) prise ici

Dédicace pour mon petit loup : les femmes Massaï entreprennent la diversification alimentaire de leur bébé très tôt…en mastiquant des aliments et en proposant la bouillie par une « becquée » (de bouche à bouche). De quoi nourrir le corps et l’affectif !!
Et puis je vous parlais là de leur Cérémonie de l'Eunoto et de l'ocre rouge.

jeudi 25 janvier 2007

Invitation culinaire au Japon, entre autres

Encore une bonne découverte culinaire. Pour celles qui voulaient me piquer mes recettes de cuisine inclues dans "La compil’ mon grain de sel : « Le livre de cuisine pour les filles, les garçons, les enfants, les mamans, les fées et tous les autres…. », l’une des cuisinières a un blog, le voici: Cléa cuisine

Et comme les bonnes nouvelles n'arrivent jamais seules, ce blog parle du Japon...et pour ceux qui ont lu la BD japonaise "Le gourmet solitaire" de Jirö TANIGUCHI et Masayuki KUSUMI, je vous invite à vous plonger dans les messages sur son pays d'origine...c'est un régal pour les yeux et les papilles...
Alors comme ça elle n'a pas trouvé de natto dans son épicerie japonaise à Paris? A vos marques, prêt! Maintenant que j'ai toutes les recettes (merci Astrid et ce blog), je vais aller trouver ce qui manque...
Pour l'influence chinoise je vous ré-indique mes tomates, mes bouquins et moi .


Les dodos disparus

Dans mon enfance, j’étais fascinée par le tatou, le couscous, le kiwi et l’ornithorynque entre autre. Pour moi, il s’agissait d’animaux fabuleux (au même titre que le bestiaire imaginaire). J’avais envie de présenter à mon petit d’homme quelques spécimens et de commencer par ceux qu’il ne connaîtra jamais.

Je lui parlerais déjà du dodo : "Ce n’est pas qu’un somme, une sieste, mon ange, il s’agit aussi d’un volatile disparu. Cet oiseau, gros comme un dindon, vivait sur l’île Maurice…par la faute de son unique prédateur apparu d’un coup, l’homme, et de ses ailes trop petites pour lui permettre de voler, il n’a pas pu échapper aux explorateurs."

J’ai trouvé sur un site la chanson suivante très explicite :


La chanson du dodo (texte de Michel ARBATZ )

C'était un gros oiseau dodu
Le dodo
Qui vivait à Madagascar
Hélas car
De dodo il ne reste gros-
So modo
Qu'un dodo naturalisé
Au Musée
Un unique exemplaire
Rue Geoffroy Saint Hilaire

Le dodo rapp' lait le dindon
Mais un don
De Dieu l'avait dit-on doté
D' naïv'té
D'un large bec et de doux yeux
Langoureux
Cet heureux cert' s un peu dadais
Baladait
Deux magrets magnifiques
Au bord du Pacifique

Aussi quand le premier fusil
De sa vie
Se pointa sur son beau plumage
Quel ravage
Le dodo s'avançait tranquille
De son île
Vers l'engin de son meurtrier
Qui riait
De trucider un volatile
Si facile
C'était au siècle des
Lumières
Des corsaires
Le cuisinier de l'équipage
Sur sa page inscrivit :
«L'oiseau-qu'a-pas-peur
Pomm' vapeur»

Refrain

Dodo, l'oiseau do,
L' oiseau doré à la poêle
Ohé, les dodos, les dodos,
Les dodos, les dodos, les dodos,
Les dodos, les dodos.
How do you do?

Les dodos rôtis aussitôt
Ont du bon
On n'en vit plus qu' sur les lithos
D'Audubon
Pendant cent ans tous les marins
Un par un
En fir'nt un terrible carton
Qu'y peut-on?
Les dodos au massacre
S'en allaient comme au sacre

C'était pas tant le navarin
Des marins
Qui les poussait à canonner
L'étonné
S'ils fir'ent de la chasse au dodo
Leur dada
C'est qu'ces gars étaient un peu sado
Et fadas
Le plus con était-il
L'homme ou le volatile?

Rectification scientifique
Je m'explique
C'était pas à Madagascar
Cette histoire
C'était plutôt sur l'îl' Maurice
Sans malice
Mais c'est aussi un peu partout
Voyez-vous
Ça me rappelle quelques idylles
Difficiles
L'amour c'est pas du mikado
Mon coco
Des fois t'y perds la libido
On t'allume et t'y laiss'
Tout comm' le dodo
Les plumes et la peau

Refrain


Pour avoir un peu plus de détail sur le dodo, n’hésitez pas à aller surfer sur le site du Musée du dodo ou sur ce site pour sensibiliser les enfants.
* photo prise ici: reconstitution d’un Dodo (Oxford University Museum of Natural History). By Ballista

Je voulais être...je suis

Je voulais profiter de ce blog pour aller plus avant aussi dans mes envies, proposer quelques curiosités personnelles….pour ne pas m’impatienter et attendre que mon bout de chou soit en demande.

Je voulais être globe-trotter, découvreuse de saveurs, ethnologue, sociologue, dessinatrice, conteuse, thérapeute…cela fait beaucoup pour une seule femme !!!
Longtemps paralysée par toutes ses envies, je restais déconcentrée et n’allais jamais à fond sur un sujet. Oui, je ne suis rien de tout cela mais aussi tout à la fois.

Eternelle apprentie, je m’obstine dans tous ces domaines. Autant l’esprit sociologique peut être comblé par l’actualité ou les rencontres humaines du quotidien, autant l’ethnologie demande un regard sur le monde beaucoup plus vaste. Pour ne pas me disperser plus, j’essaye de ne pas lire d’essais ethnologiques car tous les modes de vie humains m’intéressent mais aucun ne me passionne au point de m’y consacrer entièrement.
Pour palier cette ambivalence, je préfère donner en « pâture » quelques anecdotes sur des peuples reculés ou moins connus…en espérant y revenir plus tard et aller plus avant dans leur découverte.
Je ne suis qu’une « débroussailleuse »…pas une experte…mais j’espère ainsi vous proposer d’autres réalités et me convaincre que tout est relatif…et que l’oralité doit être réinvestie.
Cet appel du « en voie de disparition » me remémore mes plus jeunes années et mon intérêt pour les animaux, je ferais donc aussi pour mon petit d'homme des petits encarts sur eux.

mercredi 24 janvier 2007

Curry de chou-fleur et petits pois, façon Aloo gobi aur mater

Je vous en parlais il y a une ou deux semaines. C’est le plat qui revient le plus avec du chou-fleur… et je l’adore. Rajout du 25/02/07: c'est une variante d'une recette indienne, j'avais oublié où je l'avais trouvée après quelques recherches la recette originale (les épices sont différentes et les proportions de légumes aussi) se trouve dans le livre "Saveurs végétariennes de l'Inde" de Sumana RAY.

Curry de chou-fleur, pomme de terre, tomates et petits pois façon aloo gobi aur materPour 4 personnes :
1 chou-fleur
3 petites pommes de terre
3 tomates
1 petite boite de petits pois
3 échalotes ou 1 gros oignon
½ cuillérée à café de cumin
de l’huile d’olive
1 cuillérée à café de curry
1 cuillérée à café de 5 épices
1 cuillérée à café de sucre
¼ de cuillérée à café de piment doux
1 pincée de sel

Faites blanchir le chou-fleur, découpé en bouquets, 5 min environ dans de l’eau bouillante salée.
Faites rissoler les échalotes ou l’oignon dans une bonne cuillerée à soupe d’huile d’olive. Ajoutez-y le chou-fleur blanchi, les pommes de terre épluchées et coupés en cube, les épices (sauf le 5 épices), le sucre, le sel, les tomates coupées grossièrement. Faite revenir 3 minutes.
Rajoutez les petits pois et laissez cuire jusqu’à ce que les pommes de terre et le chou-fleur soient tendres. Vérifiez que le curry ne colle pas et rajoutez au besoin, de l’eau ou un peu de coulis de tomate.
En fin de cuisson rajoutez les 5 épices.

Normalement le fait de blanchir le chou-fleur lui permet une meilleure digestion…


mardi 23 janvier 2007

Durian, fruit des palais

Et voilà que j’ai une envie folle de durian (dourian), fruit de la chaleur par excellence !!! Qu’est-ce ? Un fruit très volumineux cultivé en Asie. Il ressemble à un ballon de rugby vert/jaune avec plein de piquants. Quand on l’ouvre, il présente 4 quartiers gros comme des bananes, à la chair jaune et quelques gros noyaux. Il est très difficile à ouvrir et très, très cher. Connu pour son odeur extrêmement repoussante pour certains (et enivrante pour les amateurs), il est interdit de l’emmener en avion ou de le ramener à l’hôtel dans son pays d'origine, c’est dire.

Mais c’est un de mes péché-pignon. Sa chair est douce et crémeuse (un peu écœurante tout de même car très riche). Il paraîtrait que le durian était le fruit privilégié des empereurs de Chine, qui pouvaient grâce à lui combler toutes les femmes. Aphrodisiaque ? Je n’en sais rien mais un vrai régal pour moi. Plaisir non partagé par mon homme, qui l’apprécie, mais à faible dose, et qui ne supporte pas l’odeur (odeur de gaz pour lui). Le pauvre… cet été, il n’y coupera pourtant pas, deux ans d’abstinence ça suffit… car j’aurais beau le manger sans lui, l’odeur est très, très tenace… si le fruit ne pue pas, c’est qu’il n’est pas mûr !!!!


Je vous en parle car j’ai acheté ce week-end des chips de Durian, pensant être comblée… ben non, cela ressemble à des chips de banane pas mûre. Sa saison est l’été, alors vivement cette période que j’aille m’enivrer dans le 13ième de Paris. Je m'excuse déjà auprès de mes futurs voisins de métro. Je ne peux que vous conseiller de vous boucher le nez et de vous offrir ce « homard » (relatif au prix) des fruits. Les français aiment bien le fromage « fait », alors pourquoi ne pas goûter à ce délice asiatique.
* photo prise sur ce site

lundi 22 janvier 2007

Carmina Burana et autres "classiques"

Toujours pour me redonner du peps sans réfléchir aux paroles/textes, j’aime écouter Carmina Burana, de Carl ORFF avec une préférence pour la partie « premier printemps ». Il s’agit de la seule musique « classique » que j’écoute sans me lasser. Je donnerais cher pour revoir le spectacle de la danseuse chinoise Jing XING accompagnée par Yvan CASSAR au palais des congrès. Un spectacle fabuleux.

D’ailleurs je n’aime pas le terme de « classique ». Autant en musique qu’en littérature, cela me donne l’envie de fuir et non de découvrir. Pourquoi faut-il écouter ou lire religieusement certains et méconsidérer d’autres. Le mot classique me fait penser à la naphtaline et aux endroits clos…Mes préjugés durent depuis l’enfance. Dès que quelque chose méritait d’être écouté ou lu de cet ordre, je me dirigeais à contre-courant. J’ai un esprit de contradiction ? Sûrement car en plus, à y réfléchir de plus près j’aime tout de même quelques œuvres : « les 4 saisons » de VIVALDI, « The Planet » de HOLST et l’œuvre de Georges GERSHWIN (découverte tout récemment grâce à mon homme…que ferais-je sans lui ?!).

En fait, mon homme m’emmène aux concerts par soirée surprise (pour que je ne me bloque pas) et je me régale à chaque fois. Que dis-je ? Avec un bébé, nos soirées se sont réduites à peau de chagrin…Où sont les grands-parents, les tantines et les tontons ?

Snoopy et Charlie Brown

Par ce temps de grisaille hivernale, je me replonge dans les aventures de Charlie Brown et de son compagnon le chien Beagles Snoopy (oeuvre de Charles M.SCHULZ). Que du bonheur ! Des scénètes de la vie enfantine, qu’il faut lire, relire, reprendre du début…pour découvrir toute la « couleur » des personnages. Magique.
- Charlie Brown est un garçonnet qui manque de confiance en lui, plein de bonne volonté mais très malchanceux. C’est celui qui se pose le plus de questions.

- Snoopy est le chien qui parle, mégalo, écrivain…d’une lucidité incroyable.
- Lucy, apprentie psychiatre, est la « grande-gueule » du groupe. Donneuse de leçons, quelque fois à 5 sous (5 cens exactement), elle mène la vie dure aux autres : Charlie Brown qu’elle désespère de plus en plus, Linus, son frère, pour qui une couverture-doudou est nécessaire à une vie sereine et Schroeder, dont elle est amoureuse, qu’elle exaspère.
- Schroeder, «l’artiste du groupe », replié sur lui même, il s’évertue à interpréter du Beethoven sur un piano pour enfant
- que dire de ces deux-là : Patty, appelée « Monsieur » par son amie Marcie.
- sans oublier Woodstock, le piaf, le meilleur ami de Snoopy


Que fait une BD dans ma littérature picorée ? Cette BD est un condensé de poésie et de philosophie quotidienne, un pure chef d’œuvre de mise en scène et de dialogue/monologue.…
Problématique de l’enfance, qui nous renvoie, tel un miroir, à nos propres interrogations.


Je vais avoir beaucoup de mal à vous inviter à lire ces aventures dessinées mais voici tout de même quelques exemples…dès que j’en lis d’autres qui peuvent s’écrire sans tout perdre de leur saveur je vous en fait part…mais je vous conseille tout de même de filer vous acheter l’intégrale et d'aller sur le site officiel.

Snoopy est assis devant une machine à écrire sur le toit de sa niche
« Conseil de voyage
….
Comment éviter le mal de mer, le mal de la route et le mal de l’air…

Prenez garde à ce que vous manger.

Et restez chez vous. »


***
Que dire de ces moments décris avec tant de poésie : Snoopy patine sur un lac gelé et c’est lui qui parle.
« Voici le patineur pratiquant ses quarts extérieurs…

La glace est un peu rugueuse..

La plupart des patinoires ont une machine chargée de la repolir…

(Woodstock arrive dans la vignette)




Woodstock repolit la notre avec un sachet de thé mouillé! »



entre autres...

vendredi 19 janvier 2007

Empreinte écologique et noix de lavage

Après avoir mis le linge de notre bout de chou à laver dans la machine avec les noix de lavage…et après de nombreuses stimulations écologiques des médias ou des sites/blogs visités, je suis sujette à une prise de conscience écologique. Oui, oui c’est à la mode…alors pourquoi ne pas faire comme les autres et parler de deux/trois trucs.

Les noix de lavage déjà. Ils s’agit des fruits d’un arbre connu par les indiens et les népalais pour leur utilisation en savon, lessive, produit d’entretien etc…. Seules les coquilles de noix, contenant de la saponine (véritable savon bio), servent à la lessive. Il suffit d’en mettre une poignée dans un sachet en coton fourni et de le mettre en machine.
J’ai choisit cette lessive au début car elle est hypoallergénique et pour le bout de chou c’est rassurant. Pour nous, c’est encore la bonne vieille lessive….mais je commence à changer un peu la donne…peut-être pour 2007.


Astuces : il faut tout de même rajouter une ou deux gouttes d’huiles essentielles sur le sachet car les noix de lavage n’ont pas d’odeur (sauf pour la lessive de mon chenapan) et rajouter des balles de tambour pour bien battre le linge. Dès que les noix sont molles, elles ne servent plus (ou dans la composition d’un compost pour les plus branchés).



* source SITA
Pour aller plus loin, j’ai voulu vraiment me sensibiliser (autrement que par les astuces de ma maman)…oui, oui, je connais comme tous le monde deux ou trois gestes pour moins gaspiller…mais bon, suis-je une consommatrice si abusive de ressources naturelles que ça ? J’ai donc fait le test de mon empreinte écologique, soit le calcul de l’impact d’une personne sur l’environnement. Cela va de nos choix alimentaires (saisonnalité, produits animaux, emballages), à l’utilisation de l’eau, de l’électricité et des transports.
Sur ce site il nous faudrait 1.82 planète pour subvenir aux besoins de la population mondiale si tout le monde consommait comme moi….aoutch… Sur celui-ci c’est 1.3 planète… c’est clair ce n’est pas bon du tout…et pourtant je n’ai pas de voiture !!!Je trouve qu’il n’y a rien de mieux pour se sensibiliser que de découvrir combien de planète il nous faudra avec notre propre consommation…

jeudi 18 janvier 2007

Radis noir, chèvre frais et miel

Pour prendre soin de mon foie voici une recette…Bon c’est vrai les éléments en plus ne sont pas recommandés pour une diète dépurative mais euh…c’est bon.
Radis noir, chèvre frais et miel :
1 radis noir
1 gros chèvre frais
du miel
de l’huile d’olive
de l’eau de fleur d’oranger (facultatif, peut être remplacée par des oranges, elles aussi facultatives)

Pelez le radis noir et découpez le en copeaux très fins. Faites le dégorger 1h dans du sucre. Retirez le jus (qui peut-être utilisé comme un sirop anti-toussif) et rincez le radis noir.
Faites une vinaigrette avec le miel, l’huile d’olive et l’eau de fleur d’oranger. Servez le radis noir, le fromage de chèvre frais coupé et arrosez de la vinaigrette sans vinaigre.

une umébosis pour prendre soin de son hygiène digestive

Eh voilà, à force de manger n’importe quoi j’ai une « crise de foie ». Si je ne me mets pas derrière les fourneaux, voilà ce qui arrive : je ne suis tentée que par les produits chimiques, très gras et très sucrés. Je n’ai même pas pris le temps de boire une tisane de fenouil après le repas…. Je suis donc obligée ce matin de passer à l’étape supérieure.

Rien de mieux pour renouveler et entretenir une hygiène digestive que la prune umébosis (ou mébosis). « Un mébosis par jour chasse le médecin » dit-on au Japon.
C’est une prune grosse comme une cerise, fermentée dans du sel le plus souvent, qui peut être utilisée comme un condiment. Sa chair peut servir dans une vinaigrette comme la moutarde ou pour rehausser le goût de céréales, de légumineuses ou de purée de courgettes ou d’aubergines par exemple.



L’utilisation que j’en fais ce matin est, elle, uniquement thérapeutique. L’umébosis aide à la digestion et par l’acide citrique qu’elle contient à l’assimilation.
Thé de 3 ans (Kukicha) + umébosis + gingembre :
1 umébosis
½ cullérée à café de gingembre frais râpé
thé de 3 ans
Dans un bol, réduisez en purée la chaire de la prune umébosis, rajoutez-y le gingembre. Versez dessus le thé de 3 ans (Kukicha) très chaud. Consommez la boisson très chaude. Le goût est particulier mais c’est pour la bonne cause…je vous aurais prévenus.

Le thé de 3 ans est fait avec la même plante que le thé ordinaire. Dans ce dernier ce sont les bourgeons des feuilles qui sont utilisés et la boisson est excitante. Pour le thé de 3 ans, Kukicha, il ne s’agit que des feuilles et branchettes ayant 3 ans avant d’être cueillies et la boisson est plus douce et plus fortifiante.
Rajout: Au fait, voici les prunes en pickels utilisées ici (avec une explication plus complète de ce qu'elles sont)...

mercredi 17 janvier 2007

invitation à l' "absolutely green"

Oui, oui, oui….que de merveilles !!! Mon homme en piochant comme à son habitude sur internet pour combler mes attentes m’a trouvé un blog culinaire fabuleux. Comme quoi je ne peux vraiment pas concurrencer certains dans ce domaine… Il s’agit d’un blog végétalien, il est un peu difficile de lecture mais recèle tellement de surprises culinaires. Je l’ai mis dans mes favoris et pour cause : que dire d’un "cake épicé à la betterave", d’une invitation à "boire l’Islande" (excusez moi du choix lié à l’heure du message). Ou encore une galette des rois tardive à la "frangipane Ylang-Ylang et Almond Blossom".
Ce blog est fabuleux pour ceux qui veulent changer des repas végétaliens de nos mères : on y retrouve l’utilisation originale de tous les légumes, de tous les fruits, des herbes, des huiles essentielles, des remplaçants du gluten etc…un vrai délice.
De quoi utiliser encore plus tous mes ingrédients dits bizarres par les néophytes du végétarisme.

mardi 16 janvier 2007

Ange de tous les enfants du monde

Une petite histoire que je raconte à mon enfant depuis le début de sa vie…je la connaissais pour l’avoir découverte dans un livre de contes offert à une de mes amies toute jeune maman sans connaître le nom de l’ange. Je la redécouvre en tapant sur internet le prénom de notre merveille.


*source photo

« L’ange Yaël : ange de tous les enfants du monde.
Il est dit que l’enfant en naissant a toute la connaissance du monde : il connaît toutes les langues, est expert dans tous les savoirs, philosophe sur la condition humaine et ses travers. Il sent le poids des malentendus. Le premier cri du bébé serait le refus d’être investi de cette responsabilité.
L’ange Yaël choisit de venir lui rendre visite dans les premières minutes de vie…pour le réconforter, le soutenir. Il lui pose un doigt sur la bouche : « Chut ! Ne raconte pas tout ce que tu sais…la vie est faite pour apprendre étape par étape, marche après marche…ne vas pas trop vite….oublie ce que tu sais déjà pour être toujours curieux ».
Ainsi l’enfant oublie tout et redécouvre le monde…jour après jour…en toute innocence…
L’ange Yaël serait là aussi pour accompagner les enfants qui apprennent la vie d’adulte trop tôt… La preuve de son passage : l’empreinte de son doigt sur le haut des lèvres de l’enfant !»


Chut mon bébé, reprend goût à la vie, découvre doucement, maman et papa t’accompagnent.

Peluches Trousselier et peluches Sigikid

Et voilà que je suis repartie à chercher des trésors pour mon enfant…quelle consommatrice je deviens !! Bon, je ne change pas complètement : les peluches m’ont toujours emballée, les contes m’interpellent énormément, les nouvelles lues à voix haute me séduisent de plus en plus, les mobiles de designer me fascinent, les comptines me semblent un passage obligé (la musique est devenue partie prenante de mon quotidien)…

Je viens de retourner sur le site des peluches Trousselier. Magique, d’un imaginaire fantaisiste…et dire que j’avais dessiné un doudou à mon chenapan…mais par manque de suite dans les idées et d’habileté manuelle pour la couture, je suis restée en plan…
J’adore leurs lapins ailés, leurs animaux blanc ou jaune au champignon rouge, leurs chats stylisés (avec la coccinelle par exemple), leurs dinosaures, crocodiles et monstres noirs…enfin si vous allez sur le site vous allez très vite comprendre de quelles peluches je parle…les décalées bien sûr !!!

Pour mieux comprendre mes goûts, voici les peluches dont je raffole…celles avec l’étiquette en bois et une tache d’encre rouge dessus….pour moi…eh, oui je suis toujours une enfant….les peluches Sigikid. Pour vous faire une idée voici le site d’un magasin en ligne où l’on en parle : j’aime les musiciens de brême, les oiseaux gogo et les rats de bibliothèque.

Les sources artistiques de DISNEY

Au fait, le Musée Guimet n’est pas le premier musée où je traîne mon trésor de moins d’un an.
Je ne suis pas vraiment musée mais des fois…en fait, je trouve que les conservateurs de musée ne se mettent pas encore au niveau des visiteurs. Il y a souvent des explications annotées à côté des œuvres mais je dois avoir besoin de plus d’anecdotes, de codes de lecture etc… Qu’il s’agisse d’une influence gothique ou romane ne me parle peu…je préfèrerais que l’on me rappelle de quoi il s’agit…au final, je suis obligée de bouquiner sur les œuvres présentées dans tel musée avant de le visiter de manière satisfaisante.

Après une lecture en diagonale (très fréquente pour les bouquins d’art) du livre « Il était une fois Walt DISNEY, aux sources de l’art des studios Disney » (merci mon amour!), nous nous sommes rendus, la petite famille au complet, à l’expo.
C’était fabuleux !! Bon c’est vrai j’ai un faible pour les illustrateurs et les peintres préraphaélites donc j’étais servie…Je leur consacrerais à chacun un message plus tard…
Et puis je suis toujours passionnée par la source de la création…qu’est-ce qui peut bien motiver un homme à créer de toutes pièces un nouvel univers?

Je n’adhère pas à la morale des films d’animation de DISNEY…je les trouve trop consensuels (voir mon message sur « L’étrange Noël de Mr Jack » de Tim BURTON), je trouve aussi les personnages trop simples, pas assez ambivalents. Ceci dit, je suis une spectatrice dévouée…encore plus en analysant les codes…mais ça c’est autre chose.
Pour en revenir à l’expo, ce qui m’a plu était de voir en quoi ce dessinateur avait assumé des partis pris esthétiques selon ses films :
l’anthropomorphisme de ses animaux (Honoré DAUMIER entre autres) ou de ses arbres (Arthur RACKHAM étant mon favori très haut placé),
ses mises en scènes expressionnistes,
ses architectures (d’inspiration flamande pour « la Belle au bois dormant », du Douanier ROUSSEAU pour « le livre de la jungle » ),
l’utilisation dramatique des ombres,

ses inspirations (les contes européens)
…J’ai aussi aimé la collaboration de DALI mais je n’ai pas pu profiter du film (mon petit loup commençait à trouver le temps long)…dommage, très dommage surtout que ce « court-métrage » n’est pas dans le DVD de l’expo….Bouhouou…


Au final mon petit d'homme n'a profité que des effets de lumière de l'expo... pour vous donner une idée plus précise, c'est ici (photos prises de ce site).



Musée national des arts asiatiques Guimet

Je suis allée hier au Musée national des arts asiatiques Guimet de Paris avec mon bout de chou et ma tante. J’ai adoré…j’étais perdue dans cet univers où je n’ai aucun code. Et même avec l’audio-guide que nous avions pris, je n’ai pas pu profiter au maximum de la visite. Je dois y retourner avec mon homme (le grand) et ramener mon carnet de croquis : cela mérite…

J’ai adoré les différentes représentations du bouddha: de l’art kmer où son visage est plus rebondi, les joues pleines, le sourire aux lèvres…à l’art birman qui le représente plus fin, le nez aquilin, les arcades sourcilières se rejoignant et formant deux arcs de cercles sur la totalité de la largeur du visage etc…

Que les connaisseurs m’excusent, je suis une profane et je n’ai pas pu acheter le bouquin des expositions permanentes…je me fie à ma mémoire (qui me joue souvent des tours).
J’ai adoré aussi les chevaux dans l’art chinois, croupe et poitrail rebondis ; tête stylisée…


Autre coup de cœur, les joueuses de polo : très bien mises en scène, ces statuettes (retrouvées dans les tombes pour représenter le niveau social du mort) sont sublimes et montrent la place des femmes dans cette civilisation. Artistiquement, le talent des sculpteurs pour leur donner du mouvement est évident.
Bon, promis, pour me faire pardonner de mes approximations, je vous ferais un autre topo sur ce musée dès que possible et remplirais « ma page blanche ». En attendant allez donc sur le nouveau site officiel .

vendredi 12 janvier 2007

Salade de chou rouge, graines de fenouil et raisins secs

Mais si, j’ai quelques recettes de cuisine à vous proposer…et en plus cela permettra à mon homme de vérifier que je ne mange pas de cochonneries en son absence.
Alors voilà mon repas de ce midi (un peu pauvre en protéine j’en conviens).
Salade de chou rouge, carotte, graines de fenouil et raisins secs
1 petit ¼ de chou rouge par personne
1 carotte par personne (facultative)
Huile d’olive
Vinaigre balsamique
Raisins secs ou pomme
Graines de fenouil
Gouda ou mimolette (ou tout fromage à pâte dure : mon choix est plus influencé par la couleur et mon goût pour les fromages des Pays-bas !)

Emincez le chou rouge très finement. Préparez la vinaigrette et y ajoutez le chou. Remuez et laissez macérez un bon ¼ d’heure.
Epluchez les carottes, râpez les ou émincez les très finement au couteau (je préfère, cela laisse le croquant de la carotte et rappelle celle que me mettait dans la bouche ma maman quand je lui disais « J’ai faim !» : au final de bons souvenirs…).
Découpez en petits cubes le fromage choisi.
Broyez (ou hachez un petit peu au mixeur) les graines de fenouil.
Rajoutez les dans le saladier ainsi que les carottes et les cubes de fromage.
Pour la touche sucrée, des raisins secs regonflés ou des petites lamelles de pomme.
Bon appétit !

jeudi 11 janvier 2007

Tim BURTON

Pour suivre les conseils des moteurs de recherche et attiser votre curiosité dès le début de vie de mon blog, je m’évertue à l’alimenter en contenu et vous donne un aperçu de ce que vous pourrez trouver, au gré de mes humeurs, dans chaque catégorie.

Le film d’animation image par image « L’étrange Noël de Mister Jack » de Tim BURTON a été un vrai choc pour moi.

D’une part, car pour la première fois, j’ai pris conscience qu’un conte n’était pas seulement destiné aux enfants. Il pouvait aussi être provocant, décalé, intelligent.
Je connaissait déjà le réalisateur pour ces « Batman » et « Edouard aux mains d’argent ». Je me délectais déjà de ces films d’une excentricité tout à fait jouissive. Mais là, Tim BURTON reprenait les codes du conte merveilleux (un beau Père Noël à l’embonpoint rassurant, un paysage lumineux, chatoyant comme un sapin de noël) et les supplantait dans nos cœurs au profit de ses héros moins conventionnels (un squelette shakespearien, une poupée de chiffon rapiécée, un chien fantôme jouant avec son os de cage thoracique ou un chatouilleur de cerveau pour ne parler que d’eux).


D’autre part, pour la technique utilisée : une animation image par image de décor réel et de personnages en pâte à modeler.
Il faut dire que toute petite je voulais dessiner pour les films de Walt DISNEY et je créais mes marionnettes à fil (très, très rudimentaires). Plus tard j’admirais le talent de Jim HENSON, créateur de marionnettes à « animation » intérieure (comme les guignols de l’info sur Canal +), et me renseignais sur l’animatronique. L’animatronique étant une technique de robotisation des marionnettes.





*source sculpture: Jay Hall CARPENTER
Alors là, je me suis enchantée à découvrir les techniques des artisans/artistes sur ce film. Leur talent pour donner vie et émotion à des pâtes à modeler…

Cela m’a aussi confirmé l’importance de la collaboration avec le compositeur (interprète) Danny ELFMAN : comme toujours sa musique confirme l’atmosphère mais là, les chansons nous rappellent qu’elles peuvent faire partie intégrante d’une œuvre cinématographique sans ressembler à des rajouts isolés. De Danny ELFMAN, je vous conseille toutes ses bandes originales de film avec une préférence pour « Edouard aux mains d’argents », « Les Noces funèbres » (merci petit frère !) et bien entendu « L’étrange Noël de Monsieur Jack ».






Les œuvres de Tim BURTON sont à mettre devant tous les yeux et entre toutes les mains, enfin presque…..
Pour aller plus loin, je vous conseille le site francophone et quelques lectures :
- « Tim BURTON » par Antoine DE BAECQUE (encore merci petit frère !!!)



- pour la technique d’animation « L’étrange Noël de Monsieur Jack, Tim Burton, le livre du film » de Frank THOMPSON


- « La triste fin du petit Enfant Huître » de Tim BURTON pour se donner encore mieux une idée de son univers (parfois bien cauchemardesque)


Jacques PREVERT

Bonjour à tous,
En référençant mon blog hier, j’ai dû le commenter pour « attirer » mon public cible…que dire pour intéresser les internautes ? En voyant le nombre de blogs renouvelant le genre du journal intime (sans parler de ceux coquins, voire plus, inscrits dans cette catégorie), j’ai dû me rendre à l’évidence…je n’ai que mes coups de cœur à vous proposer : pas de recettes de cuisine, pas de mots pour palier à mes maux…
juste de la réflexion sur une de mes pratiques cocasse ou originale, une bribe de bouquins, un coup de projecteur sur des artistes (au sens noble, et aussi plus décalé, du terme) que j’affectionne….
une envie ravageuse de partager…et d’être….
Je suis comme je suis, je plais à qui je plais…


*source illustration: Gabriel LEFEBVRE


Comment mieux commencer cette littérature picorée qu’en rendant hommage à mon titre de blog et surtout à son grand auteur :



Je suis comme je suis, de Jacques PREVERT

Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J’aime celui qui m’aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi

Je suis faite pour plaire
Et n’y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m’est arrivé
Oui j’ai aimé quelqu’un
Oui quelqu’un m’a aimée
Comme les enfants qui s’aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer…
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire

Et n’y puis rien changer.


mercredi 10 janvier 2007

"crème Budwig" influencée par Kousmine

Le petit déjeuner fait partie intégrante d’un bon démarrage de ma journée…

quand l’idée d’une surcharge pondérale ne me tétanise pas, j’aime bien profiter d’un petit-déjeuner, comme ma maman dit, à la Kousmine. J’essaye très souvent de le préparer en douce à tous ceux que j’arrive à kidnapper pour une nuit, mon compagnon ne l’aime que par période. Il s’agit en fait d’une version de la « crème Budwig » proposé par le docteur Catherine KOUSMINE :
Dans un bol :
- Une cuillérée d’huile d’olive,
- Une cuillérée de miel de saison
- Des graines germées de saison (facultatif)
- Des graines ou fruits à écales de saison mixées (amandes, noisettes, graines de tournesol, de sésame, de potiron)
- Un fruit de saison ou un fruit sec
- Un yaourt ou un peu de fromage blanc

Il faut que je revienne sur le régime Kousmine. C’est, si j’ai bien compris, une méthode thérapeutique impliquant la revivification de l’organisme dans le traitement de certaines maladies chroniques. Ce médecin sensibilise le public sur les dérives alimentaires. Elle propose une réforme basée sur :
- la réhabilitation des produits complets (sucre, céréales,…) au détriment des produits raffinés
- une hygiène intestinale entretenue par une consommation limitée en protéine et sucre
- une utilisation des compléments nutritionnels et des rajouts en vitamines ou oligo-éléments
Il est bien entendu évident que cette méthode est complémentaire aux traitements conventionnels. Pour ma part, c’est plus à prendre comme une référence nutritionnelle. ( le site officiel ne donnant pas réellement une idée de l’application des principes…).


Bon ce matin, pour reprendre forme, je me suis mise devant l’écran avec un thé (boisson essentielle à mon bien-être) et deux clémentines (c’est de saison). J’en ai profité aussi pour faire un « assassinat gourmand », je pense que le terme me vient de la chanteuse Juliette (je vérifierais plus tard) : j’ai coupé la tête à un pingouin en pâte d’amande.
Et quel pingouin! Un personnage de mon chocolatier préféré : Patrick ROGER (bien heureux les parisiens qui peuvent aller à tout moment se ravitailler). Des chocolats au poivre, au thym/citron, à l’Ylang-Ylang, à l’avoine…et que dire de ses « bombées de douceur » que sont ses caramels (que l’on ne peut pas acheter au détail, quel malheur !) Si je vous ai donné l’eau à la bouche, n’hésitez pas à aller visiter le site du meilleur ouvrier de France en 2000

vol de papillons

Bonjour à tous,

Pour ce deuxième jour d’ouverture de ce blog, je ressens moins le besoin de répertorier compulsivement ce qui fait ma personnalité….Il est temps de laisser aller les humeurs quotidiennes et éphémères.



Alors pourquoi pas commencer par l’origine de ma bonne humeur de ce matin (comme quoi il suffit d’un rien : les pas encore mamans ne me comprendront peut-être pas, désolé !). Mon petit d’homme m’a à nouveau « gratifié » d’un de ses sourires fabuleux et d’un babillage de plus en plus complexe : je suis aux anges…..

Et dire que mon premier baume au cœur a été ses mains…virevoltantes…pendant les tétées.

mardi 9 janvier 2007

kéfir de lait

Je m’évertuais depuis quelques années à répertorier les petits éléments que j’utilise en cuisine (un peu bizarres, qui ressemblent parfois à un soupçon de sorcellerie). Il est dit que la cuisine se transmet de mère en fille : dans ce cas-là, je tiens de ma maman tous les ingrédients macrobiotiques. De ma grand-mère paternelle la gastronomie du sud-ouest (pour une retraitée parisienne elle est excellente et dépasse certains cuistots renommés du coin). De mon compagnon juif une influence et ashkénaze et sépharade…

En fait, je cuisine avec énormément de légumes (de saisons, oubliés ou exotiques), de céréales et légumineuses, des épices, des algues, des fleurs (très peu souvent car je ne sais pas où les acheter et pourtant je suis sur Paris….et je préfère les cueillir moi-même….excepté pour les séchées !?!), des graines germées, des substituts à la viande (végétariens). Je ne suis pas végétarienne mais c’est vrai que la viande n’est pas l’élément majeur dans mes repas. Mon meilleur cobaye est mon compagnon….après 4 ans de vie commune on peut dire qu’il mange maintenant de tout (avec plus ou moins de satisfaction)…je m’évertue à rendre plus digeste mes plats pour son système digestif moins habitué, c’est tout. Mon frère et ma cousine adorés, eux aussi, me poussent à la découverte. Pour l’instant, vous n’aurez pas le droit à des recettes, je ne peux que rarement m’en passer moi-même mais je vous livre mes bizarreries.


Kéfir de lait : cela me vient de ma maman.
En internat, elle m’avait passé ce champignon (une sorte d’éponge blanche translucide et granuleuse, un peu comme un bouquet de chou-fleur sauf la consistance) que je devais mettre dans un litre de lait tous les matins. Tous les soirs, je buvais le liquide restant qui était devenu par l’action de fermentation une sorte de yaourt. Magique !! Je rinçais alors soigneusement mon kéfir que je remettais dans du lait frais, pour consommation journalière, ou dans de l’eau pour une journée de repos….
Le principe du kéfir, si on choisit de faire soi-même sa « potion magique » c’est de garder ce champignon, de suivre son évolution (il grossit et donne d’autres « pousses » qui peuvent se séparer du reste) pendant quelques années. Malheureusement le mien est mort car je ne savais pas comment m’en occuper à long terme.
J’ai su plus tard en cherchant à en retrouver que nous pouvions le sécher, le mettre dans un papier absorbant et l’enfermer dans un tiroir pour un mois avant réutilisation. Au final, je n’ai retrouvé que la poudre de kéfir vendue en pharmacie….je n’ai pas osé l’utiliser pour ne pas être déçue, le produit laitier serait bon à coup sûr mais je désespère de récupérer un champignon, si petit soit-il, qui me permette d’en faire tous les jours.
Rajout du 29/01/2008:
J'ai fini par en récupérer, c'est ici...et le kéfir d'eau .

idée de recettes: chou-fleur, courgettes, aubergines

Une de mes préoccupations majeures (quand il vient le moment de passer aux fourneaux), étant gourmande, cuisinière amatrice et curieuse d’éveiller mes papilles et celles de mes convives les plus volontaires, est de trouver quelle nouvelle recette je vais pouvoir faire avec le même ingrédient.
Voilà celles qui reviennent malgré tout souvent mais peut-être que pour vous c’est du nouveau. Alors n’hésitez pas à tester si le cœur vous en dit…je suis prête à vous envoyer plus de détails au cas par cas.

Ce que je fais avec (idée de recette)

le chou-fleur :

- curry indien : avec une boite de petits pois, une tomate, deux pommes de terre, des oignons et du curry le tout au wok
- gratin de millet et chou-fleur (eh oui le millet n’est pas destiné qu’aux oiseaux) : je cuits les deux ingrédients séparément et les rajoute après avec un soupçon de fromage râpé

les courgettes :
- purée : les cuire à la vapeur si possible, leur retirer le maximum d’eau et leur rajouter selon envie de l’huile d’olive, de l’ail et des herbes aromatiques
- tarte portugaise : après avoir laissé dégorger 3 courgettes coupées en rondelles moyennes pendant 1/2h minimum dans du sel et les avoir très, très soigneusement rincées, je les ajoute à deux œufs battus avec de l’huile d’olive, du cumin, de l’ail et du piment doux. Cela me sert pour remplir ma pâte à tarte. Par gourmandise je peux rajouter de la feta dessus.
- milk-shake aux courgettes et au fromage de chèvre
- poêlées avec des amandes effilées
- brandade verte de poisson : je prend un poisson blanc cuit auquel je mélange une purée moitié pomme de terre/moitié courgettes et que je fais gratiner au four

les aubergines :
- au miso : je les cuis coupées en deux dans le sens de la longueur 5 minutes à la vapeur, leur rajoute un mélange de miso et de vinaigre de riz et je colle ma moitié d’aubergine tartinée de mon mélange dans le four. Le miso est une pâte de soja ou d’orge fermenté d’origine asiatique que l’on trouve dans les magasins bio, diététiques ou les magasins asiatiques.
- Caviar d’aubergine : je cuits mes aubergines à la vapeur et les laisser égoutter quelques heures (en pressant contre la passoire de temps en temps), je les mixe et rajoute selon l’envie : 1/ de la moutarde (c’est la recette de mon homme !) ou 2/ de l’huile d’olive, de l’ail et de tahin ou purée de sésame ou 3/ de la crème d’umébosis et du tahin. Le tahin étant une purée de sésame et l’umébosis (ou mébosis) est une prune japonaise fermentée aigre.
- Tajine : avec de la viande, des pois chiches, des abricots secs accompagnant de la semoule de blé (couscous)
- A l’indienne : je coupe mes grosses aubergines deux fois dans le sens de la longueur. Je tartine chaque couche d’un mélange de purée de sésame ou de noisettes ou d’amande, et de raisins secs, en y rajoutant du poivre et de la cannelle. Et je mets le tout au four

ces artistes qui trottent dans ma tête

Je viens d’une famille de peintres (professionnels ou amateurs), l’art fait partie intégrante de mon éducation. Ma culture générale est cependant limitée. J’ai participé à plus de vernissages que je n'ai visité des musées. Ma maman m’a appris à regarder une toile ou une sculpture plus comme un travail de création : la technique, le mouvement, les couleurs, les formes…la nouveauté….le manque de nouveauté. Je suis devenue admirative de la création sous toutes ses formes.
J'avais donc envie de vous parler de ces artistes qui trottent dans ma tête. En commençant par la première et non des moindres: ma maman.
Elle est artiste peintre/sculpteur professionnelle. J’ai été bercée par ses étapes artistiques, d’une inspiration DALI‘enne’ aux bas reliefs, de la figuration à une démarche plus abstraite. Je suis toujours abasourdie par ses découvertes, ses travaux sur les pigments, sa démarche de réaliste à un trait plus « spontané », dans le mouvement. Allez donc jeter un œil à son travail (dernière période uniquement, les autres sont « archivées ») sur Alexandream

sumi-e et/ou peinture chinoise et japonaise

Dans mes bonnes résolutions 2007, il y a se remettre au dessin. J'essayerais donc de palier à ma timidité artistique et afficher mes nouveaux croquis au fur et à mesure....j'ai juste à demander à mon cher et tendre de me les scanner....


En attendant, je m’exerce au sumi-e.
C’est une technique de peinture orientale originaire de Chine et introduite plus tard au Japon. Il s’agit de peindre à l’encre de chine, sous forme de lavis souvent monochrome. Y est associé la pratique du zen (position du corps, utilisation du souffle etc…)…ce qui vous explique ma perplexité.
Il faut énormément de patience et d’entraînement.

J’aime à imaginer cette pratique comme une hygiène de vie du peintre, une pratique quotidienne de détente et d’inspiration créatrice :
…modérer et/ou connaître son tempérament et savoir ramener à quelques traits essentiels le modèle le plus compliqué…
pour après peindre avec quelques techniques que ce soit, figuratif ou non.

En attendant de me perfectionner, je m’entraîne aux techniques du sumi-e mais aussi de la peinture chinoise en général. Bon…pour être franche…pour l’instant je suis plus le nez dans mes bouquins sur le sujet que devant ma feuille de papier de riz, mon pinceau et mon pain d’encre….

Mes bouquins (sans parler des livres sur l’œuvre d’un seul peintre) :
« Comment peindre à l’Orientale : sumi-e » de Hakuyo HIRAYAMA
« Les secrets de la peinture chinoise » de Pauline CHERRETT
« Peinture chinoise, tradition Qi », de Wang Jia Nan, Cai Xiaoli et Dawn Young
« L’esprit de l’encre" de TUAN Keh Ming et PENG Chang Ming


Haptonomie, science du toucher affectif

Pendant ma grossesse (en attente d’un enfant très désiré), nous voulions profiter de ces instants, et la future maman et le futur papa. Nous voulions absolument inclure le papa dans l’accompagnement même….c’est pourquoi nous nous sommes intéressés à l’haptonomie. Cela a été une vraie révélation car dès le quatrième mois de grossesse nous avions une vraie relation avec le bébé, sans vous parler de ce qui se passe encore maintenant.


*source photo: Anne GEDDES

En accompagnement d’une naissance, les séances se font du 4ième mois de grossesse jusqu’au 1 an du bébé. Il s’agit d’une science et d’un art du toucher affectif. Comment vous parler de quelque chose d’aussi tactile et ressenti…si ce n’est en vous indiquant que lors de ces rencontres haptonomiques avec le bébé dans mon ventre, il y avait une réaction du bébé : il ne donnait pas de coups (mouvements désordonnés et non calculés) mais louvoyait, dansait vers ma main et la main du papa….

*source dessin

Bon avant de paraître pour un peu dérangée, je ne peux que vous inciter à aller vous renseigner vous même sur le site officiel et sur la page intitulée « Dialogue avec le fœtus » de Bernard MARTINO, extrait de "Le bébé est une personne". C’est rare pour être signalé, ce texte relate une séance pendant la grossesse avec le père fondateur de cette science humaine, Frans VELDMAN. Les livres sur l'haptonomie sont un peu difficiles d'approche et à réserver à ceux qui ont déjà pratiqué, cela n'empêche pas de les consulter, lire et digérer après coup: "Haptonomie, science de l'affectivité", le premier, pour démarrer, et "Haptonomie, amour et raison" sur le rapport aux calins, à la sexualité, aux corps... de Frans VELDMAN.


Pour connaître les haptothérapeutes (qui ont obligatoirement une formation de base de professionnel de la santé), une seule solution, prendre contact avec le CIRDH.