Un petit tour dans la bibliothèque de ma grand-mère et me voilà repartie avec toutes mes f
iches d’animaux récoltées enfant (Merci encore
Mme Gl et maman pour la récupération d’autres fiches plus tard).
Et oui, « Le grand fichier du monde animal » de Livre de Paris 1974/1975 va me permettre de proposer plus que ce que j’en ai pris. Les fiches par animal en figurine ont été trouvées, les cartonnés de cette marque de chocolat avec l’animal dans son cadre reprennent aussi du poil de la bête.
Au fur et à mesure, je vais pouvoir mettre à profit les
classements proposés et leur
tryptique avec schéma (il me manque aussi le dépliant bio-géographique):
- zoologique avec des schémas (ouh que j’aime les schémas !) : protozoaires (carte inexistante dans mes « archives », spongiaires, cœlentérés, vers, mollusques, crustacés, arachnides, myriapodes, insectes, échinodermes, procordés, poissons, batraciens, reptiles, oiseaux et mammifères
- écologique (le milieu où vit l’animal) : régions polaires, forêts tempérées et conifères, prairies, déserts, forêts tropicales, montagnes, océans et régions océaniques, eaux continentales, très répandu, vie parasitaire
- bio géographique (la région du globe): région arctique (pôle nord), région paléarctique (Europe, Afrique du nord, Asie du nord et du centre), région néarctique (Amérique du nord, Groenland et Islande), région orientale (sud et sud-est asiatique), région néo-tropicale (Amérique centrale et Amérique du sud), région éthiopienne (centre et sud de l’Afrique et Madagascar), région australasienne (Nouvelle-Zélande, Australie), très répandu
Nous commençons doucement, avec la fiche par animal trouvé en figurine… juste cela et énonçant son nom et en regardant s’il vit sur terre, nage en mer ou vole dans les airs.
Un passage dans un parc « sauvage » nous a permis aussi d’ancrer un peu plus la différence entre sauvage et dangereux.
Un animal sauvage n’est pas domestiqué, j’aime à expliquer à notre loupiot qu’il ne faut pas le toucher même pour les plus inoffensifs d’entre eux. Ils ne sont pas habitués à la main de l’homme, les toucher revient à dire qu’ils sont malades (donc contaminants ou sur la pente de la mort) ou encore immatures (et l’odeur de l’homme les handicaperait pour se réapproprier leur maman et leur vie sauvage).
Un animal sauvage peut aussi être dangereux… avec le parc zoologique, la piste en voiture permettait cette distinction : tous les animaux rencontrés étaient sauvages. Pour certains la vitre était ouverte avec cette indication bien « convenue » de les nourrir au pop-corn sucré…
seuls les zèbres venaient mettre le nez dans notre cage pour rien. Certains venaient et se laissaient toucher, d’autres gardaient leur espace vital (
n’est touchable que l’animal qui le souhaite, aussi une belle pris de conscience). Pour d’autres, la vitre se devait d’être fermée… « - Dangereux, pas toucher – Oui c’est ça ! »… cela change aussi des
animaux « méchants » indiqués par les grands-parents : aucun n’est méchant, ils sont tous dans des milieux de vie précis avec un rôle précis, chaîne alimentaire, volonté de supériorité de l’homme et mauvaise connaissance du comportement animal...
ou comment se replonger dans nos animaux féroces imaginaires (thème proposé dans
les Passeurs d'imaginaire, proposition malheureusement au repos)… mais c’est encore difficile d’aller si loin à moins de 3 ans.