La méditation est de plus en plus active à la maison. Elle ne constitue pas une activité supplémentaire mais bien une pause dans ce quotidien tourmenté. Je vous en parlerais encore et encore, pour les adultes... et pour les enfants (mais n'hésitez pas à suivre mon premier point là). En prenant mon besoin de focaliser mon attention pour que mon esprit puisse se disperser mais surtout revenir à l'attention, je suis des guides audios. Et avec la pratique, la vraie et pour mon cas moins intellectualisée, viennent les premières difficultés.
Il m'arrive de somnoler... non, non, je ne dors pas, je me recentre à certains passages: moui le souffle, moui les pieds, moui... Et puis, je reviens complètement à la fin de la méditation guidée que je voulais suivre.
Oui je somnole. Alors j'ai culpabilisé, oui les deux premières fois. Surtout que je ressortais de ce temps pris au temps avec un peu plus de fatigue et non une acuité nouvelle. J'avais loupée ma méditation. Mais non!? Une méditation n'a rien à voir avec une attente de quoi que ce soit. C'est juste une pratique. La méditation est un acte d'attention, de recentrage mais aussi de bienveillance. Alors oui, j'ai le droit de somnoler... concentrée et éveillée, puis dose de paresseux (non, non pas l'état mais le folivora).
*source Zooportrait de Yago PARTAL, ici le paresseux (heureux)
Un folivora heureux!
Mais cette somnolence alors. La somnolence peut être cet état groggy pas particulièrement enthousiasmant ou ce relachement de satisfaction, de satiété ou de rêvasserie (comme le ronronnement d'un chat repu). Elle peut être due à une fatigue passagère par manque de sommeil, par digestion ou une mauvaise position, une chaleur corporelle trop élevée.
Il s'agit d'un des obstacles de la méditation. Obstacle pas vraiment mais plutôt une des possibles dissipations avec la fatigue ou l'agitation. Alors pas de panique, recaler son dos bien droit, sa tête moins penchée et si l'envie revient, se contenter de reprendre la respiration, d'ouvrir légèrement les yeux et de se centrer sur les points de contact du corps au sol ou à la chaise.
Hum, mieux, c'est mieux.
Vous trouverez ici les différents obstacles à la méditation bouddhiste: le désir, l'aversion, la somnolence (clic direct), l'agitation et le doute.
Oui mais justement il ne s'agit pas de méditation bouddhiste. Je démarre avec le loupiot dans une méditation de pleine conscience, complètement laïque. Celle-là même mise au point comme pratique à la gestion du stress par Jon KABAT-ZINN, en anglais Mindfulness-Based Stress Reduction (ou MBSR). Il s'agit là de sensations, de respiration... de l'attention au moment présent.
Alors reprenons, je somnole encore quelque fois mais la pratique est bonne...
A suivre...
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