jeudi 8 janvier 2015

De quoi éviter la pensée "simple"

En ce moment, j'écris peu. Peut-être parce que je ne programme pas grand chose.
Pourtant la table est toujours remplie de livres. Des lectures distractions mais aussi d'autres plus "solidifiantes" pour enfant ou pour adulte. De la culture générale, des essais mais aussi des documentaires et de l'interactivité.


Hier, le lutin voulait baisser le son de la télé pour lire une bande dessinée. J'étais furieuse. Je suivais les mots des experts, des journalistes, des avocats, des politiques, des philosophes, des caricaturistes. C'était important. J'ai dû être cinglante pour écouter le programme.
Il ne comprenait pas l'ampleur de la situation. Il ne comprenait pas non plus mon émotion. Nous avons commencé à parler, à expliquer... parce que même à 8 ans, il est possible de réfléchir pour ne pas s'arrêter à une pensée simple.

Pour ma part, il me faut toujours des supports, des contextualisations, des explicitations. Pendant mes études, j'étais absorbée par la survie et n'ai pas gardé beaucoup de culture générale. Je dois me la créer, multiplier les angles, les interlocuteurs. Le livre est alors mon référent, mon sauveur!
- Toujours "L'éléphant", revue que je suis depuis 2 ans, qui me permet de reprendre des sujets quelque fois trop "académiques" pour me donner envie d'y replonger.
- "Terroristes, les 7 piliers de la déraison" de Marc TREVIDIC, ressorti de l'étagère car je ne peux plus en différer la lecture au vu de l'actualité.
- suivront des écrits du philosophe musulman Abdennour BIDAR

Pour le petit d'homme, des lectures accompagnées de documentaires, toujours, encore, encore plus. Je les aime tant. Je suis tellement convaincue que la seule chose à ma disposition, une responsabilité de parent, est de prôner une dose de savoir, l'éducation et l'esprit critique. Je billette de plus en plus les documentaires jeunesse sur mon blog littéraire et je compte bien augmenter ce partage.
Les thèmes sont divers, feront pour nombre d'entre eux l'office d'un enseignement scolaire. Oui! Mais je gage sur une appréhension moins rigide, moins évaluatrice et plus fournie pour que l'intérêt persiste. Un vulcanologue parlera de son art pas forcément mieux qu'un professeur de géographie mais avec peut-être plus de passion.
Ceux en cours de (re)ecture cette semaine (et peut-être de billets):
- "Le bien et le mal, c'est quoi?" d'Oscar BRENIFIER, comme beaucoup d'autres de ses propositions philosophiques pour parler d'actualité, pour aider le discours à se (re)placer à hauteur du chenapan.
- "C'est mathématique!" de Carina LOUART et Florence PINAUD parce qu'il ne suffit pas de devoir en faire pour comprendre à quel point ces sciences (les mathématiques) sont importantes. Rajout du 14/01/2014: j'en parle là.

1 commentaire:

Chantall a dit…

C'est vraiment très intéressant et inspirant !
Et je ne connaissais pas la revue "l'éléphant"... merci pour le partage !