La remise en question est perpétuelle. Surtout quand une amie me met sur la voie, appuyant là où une bonne âme (professeur de surcroit) avait déjà mis le doigt. Ne pas stresser le chenapan, ne pas lui mettre une pression supplémentaire.
Nous continuons les dictées selon le modèle proposé par la Librairie des écoles. Mais j'ai effectivement fait des modifications. Ce sont toujours des dictées préparées mais j'ai retiré les difficultés d’orthographe, ou presque.
Les moments de dictées sont assez intenses, encore. Nous arrivons tant bien que mal à les faire mais le petit d'homme rechigne beaucoup à la tache. Et avec la pratique, je me rends compte que certains éléments de la dictée ne m'importent que peu: l’orthographe des mots par exemple. Ce n'est pas que je trouve l'orthographe obsolète ou qu'il ne mérite pas attention mais je vais le proposer comme un travail à part: une dictée de mots, de mots invariables, de mots aux sons préparés, de mots aux terminaisons apprises.
Cela donne en pratique une dictée à trous. A l'envie, j'écris une partie ou je lui épelle: les pronoms personnels, les mots à orthographes difficiles par exemple. Je lui mâche le travail en ne gardant que les terminaisons des mots (qu'il peut retrouver en les mettant au féminin ou qu'il a apprises), les accords à ajouter (déterminants/noms, noms/adjectifs qualificatifs), les verbes et leur conjugaison. En fait, tout ce qu'il peut vérifier et corriger à relecture (conjugaison, homophone, accord ou son). Soit le travail qu'il peut valider avec une fiche de correction comme celle-ci (trouvée sur le blog de la classe des farfadets).
Je vais continuer sur une dizaine ou une vingtaine de dictées pour que nous puissions en faire plus facilement. Une fois l'ampleur de l'activité réévaluée et que le lutin y reviendra plus facilement, nous reprendrons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire