Qu’est-ce qui fait une enfance ? Une atmosphère, l’amour de ses parents, des rêves, de l’insouciance, du soutien, une porte ouverte des possibles, de beaux souvenirs ? Je ne sais pas. Il m’a encore été demandé quand j’arriverais à faire table rase du passé.
Je n’y arrive pas, c’est ancré dans ma chair, cela fait partie de mes tripes. Faut-il que je perde ce poids de trop pour voir avec la graisse disparaitre ces cauchemars, ces doutes, cette culpabilité de ne pas pouvoir surmonter ? Faut-il que je le vomisse ou défèque dessus ? Faut-il tout simplement que le temps passe, que la sagesse arrive malgré et avec.
Je ne sais pas. Je n’ai jamais su.
M’aurait-t-il fallu plus d’actes graves, plus de tragiques visibles et tellement brillants que personne n’aurait pu passer à côté ? Je ne sais pas.
Le traumatisme est là, encore. Je le croyais petit comme une limace qui ose encore laisser des traces de bave et je le découvre harpie immortelle aux griffes toujours acérées.
De mon enfance, de mon adolescence, il reste des traces. Celles que j’aime regarder sont dessinées. Ma maman en a retrouvées certaines…
En vrac… exotisme, enfants, animaux, sensualité...
des devoirs de classes mêlés à des copies et des divagations(j'en garde d'autres pour un prochain billet)
Je n’y arrive pas, c’est ancré dans ma chair, cela fait partie de mes tripes. Faut-il que je perde ce poids de trop pour voir avec la graisse disparaitre ces cauchemars, ces doutes, cette culpabilité de ne pas pouvoir surmonter ? Faut-il que je le vomisse ou défèque dessus ? Faut-il tout simplement que le temps passe, que la sagesse arrive malgré et avec.
Je ne sais pas. Je n’ai jamais su.
M’aurait-t-il fallu plus d’actes graves, plus de tragiques visibles et tellement brillants que personne n’aurait pu passer à côté ? Je ne sais pas.
Le traumatisme est là, encore. Je le croyais petit comme une limace qui ose encore laisser des traces de bave et je le découvre harpie immortelle aux griffes toujours acérées.
De mon enfance, de mon adolescence, il reste des traces. Celles que j’aime regarder sont dessinées. Ma maman en a retrouvées certaines…
En vrac… exotisme, enfants, animaux, sensualité...
des devoirs de classes mêlés à des copies et des divagations(j'en garde d'autres pour un prochain billet)
7 commentaires:
Garde bien précieusement ces petits bouts de toi, de ton enfance, de ton adolescence.
Je n'ai pas cette chance de pouvoir aujourd'hui contempler des petits bouts de moi, obligée de tout détruire pour gagner quelques grammes d'amour maternel que j'attends toujours...
On ne fait jamais table rase de son passé, on vit avec, on essaie, on apprend l'apaisement en laissant jaillir la colère. Surtout ne pas la retourner contre soi, s'offrir un peu de douceur, c'est à soi-même qu'il appartient de le faire.
Plein de choses, murmurées entre les lignes de ton billet, tellement de choses.
Je ne suis pas loin.
Je crois qu'on peut faire tabula rasa des idées, de ses idées, de celles des autres mais de a propre mémoire, de soi-même ce n'est pas possible; je garde tout, je ne jette rien, tout sédimente et s'amalgame, ça fait couverture et blindage mais au final quelque chose arrive toujours à pousser à travers, et peut-être va-t-il fleurir?
Surtout ne lâche rien ( comme dit le fameus monsieur Colin dans son émission " panique au Mangin Palace sur Inter, les dimanches)
Comme le dit justement Citron Vert, quelque chose peut passer à travers toutes les strates de son passé. Un peu à la manière du perce-neige qui pousse malgré la neige et le froid et qui fait le premier bonheur du jardinier.
"Panique au Mangin Palace" : excellente émission à écouter les doigts dans la prise. Fous rires garantis tous les dimanches matin...
Et pourtant ce ne sont que des pensées qui remontent...peut-on les ignorer ?
Framboise: apaisement.... merci, entre les lignes. Et je note votre écoute du matin à CitronVert et toi!
CitronVert: cela fleurit oui, de travers, avec des moments de sécheresse, mais ça pousse. Merci (et je vais écouter cette émission encore inconnue).
Evelyne: je ne crois pas, merci.
un bon coup de crayon
j'avais si mal au dos il ya quelques années ... le thérapeute m'a demandé d'écrire tout ce qui me pesait et l'apporter à la prochaine séance, j'ai écris, vomis, déféqué sur le papier tout un lot de rancoeur, de maux de doutes ... je n'étais pas fier en rapportant cette horreur à la séance suivante qui s'est déroulée avec mon papier plié dans une enveloppe à la main et en fin de séance il m'a dit qu'en faire : ce que je voulait, bruler, enfouir, déchirer peu importe cela deviendrait, peut-être ce que j'en ferai ... le fardeau était déjà moins lourd, le temps du pardon est arrivé longtemps aprés
portes toi bien
N-talo: c'était une belle idée. J'ai beaucoup écris mais je me rends compte, avec la parentalité, que mes maux sont encore bien présents, j'ai maintenant du mal à les écrire vraiment. C'est drôle c'est comme si j'écrivais sur ce média (je mets des choses mais à lire entre les lignes pour ne pas être impudique).
Quand à jeter, enfouir, brûler, j'essaye de prendre chaque mal et d'en faire un apprentissage pour mon fils, une autre forme de présence.
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