Nous ne sommes pas partis vers notre destination habituelle. Toujours près de l'océan atlantique, je crains le soleil et la chaleur, mais cette fois-ci une île, nous y arrivons par le grand pont. Après une cohue gentille de juillettistes, une promiscuité évitée, à nous le paysage magnifique proche du sauvage.
Des maisons de plein pied ou à un étage aux murs blancs et aux volets pastels. Des roses trémières partout. Des murs de séparation blancs comme en Grèce, arrondis sur le haut et de la lavande sur le bord des routes.
Des phares et des remparts approchés à vélo.
De petits ports de pêche...
ou le plus important avec un petit tour gourmand et une acquisition littéraire pour rafraichir mes prochains jurons et injures (haddockismes).
Nous étions à vélo, presque tout le temps. Les pieds nus dans les tongs (pour une fois) et pas un seul dans l'eau. Enfin pas sur la plage.
Première année où mon visage accepte le soleil... encore heureux, il a fait beau, très beau, chaud aussi.
Le vent dans les marais salants ou près des écluses fut accueilli avec bonheur (sauf quand il souhaite ralentir notre pédalage, Rrrrr!). La broussaille, les herbes hautes, les salicornes rousses. Une impression de sécheresse iodée.
Mon chardon préféré encore vert... et même violet avec une ou deux couronnes.
Et puis une entrée dans la foule, sous le coquillage, des places assises au concert (parce que je le veux), et pourtant trois heures debout dans une salle en folie, pour se préserver de tout.
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