lundi 22 mai 2017

Emulation, insatisfaction...


Voilà, derniers mots mis sur ma vingtaine de pages, attente d'un retour des "pairs" (soit les autres participants à la formation en ligne) et du certificat.
J'ai été ravie de suivre ce MOOC sur un sujet qui m'intéresse tellement. J'avais dans l'idée d'en faire une, traditionnelle, mais il fallait investir beaucoup de temps, être mobile et dépenser un peu. J'ai pallié à cela avec une formation en ligne gratuite. J'étais à Liège depuis plusieurs semaines (du moins en pensées).
Des cours passionnants, enthousiasmants, mettant en concepts des manières de décortiquer la littérature jeunesse (albums, romans pour adolescents, milieu éditorial, livres numériques, fictions hors du livre soit produits dérivés, fanfictions). Tous les cours répondaient à mon attente de précision et m'ont interpellée sur notre société, de consommation, culturelle, d'éducation.

Et puis les bémols:
Une formation ouverte à tous sans distinction de parcours, de métiers, gratuite, ne pouvait offrir d'évaluation que bancale: des quizz avec des questions trop ouvertes, des bugs de notation; des travaux individuels notés par les autres mais pas par les enseignants, des critères d'évaluation biaisés (permettant de ne pas prendre en compte des consignes).
Un forum de discussion appuyant nos participations, coups de coeur, partages. Il représente tout ce qui fait les bonheurs et les malheurs des réseaux sociaux virtuels ou blogs: des partages, quelques débats, mais surtout les plus actifs, réactifs, sont les plus visibles, pas de prise en compte de toutes les participations (sont-elles lues?), une certaine mise en place de "reconnaissance fashion" - bienvenue aux bloggeuses et leurs services presse, aux booktubers - enfin à la partie la plus accessible des prescripteurs où les like comptent.
Pas de lecture de son travail par les enseignants et un certificat caduc - juste le fait d'avoir suivi les cours, de le prouver et d'avoir tenter tous les travaux demandés.

J'en attendais trop: et un cours motivant (ce fut le cas) et un aiguillon à me trouver, à rebondir (bof), une émulation intellectuelle (parfaitement servie) et des discussions poussées (rebof), une évaluation d'un parcours (re-re-bof parce que tous les "étudiants" n'avaient pas les mêmes attentes, ni les mêmes manières d'entrevoir les devoirs - selon un professeur, un bibliothécaire, un étudiant, un parent, un auteur -) et découverte d'autres univers grâce aux participants (je n'ai pas dû être assez active quelque part).

Pour info le MOOC, c'est:


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