... il subsiste encore des doutes. Suis-je sur la bonne voie? Est-ce que mes actes définissent ce que je suis? Est-ce que ceux qui me sont chers récoltent assez de ce que j'aimerais semer?
Il y a des essais pour se trouver, pour un jour construire à nouveau avec la société, ne pas être qu'une maman.
Il y a des pistes ailleurs de culture, d'ouvertures, de partages... et puis des moments d'angoisses, de pertes de repères.
Alors il y a les amis, les conversations à bâtons rompus avec elles, et un peu eux. Les balades seule dans cette nouvelle ville (cela va bientôt faire deux ans, déjà?!), puis à deux en suivant la seine avec M.
Et sur la route des indices,
souvent statuaires d'ailleurs, ou odorantes (froissement d'une lavande, mastication d'une tige de chèvre-feuille, nez sous les glycines, dans les roses, feu les lilas et attendant la sortie d'un bourdon d'une fleur d'églantier violet (?!) parce que nez à nez, non!). Des akènes dans les poches et une inflorescence de tilleul dans les mains.
Et au retour, les bras chargés de culture, encore, un diplôme, une attention, juste les mots qu'il faut, arrivant de loin, comme par hasard, d'une personne ne me connaissant qu'entre les lignes (et pourtant si bien). Merci K.
Alors se dire que ça va. Que le fiston grandit bien au point de nous oublier derrière, son père et moi, et de profiter de sa copine à la sortie des cours...
Oui ça va!
2 commentaires:
"ne pas être qu'une maman".
Il est impossible que la vie se résume à sauver des patients. Ian McEwan, Samedi
K
I really enjoyed your blog posts thank you.
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