vendredi 1 août 2008

Un aperçu de vide et de plein

J’ai toujours eu du mal avec les éducations académiques. Je les trouve assez stéréotypées et souvent imbues d’elles-mêmes. J’aime les cours où, en plus de repartir avec une instruction, nous découvrons que nous sommes bons dès le début, qu’après il n’est question que de travail et de persévérance.
En ce sens, le dernier cours que ma maman m’a dispensé, était élogieux. Je n’étais pas sa seule élève et l’intérêt n’était pas dans le rendu figuratif, ni dans la technique… soit pas dans la disposition individuelle à bien dessiner mais bien dans un réinvestissement de la page blanche.

Pour tous, le vide en dessin ou peinture, les pleins et les déliés mais aussi les fonds font figure de grands vertiges. En partant de thèmes tels qu’une feuille (imaginaire ou réelle),



la fête

ou un portrait, nous devions redéfinir notre position à l’espace. Ainsi, à chaque fois, ma maman trouve l’occasion, voir des prétextes, à me faire reprendre le crayon et à me déstabiliser en m’obligeant à réinventer un style que je n’ai toujours pas.

J’en ressors avec une certaine exaltation. En regardant de plus près ces brouillons, faits le plus rapidement possible, j’y vois une dynamique qui m’est étrangère, et quelque fois une meilleure maîtrise des vides. Désapprendre ou tout simplement reprendre le crayon…

Je vous laisse avec un portrait de ma maman (aoutch ces racines de cheveux et ce vide entre les deux parties : une horreur !)

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