La nouvelle année commence. Il est plus que tant de reprendre les repères de temporalité avec le lutin de 4 ans. Nous sommes lecteurs depuis déjà longtemps de « Balthazar et le temps qui passe » de Marie-Hélène PLACE, Feodora STANCIOFF et illustré par Caroline FONTAINE-RIQUIER dont je parle là. Les observations sont là mais un soutien visuel, voire plusieurs sont les bienvenus.
Nous avons offert au petit d'homme une horloge particulière, une It's a clock. Elle n'est pas là pour apprendre à lire l'heure (parce qu'il lui manque des éléments pertinents) mais pour que le loupiot se fasse une idée des 24 heures de sa journée. Les heures se déroulent, marquent un mouvement dans la journée grâce à ses personnages: le petit garçon sur son vélo marque les heures, la voiture marque les minutes et l'avion les secondes. Avec leur disposition plus ou moins proche de la paroi, l'enfant peut regarder les éléments distinctifs un à un... le chiffre de l'heure, l'indication des minutes et le déroulement incessant des secondes. Il n'apprendra peut-être pas à lire l'heure grâce à cet objet qui manque, pour moi, de lisibilité pertinente, soit une conversion en minutes et l'indication des heures de l'après-midi parce que 1 heure de l'après-midi est aussi égale à 13h. Pour cela, je regarde plus une montre pour plus tard avec ce format d'écran.
L'intérêt est ailleurs dans ce bel objet... retrouver la pertinence de la petite aiguille, voir le temps se dérouler, avancer encore et encore et le délimiter en quotidien. Des pictogrammes lui donnent les repères visuels faciles en marquant les moments significatifs. Une petite sorte de synopte sur la journée, en moins claire il est vrai et sans notion de durée, mais plus en fonction d'une lecture future de l'heure à l'horloge ou à la montre.
En plus de cette indication du mouvement du temps, nous allons enfin afficher la poutre du temps, frise chronologique de la vie de l'enfant proposée dans la pédagogie Montessori. Le déroulement de la journée sera accompagnée de celui de la semaine (peut-être avec le semainier façon A la douce) mais aussi, et surtout par la succession des jours, des semaine, des mois... ce côté intemporel du temps avec ces indications bien personnels de faits prévus, d'événements de l'enfant. De quoi aussi avancer dans une idée du passé, présent et futur, de quoi aussi stimuler une mémoire enfantine bien établie et fiable mais se fortifiant aux scenarii. De quoi, après considérer l'année, pleine de jours, comme les marmottons.
Nous continuerons à mesurer les conséquences du temps avec l'observation des saisons, de la nature, des outils de mesure (sablier, montre). Nous persévérons dans cette approche naturelle du temps dont Le jardin de Kiran nous montre une voie. Nous continuerons à regarder des photos de lui bébé, puis petit enfant, puis enfant. Nous intègrerons encore les photos de sa famille, autant sa généalogie que des photos d'un passé sans lui, d'un moment où maman, papa et les grands-parents étaient enfants.
En plus, petit à petit, les notions seront encore plus abstraites..."Le temps qui passe" d'Etienne KLEIN et illustré par Sophie JANSEN, de la collection minipommes, offre en effet aux enfants à partir de 9 ans des indications claires sur la temporalité...
Entre fiction, jeux de mot, confusion, le temps délivrera quelques secrets. Son intemporalité, son écoulement, sa représentation par la mesure de son mouvement, de sa durée, de ses conséquences. Entre poésie et effets de langage, le temps notion physique deviendra une prison sur roulette, un fleuve... et ne sera plus jamais une ride.
Entre fiction, jeux de mot, confusion, le temps délivrera quelques secrets. Son intemporalité, son écoulement, sa représentation par la mesure de son mouvement, de sa durée, de ses conséquences. Entre poésie et effets de langage, le temps notion physique deviendra une prison sur roulette, un fleuve... et ne sera plus jamais une ride.
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