Une sortie de chocolats, de poule et de poussins, d’œufs en tous genre.
La poule et les poussins, fondants de sucre, m'ont fait penser aux petites confiseries japonaises, les Hidashi. Ces petits sucres secs à croquer qui permettent après une gorgée de verdure de contrebalancer l'amertume du matcha.
J'ai sorti mon chawan pour un matcha à partager. Mais en regardant de plus près, plus de matcha au réfrigérateur (il va me falloir faire une commande auprès de Tamayura!). Alors si, il en restait un, une poudre de luxe, un luxe que j'ai tout de même osé prendre même si je me sens pas encore prête à le savourer comme il se doit: celui contenu dans la fameuse boite à capsule, un Matcha eiju.
Et oui, je ne suis pas encore au point... la preuve par les photos.
Alors un matcha fabriqué avec les feuilles de théiers. Sûrement des théiers ombragés, sûrement pas âgés de plus de 30 ans mais tout de même de grands jardins car il est beaucoup plus cher que les autres. Un matcha servant à préparer une liqueur beaucoup plus concentrée et épaisse, un Koïcha.
Bien-sûr, j'ai préparé mon chawan: rempli d'eau chaude, le chasen trempé. Puis la poudre mise en quantité beaucoup plus importante. Et je l'ai fouetté...
Quelle magnifique mousse, quel goût onctueux, liqueur épaisse comme un lait entier et très doux. Bien-sûr le végétal est très présent mais il n'y a presque pas d'amertume. Le matcha semble sucré. Et là pas besoin d'Hidashi ou de petite poule sucrée, à réserver pour les autres matcha plus amers.
La dégustation a été partagée avec la même liqueur dans le même chawan. Les hommes en ont réclamé un seconde fois. Et me voilà repartie dans la préparation...
Et puis une découverte. Oui j'ai bien augmenté le grammage de poudre mais il semble que je mets trop d'eau (avec ma manie de le faire un peu au jugé comme les autres matcha). J'ai repris avec 3 à 4 cuillerées dans 40ml d'eau à 65°C/70°C et je ne me rappelais plus qu'il ne fallait pas le fouetter, le battre (Usucha) mais le "malaxer" (Koicha). La belle mousse n'avait pas lieu d'être, il fallait juste bien mélanger.
Quelle cruche je fais!
Une troisième dégustation s'imposait, une faite selon les directives. Je n'avais qu'à lire les explications. Une liqueur beaucoup plus sombre, plus dense et texturée. Oui les dents peuvent ressortir vertes. Là un soupçon d'amertume mais toujours une grande douceur.
Alors pour ne pas rester dans l'ignorance, j'ai aussi participé virtuellement à l'ouverture d'une jarre de tencha (servant à préparer le matcha), une cérémonie d'ouverture de la bouche, bien-sûr virtuelle mais magnifique, non!?
Et puis maintenant je saurais comment malaxer mon Matcha eiju (ou meiju?), avec des mouvements souples, lents et tournant du chasen... avec une seconde infusion pour profiter des "traces".
1 commentaire:
MERCI pour ce partage chère Vanessa, il faudrait que je vienne plus souvent sur ton blog, je commencerai par tes billets consacré à cette surprenante "boisson"
Enregistrer un commentaire