J'aime particulièrement travailler sur les supports en zoologie. Un intérêt que je garde de l'enfance... Alors oui, à chaque occasion, je cherche et présente quelque chose au lutin. En ce moment je suis dans la finalisation de la classification animale. Le plus embêtant, comme je vous l'avais déjà présenté, est qu'elle a changé depuis peu mettant plus en avant des caractères phylogéniques. Les points communs sont moins visibles et proviennent même quelques fois d'éléments disparus avec l'évolution.
*source Macrophoto plaisir passion. Bons réflexes, parce que nous, c'était slalom entre chacune
Nous sommes en vacances au bord de la mer et lors d'une de nos baignades, horreur, malheur, des méduses rayonnées (boussoles ou chrysaora hysoscella) par dizaines (oui, oui plus de dix!). Cela nous a refroidi pendant quelques jours. Venues là par temps chaud, à marée montante et haute, pour se gaver de zooplancton. Pour nous, c'était déjà les astuces après piqure: retirer les tentacules urticantes avec un support (pas à mains nues), retirer ce qui reste à l'aide de sable et d'une carte plastique, rincer à l'eau de mer (et surtout pas avec de l'eau douce...). Petite angoisse donc et baignade expéditive quelques fois.
Ne vous inquiétez pas pour nous, elles se font rares maintenant. Mais des questions sur la douleur causée - potentielle - et quelques recherches plus tard et me voilà avec un petit focus sur l'élément urticant (prochain billet) et cette classe animale que sont les cnidaires.
En me basant sur les supports Montessori de classification animale, cf le fabuleux boulot de Montessori 6/12 ans, je cherche à mettre en évidence des éléments frappants, des "caractères". Les cnidaires sont des animaux au corps mou et aux cellules urticantes.
Mais je n'arrive pas à m'en contenter.
Des méduses, des anémones, des coraux. Oui parfait. Cela se voit en regardant la classification mais comment la rendre évidente.
J'ai opté pour quelques éléments, la morphologie simplifiée, une idée du cycle de vie et le schéma de classification des cnidaires.
La morphologie est la même pour tous les cnidaires. Oui, oui. Les méduses, les anémones de mer et les coraux se ressemblent comme trois gouttes d'eau. Pour s'en rendre compte il faut savoir où regarder. La méduse sans son ombrelle, l'anémone sans son pied, le corail sans sa muraille calcifiée soit les bourgeons vivants. Et là vous découvrez une sorte de tube conique avec un seul orifice bouche/anus, un corps mou, des tentacules et des cellules urticantes. Un polype, tête en haut pour le corail et l'anémone, en le retournant pour la méduse.
Deux termes reviennent: polypes et méduses. Ce sont, avec le stade larvaire (planula), des étapes du cycle de vie des cnidaires, certains s'arrêtant à l'un des deux.
Les cnidaires se répartissent en schyphozoaires (méduses), anthozoaires (animaux fleurs, soit les anémones, coraux et gorgones) et les hydrozoaires (un peu de méduse, un peu de corail et des hydres, c'est simple non!?). Et me voilà en train de tout mettre au propre. A suivre...
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