dimanche 26 août 2018

Un aquarium admiré pour ses fonds, son paysage: les cnidaires

C'est le dernier jour de nos vacances. Près de la mer. Hier, le dernier jour de baignade. Il fait froid aujourd'hui, il pleuvra peut-être aussi. Nous avons fait presque tout ce que nous voulions. J'aurais pu partir pour une dernière marche nordique sur cette si longue plage mais j'ai froid. Pas d'étude quasi sociologique de ses passants ce matin, je préfère profiter encore un peu de la couette et je fais un billet zoologique.


Il s'agit d'une visite de l'aquarium local, l'Océarium du Croisic. Je le connais depuis sa création, de l’extérieur.

J'ai eu envie d'y entrer petite. Je passais devant pour aller sur la digue ou dans les couloirs de l'établissement bleu plein de chaises roulantes, de têtes penchées et de bouches trop ouvertes pour la norme. J'ai dû attendre. Attendre d'être une maman, de revenir dans la région avec le lutin et de l'y emmener. Depuis, nous le visitons régulièrement. Et à chaque passage, nos héros ne sont pas les mêmes et je me félicite de trouver un fil conducteur différent.

Cette fois-ci, ce fut, bien-sûr, les cnidaires... oui, oui avec les limules, les requins, le cœlacanthe qui change de place, les manchots et les raies. Et aussi la bouche protractile du Saint-Pierre. Je n'ai eu aucun mal à prendre mon temps face à mes sujets de photographies: ce ne sont pas les éléments attractifs des aquariums pour bon nombre de visiteurs quoique.

Oui quoique.
Nous nous arrêtons devant le poisson clown et son anémone, merci Némo.


Et puis certains sur les coraux, morts et en vitrine, pour ce côté pierre semi-précieuse que pourrait avoir un beau coquillage ou une sculpture.


Mais les autres alors.
Alors oui, je m'arrêtais partout pour prendre différentes cnidaires. Et pendant que je baratinais le papa et le fiston sur le sujet, mais oui polype, état larvaire, méduse (voir billet précédent), un homme nous suivait toutes oreilles ouvertes (merci monsieur, je me suis crue intéressante deux minutes) et ce fut un pré-ado plus tard quand il s'est agit de la gorgone.
Des anémones au polype bien apparent: tube large ou fin, long ou court,



pied bien accroché à la roche (ou à la vitre),


tentacules autour de la cavité buccale/anale.


C'était intéressant aussi de voir le polype là où il n'apparait pas de premier abord, à l'intérieur de la méduse ou tout au bord des coraux... là, tous petits mais aux tentacules bien vivantes.



Et maintenant comment choper l'attention d'un garçon de 7 à 13 ans: la gorgone avec sa forme d'éventail, de ramifications, n'est que la partie figée d'un fluide. Il s'agit du sang coulant de la tête de Méduse, coupée par Persée, voir ici).
Et puis après un brin de scientifique: - Mais tu vois, son sang est encore bien vivant, regarde de plus près, des petites tentacules en sortent... - ;)


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