C'est la rentrée. Tout en rêvant à une autre école, dont les critères sont encore si flous pour moi, le lutin retrouve ce bâtiment, une autre classe, une autre maîtresse (et un maitre), de nouveaux copains et son copain de prédilection de l'année dernière. De mon côté, je reprends des forces pour me recentrer, pour organiser mes objectifs, faire du tri dans mes pensées et le matériel, (re)prendre pied en tant que femme et bien-sûr mettre au point d'autres activités avec le petit d'homme. Un élément, parmi d'autres, sera un attrait, perdurant, pour la nature. La botanique, l'entomologie, la zoologie mais aussi l'écologie, l'autarcie, la géonomie ou la survie "extra"-douce.
*Henri ROUSSEAU, Le rêve
Le 4 septembre, j'aurais une pensée émue pour Arian LEMAL, le "Balayeur des cimes" qui donnera son nom à une école.
Émue par cette reconnaissance de l'acte singulier, de l'engagement à son échelle: à 27 ans, il concilie l'alpinisme, sa passion, et la gestion des déchets en haute montagne en rapportant les ordures laissées par d'autres. Il revient avec des images et une sensibilisation auprès des écoles... mais de tout cela j'en ai déjà parlé ici.
Émue aussi par cette volonté de mettre un peu de "nature" au sein des écoles. Une sensibilisation écologique, avec de grands mots, mais aussi ici des indices visibles par un enfant. Il fera l'office d'un sujet d'"Envoyé spécial" sur France 2.
Émue aussi par cette volonté de mettre un peu de "nature" au sein des écoles. Une sensibilisation écologique, avec de grands mots, mais aussi ici des indices visibles par un enfant. Il fera l'office d'un sujet d'"Envoyé spécial" sur France 2.
Je ne suis pas une écologiste engagée mais j'aimerais à l'avenir mieux comprendre les incidences humaines sur l'environnement et en faire profiter le loupiot, un peu de développement durable mais pas tant. Oui oui, tri des déchets, attention à l'eau, mais bien plus que de sur-responsabiliser l'individu sur des choix de consommateur, j'aimerais profiter (et peut-être avec lui) d'un cheminement encore plus souterrain, d'une autre approche de la nature, de notre nature.
Alors je ne rechignerais pas sur l'écologie esthétisante à la Yann ARTHUS-BERTRAND parce que je ne suis pas contre le fait de regarder comme la terre est belle même s'il s'agit souvent d'une nature plus autant sauvage.
Une analyse plus approfondie des dégradations, un peu catastrophique, à la Nicolas HULOT aussi pour se faire une idée des enjeux politiques. Lisez donc ce lien (pour une fois que je lis ce journal autrement que chez le médecin).
Mais plus encore une sensibilisation à la nature, à l'idée de cycle ou d'écosystème. Prendre le temps d'aller sur le terrain, comprendre les interrelations entre la faune, la flore et l'homme. Aller cueillir les plantes sauvages et glaner ici et là.
En allant de plus en plus là où le pourcentage de sauvage est le plus grand... retrouver une idée de la forêt primaire à travers la sylviculture de nos forêts européennes. Trouver des repères dans la nature vierge, une idée de cohabitation sans la modifier, une réappropriation aussi de la nature humaine et de ses besoins primaires sans aucun rapport avec la société (une sensibilisation aux dangers, à la (sur)vie, aux repères saisonniers, de temps ainsi qu'un enracinement en soi), entreprendre comme une autarcie alliée à une géonomie. C'est un peu flou, oui, je vous comprends, cela l'est aussi dans ma tête... faudrait-il que je relise François COUPLAN, "La nature nous sauvera, réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" et que je lise celui-ci aussi "Vivre en pleine nature : Le Guide de la « Survie Douce »"... ma réflexion suit celle entamée dont je vous parlais là. Et puis aussi du François TERRASSON aussi, je vous invite à lire ici .
Une analyse plus approfondie des dégradations, un peu catastrophique, à la Nicolas HULOT aussi pour se faire une idée des enjeux politiques. Lisez donc ce lien (pour une fois que je lis ce journal autrement que chez le médecin).
Mais plus encore une sensibilisation à la nature, à l'idée de cycle ou d'écosystème. Prendre le temps d'aller sur le terrain, comprendre les interrelations entre la faune, la flore et l'homme. Aller cueillir les plantes sauvages et glaner ici et là.
En allant de plus en plus là où le pourcentage de sauvage est le plus grand... retrouver une idée de la forêt primaire à travers la sylviculture de nos forêts européennes. Trouver des repères dans la nature vierge, une idée de cohabitation sans la modifier, une réappropriation aussi de la nature humaine et de ses besoins primaires sans aucun rapport avec la société (une sensibilisation aux dangers, à la (sur)vie, aux repères saisonniers, de temps ainsi qu'un enracinement en soi), entreprendre comme une autarcie alliée à une géonomie. C'est un peu flou, oui, je vous comprends, cela l'est aussi dans ma tête... faudrait-il que je relise François COUPLAN, "La nature nous sauvera, réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" et que je lise celui-ci aussi "Vivre en pleine nature : Le Guide de la « Survie Douce »"... ma réflexion suit celle entamée dont je vous parlais là. Et puis aussi du François TERRASSON aussi, je vous invite à lire ici .
Cela va être dur, le papa est vraiment un urbain et j'aime la nature peu naturelle (celle où les insectes ne sont pas trop douloureux, où les torrents ne sont pas boueux ou ma peau ne deviendra pas trop poisseuse...) mais je ne désespère pas, ce sera un apprentissage à trois, parce que malgré mes envies de sorties nature, je ne m'illusionne pas: je ne connais rien et je suis, comme vous l'avez bien deviné, très consumériste en matériel éducatif, pédagogique et de réflexions/ bien-être.
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